Je ne suis pas d'accord avec ta phrase, il me semble que cela soit pas tout à fait juste. Cela fait peut être 50 ans (70 au max) pas plus, que l'on procède ainsi.PP24 a écrit : La FM pendant longtemps a proposé la logique inverse: tu apprends la grammaire avant de pouvoir faire des sons.
Car depuis toujours on apprenait le solfège avec l'instrument, puisqu'il n 'y avait pas de cours de solfège à proprement dit. Toutes les méthodes anciennes d’instruments proposent dans leur recueil la théorie musicale et le solfège.
C'est la pratique chorale qui préparait le musicien à une entrée dans la musique différente de celle du cours d'instrument.
Nombres de théorie péda comme mélangent pratique instrumentale et solfège.
Kurtag, Willems, Martenot, Orff, Duvauchelle, Suzuki,
Dalcroze un peu moins, Ciavatta un peu moins.
On paye la note des délires des papesses et papes des classes dites" solfège spécialisé".
Le fin du fin étant devant un piano de pourvoir réduire des partoches d'orchestre en casi lecture à vue .
Et dans n'importe qu'elle tonalité par rapport à celles que tu lis en l'exécutant ...
Pour l'anecdote, j'ai étudié outre Rhin, là bas on privilégie l'oreille relative, et l'oreille harmonique.
Chez nous, en France ,on vise très dès le début de l'apprentissage un objectif :
celui de l'oreille absolue ( mais sans le dire, ni l'assumer vraiment)
Une remarque sur ce que j'ai lu précédemment, "pédagogie collective" n'est pas synonyme de musique en groupe
(c'est trop restrictif)
Comme vous tous ici , il me semble qu'il faille apprendre à parler une langue oui, avant que de savoir l'écrire.
Mais en même temps il faut parler de grammaire, car quand tu corriges une faute de français oral que fait un enfant, tu lui dit pourquoi en même temps, nan ? Cela ne dois pas se faire en deux temps.
Il existe beaucoup de profil "d'intelligences," alors si on panache les outils péda on touche un spectre large d'enfants.
Alors que notre système ne cherche qu'a organiser un savoir avec trop peu d 'entrées pour l'acquérir. Et au final on organise une forme de compétition...
Pour l'anecdote, j'ai passé un concours dans un conservatoire en Allemagne, tous les français était dispensés de FM après évaluation.
A ma grande surprise, lors de l’examen de solfège oral on m'a donné un petit bout de thème musical , et on m'a demandé d' improviser vocalement.
Je me suis exécuté, en proposant des modulations, des articulations de degrés de la gamme clairs et précis.
Je ne m'attendais pas à une pareille épreuve, perso pratiquant le jazz au vibraphone, j'avais trouvé ça trop facile, et trop cool ...
je n'ai pas le souvenir que l'on m'ait demandé de faire un impro en examen de solfège en France.
A part ça, il y a aussi l'épineuse question de la lecture "prima vista", le déchiffrage en français.
Là aussi je pense que ça ne sert vraiment pas à grand chose. Une fois que l'on a acquis la technique de déchiffrage, on peut passer des exam...mais dès qu'on arrête de pratiquer (comme la FM) ça se perd à une vitesse grand Vé .
J'ai nombres d'amis et de collègues prof de conservatoire, qui tous sont d’accord la dessus : aujourd'hui aucun d'entre nous serait capable de réussir les épreuves de fous qu'ils ont endurés pour avoir leur prix et médailles dans cette discipline, qu'est le solfège .