"Formation musicale : remiser le solfège au placard ?"
"Formation musicale : remiser le solfège au placard ?"
Dans le dernier numéro de La Lettre du Musicien (n° 478), se trouve un article intitulé "Formation musicale : faut-il remiser le solfège au placard ?", signé Pierre Wolf-Mandroux, qui rend compte d'expériences en cours dans plusieurs conservatoires (CRR de Nantes, CRI de Montélimar, CRD d'Evry, École des arts de Lorraine, CRR de Rouen), et consistant à associer de manière beaucoup plus étroite que par le passé pratique instrumentale et formation musicale, en laissant de côté les aspects les plus rebutants de cette dernière (solfège, théorie...) au profit de pratiques comme l'improvisation, la mémorisation, les arrangements, la recherche de la qualité du son, etc.
Claire Banda-Lemoine, prof de FM au CRD d'Evry, y souligne notamment : "Les élèves sont peut-être moins pointus sur la lecture de notes et la technique, mais ils ont beaucoup gagné en inventivité, en mémoire, en improvisation, en écoute de l'autre, en jeu collectif".
Intéressant, non ?
Claire Banda-Lemoine, prof de FM au CRD d'Evry, y souligne notamment : "Les élèves sont peut-être moins pointus sur la lecture de notes et la technique, mais ils ont beaucoup gagné en inventivité, en mémoire, en improvisation, en écoute de l'autre, en jeu collectif".
Intéressant, non ?
"Ceux qui n'en savent rien en savent toujours autant que ceux qui n'en savent pas plus qu'eux" (Pierre Dac)
Re: "Formation musicale : remiser le solfège au placard ?"
Oui très.
Remiser le solfège doit cependant rester une formule d'accroche un peu provoc de l'article.
Il s'agit effectivement de ne pas rebuter les élèves.
Calandre avait à un moment une signature interessante (genre c'est ch*** mais ça aide pas mal...)
J'imagine qu'il propose un bagage minimum de maîtrise de la lecture et de l'écriture (ce qui me paraît indispensable).
Mais où placer la barre de niveau ?
Je suis autodidacte y compris en solfège, je m'en tire à peu près en lecture en fa et en sol, mais une pls grande fluidité serait la bienvenue (mais je pourrais continuer à m'améliorer).
Pour l'écriture, l'harmonie, c'est un autre problème. J'ai un niveau nettement à ras des pâquerettes, et c'est gênant.
Remiser le solfège doit cependant rester une formule d'accroche un peu provoc de l'article.
Il s'agit effectivement de ne pas rebuter les élèves.
Calandre avait à un moment une signature interessante (genre c'est ch*** mais ça aide pas mal...)
J'imagine qu'il propose un bagage minimum de maîtrise de la lecture et de l'écriture (ce qui me paraît indispensable).
Mais où placer la barre de niveau ?
Je suis autodidacte y compris en solfège, je m'en tire à peu près en lecture en fa et en sol, mais une pls grande fluidité serait la bienvenue (mais je pourrais continuer à m'améliorer).
Pour l'écriture, l'harmonie, c'est un autre problème. J'ai un niveau nettement à ras des pâquerettes, et c'est gênant.
Re: "Formation musicale : remiser le solfège au placard ?"
Pas tout à fait.michif a écrit :Remiser le solfège doit cependant rester une formule d'accroche un peu provoc de l'article.
Il s'agit de "remiser le solfège" en tant qu'exercice scolaire ayant pour principale fonction d'apprendre à réussir cet exercice scolaire.
L'une des idées maîtresses est celle d'un apprentissage de la lecture musicale empruntant d'autre voies que celles de la pédagogie traditionnelle (immersion dans une pratique collective, par exemple, ou bien improvisation puis écriture, ou encore priorité à l'apprentissage de l'instrument en 1er cycle* et début du solfège seulement en 2e cycle, etc.)
Absolument.J'imagine qu'il propose un bagage minimum de maîtrise de la lecture et de l'écriture (ce qui me paraît indispensable).
Il ne s'agit pas de dire "laissons tomber la lecture musicale et la théorie, ça ne sert à rien", mais bien plutôt "enseignons la lecture musicale et la théorie autrement de manière à ne pas faire fuir nos élèves".
Chacun des conservatoires cités dans l'article semble apporter une réponse différente à cette question, notamment en fonction du cycle considéré.Mais où placer la barre de niveau ?
Mais je ne crois pas qu'aucun d'entre eux diminue son niveau global d'exigence.
L'idée est plutôt de donner aux élèves l'envie et le goût de pratiquer la musique (incroyable, non ? ) en en enseignant les bases d'une manière qui ne soit pas rebutante et qui soit pédagogiquement plus efficace.
Mais je ne peux pas résumer cet article de trois pages en quelques lignes, d'autant qu'il comporte des nuances en fonction de l'établissement considéré.
Le mieux est de s'y reporter.
Je souhaitais surtout en signaler l'existence car je crois qu'il peut intéresser pas mal de monde ici.
_____________________________________________________
* Pour ceux qui ne connaîtraient pas le fonctionnement des conservatoires : le cursus est divisé en trois cycles, chacun d'une durée comprise en gros entre deux et quatre ans.
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Re: "Formation musicale : remiser le solfège au placard ?"
Ça me rappelle Nestlé (géant de l'agro alimentaire et de la malbouffe) et une université Hollandaise qui ont eu récemment une conclusion révolutionnaire:il faut bien mâcher les aliments. On vit une époque formidable.Dan a écrit : L'idée est plutôt de donner aux élèves l'envie et le goût de pratiquer la musique (incroyable, non ? )
Pour revenir au propos du sujet, on ne peut qu'applaudir à 2 mains ce genre d'initiative. Ceci avec un haussement des yeux et un "Enfin!!".
Il y a 3 mois j'ai aidé mon neveu de 11 ans à réviser son solfège (il fait des percus classique dans un école de musique en région parisienne). J'ai été atterrée de voir ce qu'on lui demandait...! Non seulement c'était outrancièrement difficile, mais en plus pas attrayant niveau répertoire pour séduire un enfant.
Vidéos pédagogiques sur la contrebasse https://www.youtube.com/playlist?list=P ... LB5VS6rSqn
Tests micro un peu en vrac... https://soundcloud.com/user706709239
Re: "Formation musicale : remiser le solfège au placard ?"
le solfège ce n'est pas obligatoire , c'est nécessaire .
et du coup je peux remettre ma trouvaille gothique :
http://soocurious.com/fr/musique-ancien ... stitution/
bon, médiévale....mais quand même , c'était déjà une autre forme de solfège .
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Re: "Formation musicale : remiser le solfège au placard ?"
oui enfin les neumes permettent une lecture fine de la musique aussi . Je me souviens de mon épouse qui en a bouffé des heures et des heures de cours et d'exo dans sa formaion initiale, c'est pas tellement plus sexy que l'écriture de Rameau et Mersenne (cqfd, notre solfège à la française, voir Harmonie universelle de Mersenne )
J'ai participé à un bouquin pour apprendre le solfège aux petits , et il me semble toujours que l'on passe beaucoup plus de temps à apprendre à lire la musique qu'a la chanter. Je préférais que l'oralité soit plus présente les premières années d'apprentissage de F. M. que tout le temps que l'on dédit à apprentissage de l'écrit .
J'ai deux cousins qui sont en FM au conservatoire de Boulogne, le niveau demandé en première années est un niveau de dingue !
Ma fifille ( que vous connaissez maintenant) à commencé au conservatoire de Toulouse, la FM y était de belle tenue, et très bien bien dispensée. Lorsque nous avons déménagé sur Aix, j'ai été atterré par le niveau crasse de FM des classes qu'elle fréquentait.
Mais je ne sais pas quoi en penser: faut il apprendre vite et fort la FM? dès le début ?
ou au contraire, prendre le temps et y aller doucement?
Je n'ai pas d'avis tranché la dessus, je ne sais pas ce qui est le mieux.
Ce que je sais c'est que les enfants ne font aucune relation entre le cours de FM et le cours d’instrument. C'est pourquoi je pense que la FM est l 'affaire de tous les profs, d'instrument comme de solfège.
Enfin, c'est sûr, plus on utilise l’instrument et la voix en cours de la FM plus c'est probant et agréable.
Le solfège c'est un peu comme les maths , cela devient passionnant quand on a acquis un bon niveau.
avant c'est très âpre.
J'ai participé à un bouquin pour apprendre le solfège aux petits , et il me semble toujours que l'on passe beaucoup plus de temps à apprendre à lire la musique qu'a la chanter. Je préférais que l'oralité soit plus présente les premières années d'apprentissage de F. M. que tout le temps que l'on dédit à apprentissage de l'écrit .
J'ai deux cousins qui sont en FM au conservatoire de Boulogne, le niveau demandé en première années est un niveau de dingue !
Ma fifille ( que vous connaissez maintenant) à commencé au conservatoire de Toulouse, la FM y était de belle tenue, et très bien bien dispensée. Lorsque nous avons déménagé sur Aix, j'ai été atterré par le niveau crasse de FM des classes qu'elle fréquentait.
Mais je ne sais pas quoi en penser: faut il apprendre vite et fort la FM? dès le début ?
ou au contraire, prendre le temps et y aller doucement?
Je n'ai pas d'avis tranché la dessus, je ne sais pas ce qui est le mieux.
Ce que je sais c'est que les enfants ne font aucune relation entre le cours de FM et le cours d’instrument. C'est pourquoi je pense que la FM est l 'affaire de tous les profs, d'instrument comme de solfège.
Enfin, c'est sûr, plus on utilise l’instrument et la voix en cours de la FM plus c'est probant et agréable.
Le solfège c'est un peu comme les maths , cela devient passionnant quand on a acquis un bon niveau.
avant c'est très âpre.
Dernière modification par vavou le 15 mai 2016, 18:11, modifié 2 fois.
Re: "Formation musicale : remiser le solfège au placard ?"
Ça c'est frappant quand on est adulte et qu'on suit des cours de FM avec des jeunes, enfants ou ados, que l'on retrouve à l'orchestre les jours de répète.vavou a écrit : Ce que je sais c'est que les enfants ne font aucune relation entre le cours de FM et le cours d’instrument.
C'est comme s'il y avait deux bocaux distincts, l'un portant l'étiquette "FM" et l'autre l'étiquette "jeu de l'instrument", tous les deux hermétiquement bouchés et sans aucune espèce de communication entre eux.
Et lycée de Versailles.C'est pourquoi je pense que la FM est l 'affaire de tous les profs, d'instrument comme de solfège.
L'enseignement de l'instrument est AUSSI l'affaire du prof de solfège.
Je suis frappé de voir à quel point les profs de FM se désintéressent le plus souvent des problématiques instrumentales dès lors qu'elles ne sont pas celles de l'instrument qu'ils ont eux-mêmes pratiqué quand ils étaient plus jeunes (souvent, le piano).
Entendu dans la bouche de l'un de mes profs de FM, ci-devant trompettiste et foutu feignant : "je peux quand même pas connaître tous les instruments".
Si par connaître on entend "savoir très bien jouer de...", certes non.
Mais avoir quelques notions des problèmes communs aux grandes familles d'instruments (à anche simple, à anche double, à embouchure, à cordes frottées, à cordes pincées, à clavier, à percussion), c'est quand même pas la mer à boire.
D'ailleurs beaucoup de chefs d'orchestre y arrivent très bien.
Té !Enfin, c'est sûr, plus on utilise l’instrument et la voix en cours de la FM plus c'est probant et agréable.
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Re: "Formation musicale : remiser le solfège au placard ?"
100% d 'accord avec ce que tu viens de dire Dan
Re: "Formation musicale : remiser le solfège au placard ?"
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Re: "Formation musicale : remiser le solfège au placard ?"
Et voilà... c'est copain comme cochon.
Vidéos pédagogiques sur la contrebasse https://www.youtube.com/playlist?list=P ... LB5VS6rSqn
Tests micro un peu en vrac... https://soundcloud.com/user706709239
Re: "Formation musicale : remiser le solfège au placard ?"
Mais on t'aime aussi, va...
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Re: "Formation musicale : remiser le solfège au placard ?"
je suis confronté à cette problématique "de l'intérieur" (CRD) ...
sur le fond, c'est assez simple ... si on fait un pas de côté et que l'on regarde l'apprentissage de la langue, on a très bien la démarche: d'abord pratiquer, les sons, qui deviennent des syllabes, puis des mots, enfin des phrases ... pendant ce temps, on apprend à maîtriser un crayon à travers le dessin ... et la théorisation de la langue (le solfège grammaire syntaxe) vient se greffer sur une langue que l'on parle.
La FM pendant longtemps a proposé la logique inverse: tu apprends la grammaire avant de pouvoir faire des sons.
et la problématique actuelle est celle de faire évoluer une corporation de prof de FM qui a besoin de se sentir exister (voire aimée !) (l'idée de la FM à partir du Cycle II comme évoquée plus haut est de celle qui les rends dingues)
cela semble être typique à notre système ... à tel point qu'au CNSM, ils ont ouvert une classe de FM "débutant" pour les étudiants étrangers dont le travail s'est accès plus sur le développement de la pratique que de la théorisation (la source est une interview entendue sur france musique il y a qq années, de jeunes virtuoses ne connaissant pas leurs 7 clefs, vous vous rendez compte !)
autre problématique est celle de la pratique collective: n'importe qui veut commencer la musique s'inscrit à un cours d'instrument individuel qui est vécu par tous comme la condition sine qua non initiale de l'apprentissage musical.
or il me semble bien que de tout temps dans les cultures traditionnelles, on aborde la musique par le jeu en groupe
bref, on parle pédagogie de projet (aborder la théorisation solfégique comme moyen d'un projet de jeu au sens musical plutôt que comme fin en soi) et pédagogie de groupe (cultures traditionnelles où le groupe forme l'individu qui le lui rend) dans un univers institutionnalisé et corporatiste qu'est le conservatoire ... si nombre de profs en sont conscient et mettent en pratique, si cela est passé dans les discours, c'est vrai qu'en pratique, c'est souvent "à l'ancienne" cet apprentissage du solfège ... chiant quoi
pour finir, j'aime l'analyse, la lecture de conducteurs d'orchestre en écoutant l'oeuvre, ... le problème n'est pas la FM, c'est sa transmission.
sur le fond, c'est assez simple ... si on fait un pas de côté et que l'on regarde l'apprentissage de la langue, on a très bien la démarche: d'abord pratiquer, les sons, qui deviennent des syllabes, puis des mots, enfin des phrases ... pendant ce temps, on apprend à maîtriser un crayon à travers le dessin ... et la théorisation de la langue (le solfège grammaire syntaxe) vient se greffer sur une langue que l'on parle.
La FM pendant longtemps a proposé la logique inverse: tu apprends la grammaire avant de pouvoir faire des sons.
et la problématique actuelle est celle de faire évoluer une corporation de prof de FM qui a besoin de se sentir exister (voire aimée !) (l'idée de la FM à partir du Cycle II comme évoquée plus haut est de celle qui les rends dingues)
cela semble être typique à notre système ... à tel point qu'au CNSM, ils ont ouvert une classe de FM "débutant" pour les étudiants étrangers dont le travail s'est accès plus sur le développement de la pratique que de la théorisation (la source est une interview entendue sur france musique il y a qq années, de jeunes virtuoses ne connaissant pas leurs 7 clefs, vous vous rendez compte !)
autre problématique est celle de la pratique collective: n'importe qui veut commencer la musique s'inscrit à un cours d'instrument individuel qui est vécu par tous comme la condition sine qua non initiale de l'apprentissage musical.
or il me semble bien que de tout temps dans les cultures traditionnelles, on aborde la musique par le jeu en groupe
bref, on parle pédagogie de projet (aborder la théorisation solfégique comme moyen d'un projet de jeu au sens musical plutôt que comme fin en soi) et pédagogie de groupe (cultures traditionnelles où le groupe forme l'individu qui le lui rend) dans un univers institutionnalisé et corporatiste qu'est le conservatoire ... si nombre de profs en sont conscient et mettent en pratique, si cela est passé dans les discours, c'est vrai qu'en pratique, c'est souvent "à l'ancienne" cet apprentissage du solfège ... chiant quoi
pour finir, j'aime l'analyse, la lecture de conducteurs d'orchestre en écoutant l'oeuvre, ... le problème n'est pas la FM, c'est sa transmission.
"De toutes les choses de la politique, la seule que je comprenne, c'est l'émeute" G. Flaubert
Re: "Formation musicale : remiser le solfège au placard ?"
C'est clair.PP24 a écrit :...le problème n'est pas la FM, c'est sa transmission.
D'ailleurs, aucun des conservatoires cités plus haut n'envisage d'abandonner la formation musicale.
Ce serait absurde, mais gageons que ce procès d'intention sera instruit à leur encontre, à un moment ou à un autre, par quelques-uns des plus conservateurs et des plus corporatistes des profs de FM.
Si ce n'est déjà fait.
Au global, l'idée qui semble être au principe des enseignements que ces établissements ont mis en place, c'est au contraire de promouvoir une formation musicale qui passe par la pratique de la musique.
On s'étonne qu'une lapalissade aussi bénigne puisse être parfois comprise comme le slogan subversif d'une bande de révolutionnaires agités.
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Re: "Formation musicale : remiser le solfège au placard ?"
Le titre de l'article est un peu provocateur dans le sens d'une petite polémique pour réveiller les plus conservateur.Dan a écrit : D'ailleurs, aucun des conservatoires cités plus haut n'envisage d'abandonner la formation musicale.
Ce serait absurde, mais gageons que ce procès d'intention sera instruit à leur encontre, à un moment ou à un autre, par quelques-uns des plus conservateurs et des plus corporatistes des profs de FM.
Si ce n'est déjà fait.
Voulu ou pas, je ne trouve pas cette petite provoque gênante, dans la mesure où un consensus sur quelque chose qui paraît effectivement évident ne semble pas tomber sous le sens... C'est que c'est particulièrement ancré dans la culture des institution et des formateurs, cette approche vieillotte, cette séparation entre travail de l'instrument et écriture musicale.
C'est étonnant mais visiblement (et malheureusement) une réalité. Un petit coup de secouage (ou secouation, je ne suis plus sûr du bon mauvais terme) du cocotier ne suffira certainement pas.
Finalement, ça révolutionne pas mal, cette approche.
Professionnels enseignants de la musique convaincus par cette approche, ne lâchez pas, c'est apparemment un long chemin qui vous attend !
Re: "Formation musicale : remiser le solfège au placard ?"
D'autant que cette "petite provoque", au demeurant pas bien méchante, est suivie du chapeau que voici, d'un ton plutôt modéré :michif a écrit :Le titre de l'article est un peu provocateur dans le sens d'une petite polémique pour réveiller les plus conservateurs.
Voulue ou pas, je ne trouve pas cette petite provoque gênante...
Pour motiver leurs élèves, certains conservatoires ont fait le pari de remplacer le solfège classique par des cours basés sur l'utilisation de l'instrument, avec peu d'écrit. Écran de fumée ou révolution pédagogique ? Enquête.
Et que le reste de l'article est factuel, exposant sans polémiquer les options pédagogiques de chacun des établissements cités.
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