D'accord avec toi, mais je trouve de plus en plus intéressant de réfléchir (toujours à froid) à l'harmonie, à des trucs pas obligatoirement toujours compliqués (pour l'oreille), mais prise de tête en termes d'enchaînements harmoniques (cf. ce qu'a développé Maryse.Sly a écrit : ↑21 déc. 2020, 12:09 De toutes mes écoutes de bass lines, et repiquages divers, j'ai constaté un truc. Beaucoup de contrebassistes ne cherchent pas forcément la complication (NHOP utilise beaucoup de gammes montantes ou descendantes dans son walking, de plus en plus au fil du morceau)
Au début, moi aussi, je me prenais bien la tête sur des détails harmoniques et à faire des walkings techniquement difficiles... Las, de grands contrebassistes sortent des boucles, ou doubles les blanches : Pour travailler le swingue, je pense qu'il faut mieux faire un walking harmoniquement simple mais parfaitement en place rythmiquement, qu'un truc super compliqué mais pas en place. Faire swinguer la fondamentale seule est déjà un travail en soi.
Mais je pense qu'effectivement un bon walking est souvent simple. Mais le fait d'avoir réfléchi et travaillé des logiques plus complexes ouvre des portes, y compris pour les walkings dits simples.
Après, bien entendu, il n'y a pas que les notes. Il y a notamment la pulse (cf. l'accent sur le 2 et le 4), le ou les rythmes et leur alternance, l'engagement (physique et musical), l'énergie, les inter-actions avec les autres musiciens (avec notamment les alternances walking pur et dur et les échanges directs, les questions réponses, y compris en accompagnement).
Tout cela dépend de la couleur qu'on veut donner au morceau, individuellement et collectivement