La "crise" du marché de la musique

Les disques de contrebasse
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Maryse
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La "crise" du marché de la musique

Message par Maryse »

Article très intéressant

Petit article sur la "crise" du marché de la musique relevédans Que Choisir, un peu plus nuancé que le discours officiel...

> 18/01/09 Marché de la musique Quelle crise ?

> Alors que le 43e Marché international du disque et de l'édition musicale s'ouvre à Cannes, les professionnels de l'industrie se préparent à un récital désormais bien rodé : le piratage sévit, la musique va mal, les artistes se meurent. Conclusion logique, il faut sévir contre le téléchargement illégal afin de revitaliser la création française.
Carré en apparence, le raisonnement escamote quelques questions très simples sur l'efficacité et la justice d'un système qui souffre en réalité bien davantage de ses propres défauts que du piratage. Quelques questions/réponses pour décrypter le marché de la musique.

> La musique est-elle un secteur en crise ?

Si par « crise », on pense à la situation de la sidérurgie dans les années 70 ou de l'automobile aujourd'hui, la réponse est non ! L'industrie musicale a connu une époque faste à la fin des années 80 et au début des années 90. Séduits par le CD, les possesseurs de vinyles ont racheté massivement des albums qu'ils possédaient déjà, en
plus des nouveautés. Cette période exceptionnelle est révolue, mais le secteur se porte toujours bien. En France, les sommes collectées par la Sacem (principal organisme de collecte, de gestion et de redistribution des droits d'auteurs pour la musique et l'image) ont fortement progressé entre 2000 et 2005, passant de moins de 600 millions à près de 750 millions d'euros, niveau auquel elles semblent se stabiliser pour le moment.
La crise est en fait celle du CD, dont les ventes déclinent de manière spectaculaire (-20 % en 2008). Cette érosion est compensée par la progression des revenus issus du spectacle vivant et de la diffusion publique des oeuvres. Ils sont conséquents. Même si elle représente encore un faible volume (10 millions d'euros en 2007), la vente de
fichiers numériques ou de musique sous des formes spécifiques, comme les sonneries téléphoniques, augmente très fortement (26,8 %). La musique à la demande, qui pèse aujourd'hui 3,46 millions d'euros, progresse de 85 %.

> Le téléchargement illégal est-il responsable de l'érosion des ventes de CD ?

C'est loin d'être prouvé. L'album le plus vendu aux États-Unis par la plate-forme de téléchargement Amazon en 2008 est « Ghost I-IV » de Nine Inch Nails. Or, les neufs premiers morceaux étaient également proposés par leur auteur en téléchargement gratuit ! Ce qui n'a pas empêché «Ghost I-IV » de rapporter 1,6 million d'euros en 1 semaine, dès sa sortie. Un fichier téléchargé illégalement n'égale pas une vente en moins. D'abord parce que l'internaute n'aurait pas forcément acheté le morceau ; ensuite parce que la découverte d'un artiste par le téléchargement peut entraîner ensuite l'achat des albums ou d'autres produits induits (sonneries, concerts, jeux vidéos, etc.). Dans son
livre « Playback », le journaliste américain Mark Coleman revient sur une campagne lancée aux États-Unis en 1979 par l'industrie du disque : «Home Taping Is Killing Music », la copie de cassette tue la musique. La même année, une étude démontrait que les gros copieurs de cassettes étaient aussi les meilleurs clients des disquaires...

> Les CD et DVD sont-ils la principale source de revenus des artistes ?

Non. Les ventes de disques au sens large assurent seulement une petite part de leurs revenus. En 2007, elles représentaient 16,5 % des sommes collectées par la Sacem. Les artistes gagnent en fait plus d'argent sur les concerts et les diffusions à la radio, à la télé ou en boîtes de nuit. Ce qui relativise sérieusement la portée économique du piratage.

> Combien d'artistes souffrent de la baisse des ventes de CD, et à quel point ?

Dans un entretien en 2005, le président de la Sacem Laurent Petitgirard évoquait le chiffre de 2000 artistes au maximum inscrits à la Sacem gagnant plus de 15 000 euros par an (CD, concerts et droits divers confondus), soit une proportion infime des 124 000 sociétaires inscrits.

Imaginons le pire : un effondrement total des ventes, du jour au lendemain. Quelques dizaines d'auteur-compositeurs seraient très sérieusement dans l'embarras. Il s'agit de ceux qui vendent des disques sans jamais passer à la radio ni donner de concert. Un profil plutôt rare. Quelques dizaines d'autres (Manu Chao, Mylène Farmer, Francis Cabrel, Jean-Jacques Goldman, etc.) verraient leur niveau de revenus passer de l'excessivement confortable au très confortable. On peut comprendre leur agacement, mais exciper de la situation de ces stars pour faire croire que les auteurs moins connus sont au bord du gouffre relève du sophisme. En réalité, dans leur immense majorité, les artistes qui sortent un CD en vendent trop peu pour souffrir financièrement du téléchargement illégal. Seuls 5 % des artistes gagneraient de l'argent grâce aux ventes de disques. Le problème des 95 % restants est de se faire connaître, pas d'éviter de se faire pirater.

> Comment se fait-il qu'aussi peu d'artistes vivent de la vente de CD ?

Les majors du disque sont assez largement responsables de cette situation, à un double titre.
Au début des années 2000, elles ont délibérément concentré leurs moyens marketing sur un tout petit nombre de valeurs sûres. Entre 2001 et 2004, le nombre d'artistes sous contrat avec les quatre majors a énormément
baissé. Des artistes rentables mais pas suffisamment, comme Jacques Higelin, Brigitte Fontaine ou Alain Chamfort, se sont vus remercier par leurs maisons de disques, qui ont pratiquement cessé en parallèle de recruter de nouveaux talents. Résultat, en 2006, moins de 6 % des références vendues accaparaient 90 % du marché. Les radios ont aussi contribué à appauvrir le marché. Un rapport établi en 2006 par l'Observatoire de la musique sur 31 stations, soit 92 % de l'audience, a chiffré ce que tout auditeur, même occasionnel, subodorait probablement: moins de 3 % des titres diffusés occupent les trois quarts du temps d'antenne musicale. Sur les radios jeunes comme NRJ, Skyrock, mais
aussi le Mouv', radio publique, c'est encore pire : les 40 titres présumés les plus populaires représentent 60 % des diffusions. Certains passent 15 fois par jour sur la même antenne, 55 fois par jour toutes stations confondues.

> Qui est le principal perdant dans la baisse des ventes de disques ?

> Les maisons de disques : Universal (25 % du marché), Sony BMG (21 %),
> EMI (13 %) et Warner (11 %). Ce sont elles qui encaissent l'essentiel
du
> produit des ventes. Sur les 15 ou 20 euros que coûte un CD, en effet,
> 19,6 % va à l'État, sous forme de TVA, 21 % au distributeur, 50 % à
la
> maison de disques. L'artiste principal, les auteurs et les
compositeurs
> se partagent environ 9 % du prix de
vente. Officiellement ! Car en
> réalité, les maisons de disques soustraient parfois de ces royalties le
> coût d'enregistrement de l'album, de la promotion et de la
réalisation
> des vidéoclips.
>
> La musique pourrait-elle être moins chère sans spolier les artistes ?
>
> Oui, à l'évidence. Dès le début, les CD ont été vendus 50 % plus
cher
> que les disques vinyles. Or, les prix de revient (fabrication,
> manutention, stockage) sont très rapidement devenus inférieurs à ceux
> des 33 tours. De plus, jusqu'en 1987, la TVA sur les disques était de
> 33,6 %. Elle a ensuite été baissée à 19,6 %. Le prix des CD, lui, a
> diminué à l'époque de 8 % seulement, soit 14 points
d'évaporation... Il
> n'a jamais baissé par la suite. Inutile de préciser que les artistes
ne
> sont aujourd'hui pas mieux rémunérés que dans les années
80.
>
> On peut ajouter que la musique dans son ensemble, qu'elle soit
diffusée
> à la radio, sur le Web ou en discothèque, serait moins chère si la
> gestion des droits était plus rigoureuse. Les frais de fonctionnement de
> la Sacem sont en effet vertement critiqués depuis des années.
D'après un
> rapport du ministère de l'Économie et des Finances publié en 2006,
ils
> se montaient en 2005 à 23,4 % des sommes collectées, ce qui est énorme.
> Les ratios en vigueur dans les autres pays développés sont plutôt de 10
> % des frais. Selon le même rapport, à une époque, « la Sacem a abusé
de
> sa position dominante, notamment pour pratiquer des niveaux de redevance
> très élevés à l'égard des discothèques ». Et encore
aujourd'hui, « les
> négociations entre la Sacem et certains exploitants de formes nouvelles
> de diffusion
(webradios...) se sont retrouvées bloquées en raison des
> règles d'assiette et des taux revendiqués par la Sacem pour le
calcul de
> son prélèvement ».
>
> Erwan Seznec avec Édouard Barreiro

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Re: La "crise" du marché de la musique

Message par lamouette »

Merci !
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watchoumin
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Re: La "crise" du marché de la musique

Message par watchoumin »

A propos de la Sacem, histoire de l'adorer encore plus :
http://www.lexpress.fr/informations/le- ... 34006.html
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Charles13
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Re: La "crise" du marché de la musique

Message par Charles13 »

merci des ces informations.

Ça éclaircit un peu les différents discours.
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Maryse
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Re: La "crise" du marché de la musique

Message par Maryse »

watchoumin a écrit :A propos de la Sacem, histoire de l'adorer encore plus :
http://www.lexpress.fr/informations/le- ... 34006.html
HAHAHA!! Excellent!!! :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: C'est pas joli joli tout ça...

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Re: La "crise" du marché de la musique

Message par Wonk »

Pendant que le gouvernement try again le viol constitutionnel avec sa loi Aide Aux Putes 2 histoire que Hallyday et Nègre puissent profiter pleinement de leur bouclier fiscal, Les Instants Chavirés annulent leur programmation d'automne fautes de subventions. -32000E dans le budget ça doit se sentir.
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Re: La "crise" du marché de la musique

Message par Séb »

Je trouve l'analyse de Que choisir un peu légère ...

Ok Nine Inche Nails a récolté 1,6 millions en une semaine ... heu qu'est-ce que ça représente pour un groupe superstar (ok un peu en perte de vitesse ...) sur le marché du disque américain ? En fait il n'y a aucun élément de comparaison.

Ensuite, est-ce que c'est parce que le disque n'est pas la source majeure de revenu d'un artiste qu'il faut pouvoir l'enregistrer illégalement ... je ne suis pas d'accord.

Ensuite, seuls les artistes ne vivant que des ventes de CD seraient bien emmerdés en cas de crise ... et alors chacun fait comme il veut ... est-on moins artiste parce qu'on ne fait pas de la scène et qu'on l'on ne fait que des disques ? ... à voir ...

D'un manière générale je ne pense pas que l'on puisse prendre le travail de quelqu'un sans le rétribuer ... ça s'appelle du vol et il est à mon avis un peu hypocrite de crier à la liberté individuelle pour cacher cela.
La gratuité n'existe pas (même quand elle est revendiqué : exemple de la presse gratuite). Alors c'est vrai la loi Hadopi n'est pas bien faite mais il me semble un peu simple de crier au loup ... Car le monde de la musique est en mutation (comme il le fut avec l'avènement de l'enregistrement) et au lieu de fermer les yeux il vaudrait mieux réfléchir à ces changements).
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leodenim
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Re: La "crise" du marché de la musique

Message par leodenim »

Bonjour, je rebondis ... les deux pieds en avant sur la SACEM !
Personnellement ce qui me "tue" en ce moment c'est de devoir payer la SDRM pour pouvoir presser un CD sur lequel il n'y a que des compositions originales, composés par les membres du groupe parce qu'un des membres/compositeurs est déclaré à la SACEM !!
Nous avons financés nous même les prises en studio, le mixage, la réalisation de la jaquette, et bientôt le pressage. Nous sommes donc "propriétaires" à 100% de l'œuvre, en tant que compositeurs/arrangeurs/interprètes/producteurs/graphistes/marketeurs/directeur artistique tout ce que vous voulez, et il faut par dessus le marché (du disque) "faire la banque" pour la SACEM qui nous reversera après la vente (très hypothétique) des CDs royalement 75% de ce que nous lui aurons avancé avant le pressage !!! Dans le style "soutient à la production artistique" (sans prétention aucune), je trouve que ça passe difficilement. Sachant que les 25% capté par la SACEM finiront en frais de fonctionnement ou dans la poche du Numéro 1 du top 50. :cryh:
Pour ce qui est de NIN, 1,6 Meuro en 1 semaine je trouve que c'est pas si mal, je serais assez content d'en faire autant, genre pendant 2 ou 3 semaines :rotate: , nous on vise seulement le remboursement de nos frais et un support correct pour trouver des dates.
.
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Re: La "crise" du marché de la musique

Message par Séb »

Et toi qu'est-ce t'en penses du piratage ? Si ton CD était largement téléchargé plutôt qu'acheté ?
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DaD92
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Re: La "crise" du marché de la musique

Message par DaD92 »

Séb a écrit : D'un manière générale je ne pense pas que l'on puisse prendre le travail de quelqu'un sans le rétribuer ... ça s'appelle du vol et il est à mon avis un peu hypocrite de crier à la liberté individuelle pour cacher cela.
La gratuité n'existe pas (même quand elle est revendiqué : exemple de la presse gratuite). Alors c'est vrai la loi Hadopi n'est pas bien faite mais il me semble un peu simple de crier au loup ... Car le monde de la musique est en mutation (comme il le fut avec l'avènement de l'enregistrement) et au lieu de fermer les yeux il vaudrait mieux réfléchir à ces changements).
Je suis d'ac avec toit sur le principe, mais une licence global aurait été tellement mieux pour tout le monde.
Artiste, maison de disque, prod, éditeurs, etc rétribué, et internaute pouvant découvrir plein de nouvelles choses pour 5 ou 7 euros par mois. Je suis sur que la plupart des gens qui télécharge auraient joué le jeu.

Et qu'il ne vienne pas nous dire qu'il ne savent pas comment distribuer l'argent (ce qui a été longtemp leur argument), si on sait qu'un fichier qui passe par le peer to peer est illégal, c'est qu'on sait ce qu'estle fichier, non? sinon, c'est condanné à tord ceux qui télécharge les logiciels libre.....

Et pour finir, je dirais que leurs loi en plus d'être imparfaite sera obsolètre moins d'une journée après la date de son application. la riposte des "pirates" (2 internautes sur 3 quand même :) ) est déjà prête et les moyens technique qui permettront (soit disant) de contrôler ce qui transite par le net sont déjà dépassés.
A pu contrebafferies....
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Re: La "crise" du marché de la musique

Message par Wonk »

Séb a écrit :Et toi qu'est-ce t'en penses du piratage ? Si ton CD était largement téléchargé plutôt qu'acheté ?
Ce n'est pas à moi que s'adresse la question mais j'ai bien trop envie d'y répondre.

On ne forcera jamais un public à rétribuer la création de façon honnête en le considérant comme un consommateur.
Un public qui aime est un publique qui soutient.
Un simple consommateur, lui, va forcément au moins cher.

Éduquer le consommateur - et le laisser s'éduquer à moindre frais en le laissant télécharger sous licence globale par exemple - pour en faire un public serait donc une bien meilleure chose que de fliquer inutilement et -on le sait par avance - sans résultat avec une usine à gaz juridique couteuse et discutable vis à vis des libertés individuelles et de la surveillance accrue qu'elle mets en place.
Sans parler du fait que les seuls gros hypothétique bénéficiaires de cette loi sera l'industrie de la culture et non les créateurs.
Tout cela en vaut il bien la peine ?
Le "piratage" a bon dos.
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Re: La "crise" du marché de la musique

Message par timo »

Séb a écrit :Et toi qu'est-ce t'en penses du piratage ? Si ton CD était largement téléchargé plutôt qu'acheté ?
C'est très simple. Ce ne sont pas les ventes de disques qui me font vivre, ce sont les concerts. Alors, si mes CDs étaient largement téléchargés, je serais très très content.
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gigi
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Re: La "crise" du marché de la musique

Message par gigi »

timo a écrit : C'est très simple. Ce ne sont pas les ventes de disques qui me font vivre, ce sont les concerts. Alors, si mes CDs étaient largement téléchargés, je serais très très content.
et en plus ça peut faire venir du monde aux concerts ;-)
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Re: La "crise" du marché de la musique

Message par leodenim »

Et toi qu'est-ce t'en penses du piratage ? Si ton CD était largement téléchargé plutôt qu'acheté ?
Je ne parlais pas piratage. Dans mon cas, le premier pirate est la SACEM qui va me ponctionner 1000e de SDRM pour un tirage à 1500 exemplaire pour m'en rendre 750e si je vend tout. Ces 250 e finiront dans la poche d'un numéro du top 50 ou en frais de gestion.
Je plussois Timo, je rève d'être téléchargé autant que Madonna ou Brittney Spears mais je ne rêve pas longtemps ... Concernant Hadopi, là aussi hors sujet par rapport à la SACEM, les études montrent que les CD et film les plus téléchargé illégalement sont aussi les plus acheté et vu légalement et que les plus gros "pirates" sont aussi les plus gros consommateurs de CD ou de téléchargement légal. Pour finir, cette loi n'a jamais permis un vrai débat sur le droit d'auteur, ne propose pas d'améliorer la rémunération des créateurs, et de plus me semble liberticide.
.
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Re: La "crise" du marché de la musique

Message par DaD92 »

leodenim a écrit : Je plussois Timo, je rève d'être téléchargé autant que Madonna ou Brittney Spears mais je ne rêve pas longtemps ... Concernant Hadopi, là aussi hors sujet par rapport à la SACEM, les études montrent que les CD et film les plus téléchargé illégalement sont aussi les plus acheté et vu légalement et que les plus gros "pirates" sont aussi les plus gros consommateurs de CD ou de téléchargement légal.
+1

je rajouterais que ceux qui vendent les CD vierges (dont le prix est déjà composer d'une taxe pour les prods) sont les même qu'on les télécharge les les grave..... c'est hallucinant!
A pu contrebafferies....
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