hello,
joli hs! Merci des echanges.
je suis dans le desherbage, au fil des années je suis passée de murs entiers à une centaine de bouquins. Vivent les bibliotheques! Et les livres libérés dans les bus ou sur les bancs publics
Et puis, poignets fragiles aidant, je privilegie les petits volumes.
Boulgakov, yesss!! j'y ai retrouvé le plaisir de la litterature, apres des années grises. C'est un pur bonheur russe. On peut aussi aimer, tres différent mais avec cette luxuriance, Ada, de Nabokov. Et bien sûr sa Lolita.De Boulgakov, voir sur le net une mini serie anglaise je crois, A young doctor's notebook. Rejouissant, âpre et grandguignolesque!
Dick, yess encore. Et revoir, Total recall, Blade runner, Minority report.
Dans le genre SF barré sec et droit dans le mur, il y a robert Sheckley.
SF avec une ecriture plus poetique: le maitre Bradbury, voir aussi Ballard.
Un clin d'oeil à F. Brown, SF et humour
Et HG Wells, la premiere Machine à explorer le temps.
Fantastique classique: Poe, bien sûr, Lovecraft dans le genre etouffant et voir comment Ctulhu est devenu un "mythe" grace aux réécritures des fervents de Lovecraft.
Aussi, Maupassant. Voir le tour de passe passe narratif qui sépare la lettre d'un fou, le journal d'un fou, pour aboutir au horlà.
La fantasy, j'accroche pas mais il ya terry Pratchett, un anglais que Tolkien soulait aussi. Hilarant, la serie des Disque-mondes.
Decouvert recemment le genre steampunk, un univers à la Jules Verne( le "steam" des machines à vapeur), où se pointent vampires ou robots et heroines en crinoline qui combattent à coup d'ombrelle survitaminée, ludique et dystopique ( du punk "no future"). A donner à ou lire avec vos enfants à partir de 10 ans: les aventures de orphelins baudelaire.
un auteur dont j'ai gardé l'integrale ou presque: Paul Auster. (Fantastique) postmoderne??
Un roman qui m'avait marquée, au cours des 5 dernieres années; Lunar Park de brett easton Ellis. Sur le père et la paternité. En mode hallucinatoire.
Un Nobel et c’est pas pour rien: Toni Morrisson, Beloved. Sur l'histoire noire americaine, des origines de l'esclavage. Attention, c'est du tres lourd, de contenu comme de forme. Somptueux et monstrueux.Un autre roman d'elle, plus accessible: Jazz.
Sur l'epoque de Miles, Invisible man de Ralph Ellison ( homme invisible pour qui chantes tu)
Du polar brutal, noir de chez noir: james Ellroy , et aussi rj Ellory. Dans un autre style, les dames anglaises, et toujours Gaga Christie, magnifiquement construit. S'il fallait n'en citer qu'un: le meurtre de roger Ackroyd. Et toujours mes vieux cheris, de préférence en VO: Hammett et Chandler.
Enfin, une des dernieres nouveautés empruntées à la bibli: l'histoire de mes dents, de Valeria Luiselli.
Et, par reférence, la litterature latino americaine, ce qu'on appelle le "realisme magique", Garcia Marquez, Borges, plutot fantastique, et Cortazar, dont on peut signaler une longue nouvelle( les folios a deux euros) dediée àCharlie Parker, l'homme à l'affut.
Et en post scriptumtum; un court classique de Melville; Bartleby le scribe ( un personnage "bizarre"),et par la suite, Bartleby et compagnie, du barcelonais enrique Villa Matas, qui donne, incidemment, une biblio du fantastique (j'aime bien vila matas ... et un autre barcelonais, du polar cette fois: manuel vazquez montalban, sombre et culinaire. Le heros, pépé Carvallho, a "lu tous les livres", et les choisit pour allumer du feu dans sa cheminée
en postpost scriptum, Woody, je veux bien une biblio conernant la scenographie, ma fille est peintre en decor et cherche à etoffer ses competences. Merci!
Bonnes lectures et belle fin d'été.