FORUM DE LA CONTREBASSE

gaille a écrit : ↑23 févr. 2018, 10:24
Puisqu'on est dans le HS, tu connais la différence entre un accordéon et un oignon ?


Quand on coupe un accordéon en deux, personne ne pleure.

Je propose une alternative : l’oignon, on l’épluche et l’accordéon, on le paluche.

Yes, latin toulousain.

Magnifique musicien et magnifique personne que Didier Lockwood. Merci Patrick

J'ai eu l'occasion comme nombre de jazzmen de jouer plusieurs fois avec lui.
Je me souviens notamment d'un concert sur lîle de Ré avec un groupe de Bop dans lequel je travaillais. Didier est entré dans le bar, a écouté le premier set.
Il est venu nous voir avant le second et nous a demandé la permission de jouer avec nous.
On a fait le reste du concert ensemble, il nous a remercié à la fin.
No comment...

Je n’ai jamais boeuffé avec lui. Plusieurs potes oui, ou bien un concert complet parce qu’il demandait quelque fois à jouer avec des musiciens locaux pour de petits concerts.

Mêmes réflexions que les tiennes.

Un géant de la musique et un amour de mec.

No blabla, que des moments de vie et de musique.

Superbe interview de Didier merci Patrick

C'est drôle, j'ai commencé ma journée en écoutant, un peu ému, Didier Lockwood sur Arte Live et je vais la terminer en écoutant ce passionnant entretien (merci à Patrick ! ) dans lequel il dit beaucoup de choses intéressantes sur la musique et son apprentissage.

@ P. Manet

Vidéo D. Lockwood :

woody_haleine a écrit : ↑25 févr. 2018, 11:28 Voici un article (désolé c'est dans La croix ) qui résume bien les raisons de l'apprentissage du solfège et ce qu'il peut et ne peut pas faire

Merci pour ce partage.

Je trouve qu’effectivement c’est un article cinglant contre la dictature du solfège passage obligatoire de l’apprentissage de la musique et de l’instrument.

Jouer de la musique ce n’est pas lire une partition. Ça se saurait.

Il remet le solfège à sa juste place utilitaire, et pour moi utile et souvent pratique mais pas indispensable pour la plupart des musiques.

Son passage sur l’approche corporelle et sensible met pour moi le doigt sur l’essence même de la musique, qui n’est pas savoir lire une partition.

Mais ... c’est bien utile, sinon il faut se débrouiller autrement, à l’oreille notamment. Ça marche aussi pour beaucoup d’ouvres classiques... dans certaines limites.

Le solfège, c’est juste pratique et souvent très très chiant.

Purée, j’ai vraiment l’impression qu’on tourne en rond dans ce sujet, avec des stratégies pour démontrer qu’on a raison et que l’autre a tort avec un côté capillo-ovoïde un peu pénible ... que j’alimente aussi.

J’avais pourtant démontré que je pouvais être bref mais clair et précis et consensuel !

Fichtre ! Enfer et damnation ...

Merci pour tes commentaires . Pas tout pigé.

michif a écrit : ↑25 févr. 2018, 13:19 Purée, j’ai vraiment l’impression qu’on tourne en rond dans ce sujet, avec des stratégies pour démontrer qu’on a raison et que l’autre a tort avec un côté capillo-ovoïde un peu pénible ... que j’alimente aussi.

J’avais pourtant démontré que je pouvais être bref mais clair et précis et consensuel !

Dans le genre bref, clair, précis et consensuel, je propose :

1° Le solfège n'est pas obligatoire.

2° Comme c'est pas obligatoire, ceusse qu'ont pas envie d'en faire y z'ont qu'à pas n'en faire.

Top, ça me va bien pour un dimanche à 16 heures

Le solfège, à mon avis, ne devrait pas être réduit à lire des notes sur un papier et pouvoir les restituer sur l'instrument. Le solfège devient vraiment intéressant quand les notes perçues avec les yeux se transforment en musique (intervalles) dans la tête. Et l'inverse: j'ai des intervalles ou une mélodies dans la tête, ou un rythme, je veux noter tout ça pour mémoriser ou transmettre.

En amont, le solfège donne donc accès à ça, dans sa forme la plus "saine" j'ai envie de dire...

Dans un contexte social et culturel où l'on est pas immergé H24 avec plein de zicos, où ça jouerait tout le temps et où la répétition ancre la mémorisation durable, la chose écrite est quand même non seulement pratique mais surtout pallie au fait que nous ne sommes pas immergés X heures par jour dans la musique que l'on voudrait jouer.

Sans compter qu'avec l'appellation "solfège" il y a souvent plusieurs aspects sous entendus: théorie musicale, harmonie...

Le truc c'est pas: peut-on être musicien sans solfège (la réponse est oui bien sûr!!), mais plutôt: est-ce que ça va (ou peut) me faciliter la vie dans mon contexte de musicien. Et est-ce que ça va me faire avancer/progresser. La réponse, pour moi, est oui, absolument. Apprendre un autre langage fait toujours progresser.

Putingue Maryse, tu aurais pu intervenir plus rapidement !?!?!

Merci à toi

woody_haleine a écrit : ↑25 févr. 2018, 20:49 tout à fait d'accord avec toi Maryse

Oui.
Moi aussi.
Avec juste une précision par rapport à :

Maryse a écrit : ↑25 févr. 2018, 20:31 Le solfège devient vraiment intéressant quand les notes perçues avec les yeux se transforment en musique (intervalles) dans la tête.

Là, on n’est pas encore dans la musique.
On a juste la mélodie (intervalles) et le rythme, plus l’harmonie si on lit une partition d'instrument polyphonique ou un conducteur d’orchestre.
Ce qui est déjà pas mal.
Mais il reste à interpréter, à insuffler la vie à ce qu’on a dans la tête en lisant, ou le cas échéant après avoir lu.
C'est quand on donne vie aux notes (par le phrasé, l'agogique, les accents, les respirations, les cresc. et decresc. pas notés, le vibrato, etc.) que la musique commence.

Et puis aussi un détail :

Sans compter qu'avec l'appellation "solfège" il y a souvent plusieurs aspects sous-entendus : théorie musicale, harmonie...

C’est pour ça que ce que l’on appelait autrefois « solfège » dans les écoles de musique s’appelle aujourd’hui « formation musicale » : le terme est plus englobant. (Une autre raison, c’est que ça fait moins peur, mais la raison essentielle est je pense la première).