Grand merci à tout le monde.
@Patrick: non j'ai pas chaud
Ma pièce à musique est grande, haute de plafond et à chauffer c'est galère quand on n'a que des radiateurs électriques...
Hier j'avais un petit 16°. Pas hyper froid mais bon...
@Pierre-Yves: oui ce truc de l'éclairage est totalement fortuit!!! Mais bien rendu avec le titre. Je galère avec la lumière car la fenêtre est en face de l'ordi et tout déplacer c'est chiant surtout que ma pièce n'a pas une acoustique géniale (une grosse bosse à 55hz). Du coup, je suis dépendante de l'endroit pour avoir un son correct... Là j'ai mis un projo de 500W qui m'isole mais j'lai pas fait exprès en terme de mise en scène.
@Frazi: Le micro est un CK-7 de chez Aventone. Un ami ingé son me l'a chaudement recommandé. Il l'avait comparé d'emblée au célèbre U87 de Neumann (que j'adore) et m'avais dit que pour la différence de prix, le CK-7 s'en sortait hyper bien. Il pointe au dessus de l'ouïe, une position que j'ai bien aimé quand j'avais fait les tests avec le BL 21 (position BL 21#2
viewtopic.php?f=18&t=7863).
Ma contre est une Pragoise fabriquée il semblerait, entre 1880 et 1900. Pas un instrument de maître, sûrement un instrument d'un ouvrier. Mais à l'époque, l'abattage des arbres et le séchage de bois c'était pas sur les mêmes critères de temporalité que maintenant!!
Fond plat, table (donc) bombée. Mais elle a subit des restaurations et améliorations notoires: barre d'harmonie Jean Auray en 2008, gros changement au niveau des graves et medium graves (ça a pris 8 mois pour se développer).
La touche est hyper épaisse et surtout, d'un ébène très dur dixit Gaël McKeon qui m'a dit qu'il n'avais jamais eu à affûter son rabot autant de fois quand il a travaillé dessus en novembre 2018. Ça assure une transmission du son remarquable. Puis Katerina Fronista, luthière à Avignon, a fait un boulot fantastique car le manche a été changé en février 2017 (l'enture précédemment faite en 2004 par un luthier polonais n'a pas tenu). C'est donc une nouvelle enture avec manche taillé sur mesure... Elle a surtout remis tout en contact au niveau du talon (une vrai galère pour ajuster la partie qui accueille le manche et qui est toute de traviole, pas d'angles d'équerre) car le précédent manche n'était pas en contact sur un tiers au niveau du talon. Le luthier polonais avait calé tout ça avec des bouts de carton...
Et elle a baissé un peu le renversement. La basse n'a pas perdu en projection mais le son est devenu plus rond, gouleyant, je l'ai senti immédiatement quand j'ai récupéré l'instrument. La mise en contact parfaite du manche au talon a été aussi immédiatement sensible: la transmission solidienne du son est maintenant assurée du haut en bas.
J'ai des cordes Evah Pirazzi weich qui marchent du feu de dieu sur mon instrument, action à peine plus haute que le standard. Il faudrait, pour bien finir d'optimiser l'instrument, travailler sur le cordier (qui est actuellement en ébène) et peut-être changer la pique. Et mettre des molettes en bois (actuellement, FullCircle donc aluminium qui semble néanmoins être le métal le moins pire pour des molettes).
Cela dit, mon détour par le métier d'accordeur de piano m'a fait comprendre plein de choses pour les mains gauches et droites. En observant une mécanique de piano, le soin hallucinant pour régler tous les paramètres afin que le marteau aille frapper la corde de manière optimum, j'ai modélisé une approche sur ces observations afin de mettre d'autres lumières sur la main gauche- la "frappe" sur la touche - et la main droite - la libération de l'impulse musculaire juste avant d'arriver sur la corde. Et j'ai gagné en son... en précision. Pas hyper paramétrable mais il s'est passé un truc.
Voilou...