Commodore a écrit :Ce que je retiens de vos interventions et pour être en phase avec l'accompagnatrice de DAN, il faudrait que je me plonge dans les biographies des compositeurs pour tenter de me mettre à leur place.
Pas du tout.
Ce qu'a voulu dire la pianiste, c'est que dans une partition, il y a ce qui est noté (les notes, le rythme, les indications de dynamique comme
piano, forte, crescendo, les nuances comme
Amoroso ou
Con fuoco, etc.), et il y a tout ce qui n'est pas noté.
C'est comme un texte de théâtre.
Il y a les dialogues et les indications de jeu (ce que les personnes savantes appellent les "didascalies"), du type :
(Pierre, énervé)
- Alors, ça vient ?
(Sganarelle, à part)
- Le diable soit de ces avares qui ne payent point leurs serviteurs.
(Il s'avance vers elle et la prend dans ses bras)
- T'as de beaux yeux, tu sais ?
- Embrassez-moi.
Et il y a tout ce qui n'est pas noté mais qui se comprend, se devine ou s'interprète.
Par exemple, pour la dernière réplique, le dramaturge n'écrira pas : "Jean et Nelly sont en train de tomber amoureux l'un de l'autre" : n''importe quel metteur en scène comprend de quoi il s'agit à la simple lecture de la scène, sans rien savoir de la vie de l'auteur.
Pareil pour une partition.