Patrick MANET a écrit :
Le langage entendu in-utero est peut-être un des facteurs du ressenti rythmique différent de chaque culture, mais il n'est qu'un petit maillon de la chaîne.
Héhé... Tu enlèves un maillon, même petit et la chaîne casse
Oui je sais que c'est réducteur si affirmé comme une loi, genre une chaîne formée d'un maillon unique (mais bon, le truc de l'ail aussi c'est un tantinet réducteur, j'ai qqs immédiats contre-exemples au sein d'une même famille, mais peut-être ai-je mal compris et que tu disais ça pour illustrer un type de pensée réductrice?) J'ai donné un exemple avec le parlé américain et Art Blakey, je n'ai pas affirmé le truc avec une corrélation de .99
Néanmoins, les musiques et les langages pour moi sont directement liées! Et de fait, la pulse inhérente. J'ai pas fait d'études, juste mon ressenti, mes oreilles, ma sensibilité et mes observations.
Certes, à Cuba, ils sont tous capable de chanter en tapant la clave, d'ailleurs personne ne tape le temps. Que la clave. Je n'irais pas à dire que grâce à l'espagnol version sur américain cela est possible... vue que la musique est partout, que tout le monde pratique et/ou danse, donc chaque môme est immergé dedans depuis tout le temps. Par simple reproduction et formatage de l'oreille, boum. Chanter en tapant la clave devient aussi évident que dormir quand t'es fatigué.
Alors oui, qui de l’œuf ou de la poule? Quand j'entends un brésilien parler, je me dis "bin c'est pas pour rien que la bossa vient de chez eux et pas du japon" mais bon... peut-être que je me fabrique mes connections comme ça m'arrange.
Mais je pense sincèrement que les français ont de gros soucis niveau rythmique, que c'est une constante notée par plein de gens et que le français en tant que langue souingue que dalle. Appuis réguliers sur le premier temps fort des mots. Par contre, pour la poésie, à mes oreilles c'est une tuerie.