Vavou ton post il est beau comme un article de wikipedia!!
Plus sérieusement, je ne l'ai que survolé mais je vais le lire avec la plus grande attention! (Je précise que Vavou est actuellement prof de percus classique dans le sudeuh-cong et que l'école outre rhin dans laquelle il a été formé rigole pas trop niveau exigences)
Je note aussi qu'il a été assez difficile à rédiger
voir l'image
Capture d’écran 2016-03-18 à 13.07.31.png
michif a écrit :ce qui est pas mal aussi c'est de travailler avec un looper, pour les lignes de basse et pour les chorus (y a de la pulsation intérieure, dans les chorus, non ?
Chuis pas super d'acc avec ça

(si je comprends bien que tu te sers du looper pour enregistrer un motif rythmique) du seul point de vue de la pulsation intérieure vu que le looper il extériorise un débit, une pulse. Donc on s'y appuie comme sur des petites roulettes de vélo mais ça ne rend pas autonome niveau pulsation, construction intérieure de la solidité rythmique, donc de la sensation du temps qui passe dans un forme régulière et "comment ma musique peut évoluer avec et autour de ce temps qui passe" (et qui devrait être un dénominateur commun pour tous les membres du groupe).
Ou bien, intéressant à faire, le looper évolue sur un tempo 1 et moi je vais jouer dessus avec un tempo 2, le 1 et le 2 ayant une relation de divisions ou de multiplications qui fait que toutes les x mesures, je vais me retrouver avec un premier temps commun avec le looper. Et je reste alors bien tanquée dans MA pulsation à moi, sans me laisser aspirer par le looper.
Un des trucs de la pulsation intérieure c'est que même si le gars qui m'accompagne se casse la gueule, ou même si le batteur est un fou furieux qui envoie des décompositions rythmico/mathématiques à tout va, je dois pouvoir rester dans mon débit sans être influencé ou pollué par celui de l'autre. Parce que je suis solide et que le dénominateur commun est le même pour tous, c'est le même référentiel.
C'est pas une loi absolue bien sûr, c'est juste un outil dans une boite à outil dont je peux me servir quand je veux. Après, musicalement, en impro ou autre, ça peut être intéressant et très musical de se casser la gueule exprès avec le gars qui a trébuché, cela va sans dire.

C'est même rigolo de faire semblant de trébucher.
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