D'abord vraiment merci pour ta patience et tes réponses Woody .
En fait j'ai toujours été un cancre en science, j'avance au radar mais c'est comme la cuisine : au fil des besoins et des expériences, on évolue.
Toujours est il qu'il y a des basiques que j'ai pas et je ne vais pas lire Traeger ce soir.
Peux-tu m'expliquer ce qu'est exactement le mode propre, déjà je pense qu'on avancera parce que je ne suis pas sûr de bien comprendre...
ensuite :
comme tu le disais, ce sont des modes propres de la matière, donc rien à voir avec le LA 440. LA 440 qui est une vue de l'esprit mais n'a pas de sens d'un point de vue de la nature ou d'une production sonore ou vibratoire lié à la nature.
je comprends ce que tu dit sur le la 440, mais peux tu développer cette phrase s'il te plait ?
une note correspond bien à une fréquence qui prend le dessus sur d'autre, certes, mais une fréquence , non ?
Sinon ce que j'en comprends c'est que les fréquences générées par le son de l'instrument jouent sur un tableau différent que les fréquences de résonance de la matière de l'instrument. C'est là que ça bug. je comprends pas
très franchement, mon beauf est Maître de Conférences à l'Université Paris-Sud . Son labo se nomme labo des
Fluides, Automatique et Systèmes Thermiques (FAST). Bon et bien il y a deux ou trois ans, il a expliqué puis fait réaliser des lames de Glockenspiel à ses élèves de 2ène année d' IUT.Il parait que les élèves ont rencontrés des difficultés .
Car même si le prof se balade avec les principes d'acoustiques, et de science des matériaux et autres méca des fluides etc..., la réalisation de ses principes mathématiques "en musique" reste une vrai vacherie: visiblement, parce que selon que du dégages de la masse et ou tu en amènes , tu peux perdre en "qualité de son" ...c'est à la fois une théorie des math très connue et maîtrisée, mais qui lorsque l'on veut construire un objet sonore fait appel à plein d'autres paramètres scientifiques connexes, sans parler de psycho acoustique et que ce que veut dire " qualité de son"
Moi aussi, comme vous j'ai lu ce post sur le "mode matching" avec régal.MERCI
Mais même pas je n'ose toucher à la contrebasse de la maison ....tellement je pense que c'est un peu complexe pour mon cervelet . Ce que je recommande vivement c'est de trouver un pro ingénieur de formation qui se soit mis ensuite à la lutherie.
Parce que ce profil ne fait jamais un truc qui soit un "non sens acoustique". Souvent ce profil de luthier allie connaissance scientifique plus compétence manuelle . Et ça va de mieux en mieux avec le temps et le savoir faire qui s'accumule. c'est le profil de Vincent Busson...exactement ...
woody_haleine a écrit : ↑19 juin 2017, 08:40
Pour le LA 440, c'est une invention humaine, tout comme le tempérament égale (qui est faux en terme de justesse), ça n'a rien à voir avec le mode matching.
j'ai pas tout lu y a plus de 300 pages, je n'aurai de toutes façons pas pu tout comprendre car à certains passages il faut un bon bagage physique, mais un peu comme les histoire de mode matching, non?
Un travail de recherche scientifique à partir du violon et de la belle lutherie.
Un jack, un piezzo, un BL-21… tout ça doit influer sur le mode-matching ! Avez-vous tenté de refaire un mode matching après pose de dispositifs de prise de son ?
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« Si quelqu'un a compris quoi que ce soit à ce que je viens de dire, c'est que je me suis mal exprimé. » -- Alan Greenspan, économiste
Phil Jones Bass Owner's Club #102
Je viens de lire ce topic et j'ai absolument rien capté J'ai l'impression d'être dans une autre galaxie...
je vais aller faire un tour à la jamsession du coin, histoire de me remettre les idées, voir la cervelle, en place et j'y reviens, car ca m'a l'air franchement passionnant
NDM : Ce message a été modifié après son écriture initiale, pour corriger des contre-sens de traduction anglais-français.
Je suis nouveau sur le forum, et je poste ici dans ce fil à la demande d'un autre utilisateur. Je suis luthier de contrebasse et je viens d'emménager en France cet été. Vous pouvez consulter mon site web, indiqué dans ma signature, pour en savoir plus sur moi.
Chuck Traeger était le maître de mon maitre. Et d'habitude, je ne suis pas d'accord avec lui ! Je trouve que son livre est plein d'opinions qui ne se retrouvent pas dans des observations pratiques. Certes, je ne l'ai pas lu depuis des années. J'ai une vision sceptique des idées qu'il a en matière de mode-matching. Je pense que la résonance des instruments est très complexe et que, la plupart du temps, nous avons moins de contrôle que nous ne voudrions le croire.
La position et le poids du cordier ont un grand effet sur le comportement de la basse et les caractéristiques du son. De plus, elle peut influencer les modalités de la ton de loup. Mais le 'tap-tuning' sur des fréquences spécifiques, ou l'accordage de la fréquence des cordes derrière le chevalet, ou l'adaptation des fréquences entre différents éléments de la basse, est à mon avis une forme de complexité supplémentaire que l'instrument ne requiert pas (sauf pour les wolf-tones/ton de loup). Malgré les relations compliquées entre ses pièces, elle reste, à mon avis, une machine assez simple. L'optimisation de la résonance viendra du montage, du choix des cordes, de la construction de l'instrument (barre d'harmonie, etc.), du choix du chevalet, du poids et de la position du cordier, et de tout le reste, oui. Chacun de ces éléments peut être optimisé par l'intuition avec expérience et par des essais empiriques, oui. Existe-t-il une méthode unificatrice de contrôle et d'optimisation de l'instrument par la mesure et l'adaptation de ses fréquences ? Je ne pense pas. Chaque basse est différente, tout comme chaque joueur.
Je crois qu'il est possible d'atteindre des objectifs précis en modifiant soigneusement l'un ou l'ensemble des éléments de l'instrument. La fréquence du loup peut être déplacée sur une autre note, l'attaque peut être accélérée, les basses fréquences peuvent être libérées... etc. Mais en fin de compte, je suis désolé de dire que Chuck Traeger a dit beaucoup de choses qu'il n'a pas pu prouver et qu'il avait beaucoup d'idées fondées sur des hypothèses et non sur des données scientifiques.
J'irais même jusqu'à dire qu'il était présomptueux à propos de la lutherie, et pas assez prudent pour ne pas conditionner ses opinions à des observations pratiques.
La forme de la touche, la position de l'alme, la position et le poids du cordier, les cordes, le style du joueur, etc... c'est là que résident les éléments du contrôle. Il y a trop d'interactions complexes, différentes à chaque fréquence et sur chaque corde, pour qu'une méthode de synchronisation des fréquences qui se produisent dans des circonstances contrôlées soit efficace. Une fois que la touche est jouée, ses caractéristiques sonores changent. Une fois que le cordier est mis en mouvement par une note spécifique d'une corde spécifique, sa relation avec le reste de l'instrument devient discret, ou unique.
J'ai peut-être tort ; ce ne serait certainement pas la première fois. Je ne veux certainement pas offenser quelqu'un qui prescrit les idées de Traeger. Je suis tout ouïe, et prêt à apprendre......
Pardonnez-moi aussi mon français, c'est ma langue seconde.
Je trouve ça un peu dur comme réponse.
Gael a répondu à la demande d'un des membres de donner son avis sur le mode matching.
Il l'a fait de façon précise, dans un excellent français et en précisant que c'était son avis et qu'il pouvait avoir tort.
Reprendre phrase par phrase pour opposer des arguments me semble un mode de bienvenue discutable.