Mais Benoît n'a peut être toujours pas la réponse à sa question.
D'ailleurs, pour info, pourquoi cette question ?
Une partie de l'interview de P. Badura-Skoda. Il semblerait, selon lui, qu'il ait eu plusieurs périodes différentes quant à ses préférences instrumentales.
"Sans vouloir nier les qualités sonores et mécaniques exceptionnelles des Steinway, il me semble que le Bösendorfer possède tout, la couleur, la mécanique irréprochable, et surtout ce son transparent, y compris dans le registre grave où il est encore possible de chanter et de singulariser chaque note, ce qui convient à merveille pour un jeu non legato. Les anciens Petrof partageaient une culture commune avec le Bösendorfer, ils étaient riches, chantants, amples, agréables et clairs, et je ne m’étonne pas qu’Arturo Benedetti Michelangeli les ai favorisés pendant une période. Steingraeber est une facture historique exceptionnelle, artisanale, de dimension réduite, où chacun manifeste un esprit d’innovation qui sait être respectueux de la mémoire et de l’identité exemplaire du passé. Je suis heureux que Bösendorfer ait surmonté avec brio la crise que la firme a traversée ces dernières années : les instruments qu’elle produit actuellement sont irréprochables."












