En fait, je pense qu'il s'agit de questions d'équilibre et de nuances, et c'est très délicat à trouver, sans parler des notions de confiance et de consensus. C'est le territoire pas facile à définir entre seuls les spécialistes ont le droit à la parole et tout le monde peut avoir un avis sur tout et tous les avis se valent.
A priori, la science, les sciences font l'objet et de consensus et de polémiques, elles se construisent ainsi. Et elles ont leurs règles propres (consensuelles pour la plupart). On parle aujourd'hui de science, d'autres domaines (économiques, politiques etc.) sont bien entendu concernés.
Pour revenir à l'équilibre, c'est celui par exemple donné par les contre-pouvoirs. C'est très important de conserver ces contre-pouvoirs pour éviter une hégémonie, voire une dictature des "spécialistes".
Je critique les "spécialistes toute chose", en revanche, pour ce qui me concerne, je préfère des avis argumentés et prudents à, par exemple, le simple re-tweet ou partage ou diffusion (jusqu'à l'écoeurement) d'affirmations en fait nombrilistes ou qui n'obéissent qu'au seul objectif de cimenter encore plus des positions figées.
En gros, je préfère le doute et tous les moyens ne sont pas bons pour arriver à ses fins.
Et le diplôme de spécialiste face de bouc s'adresse plus aux jusqu'au-boutistes quasi encartés dans une vision idéologique des approches (scientifiques, politiques, littéraires, musicales, psychologiques, voire potagères, car j'ai des discussions serrées avec mes voisins de jardin partagé, etc.).
Je ne m'adresse pas, ni en direct ni en subliminal, aux personnes qui s'expriment y compris en donnant leur avis, leurs sentiments, leurs convictions, sur tous les sujets, notamment concernant le covid, et je trouve ton intervention intéressante et intelligente. Et pour le reste, Adieu les cons (super film d'Albert Dupontel, sensible, intelligent, distrayant et bien foutu).
