Django a écrit : ↑12 mai 2023, 00:22
Quand j’etais à la fac, j’ai étudié differents textes qui disaient tous la même chose « le niveau baisse », « les etudiants ne savent plus lire » « ecrivent de plus en plus mal », etc. Et tout ces textes avaient été ecrits part des profs, des dirigeants d’université… des references dans leur domaine quoi.
Pour ceux ayant des enfants en primaire ou au collège, maintenant si ton enfant lit des livres, il est considéré comme HPI car pour beaucoup de prof, la difficulté c'est de faire lire les enfants ouvrir un livre avoir une réflexion sur une connaissance séquentielle.
Django a écrit : ↑12 mai 2023, 00:22
Je ne crois pas. Je pense qu’il a été sincerement déçu et a voulu faire une démonstration. Je ne pense pas qu’il s’attendait à « buzzer ».
heureux homme qui croit encore en l'humanité
Le seul intérêt de ces vidéos, c'est de faire parler de soi en bien ou en mal, pour vendre ou pour faire connaître une structure d'enseignement jusque là inconnue. Et espérer avoir un peu de notoriété sur youtube et de l'argent (miette) de la pub de google.
Django a écrit : ↑12 mai 2023, 00:22
il ne dit pas ça. Il repete d’ailleurs plusieurs fois que ce n’est pas ça son propos.
tu n'es pas obligé de croire aveuglément tout ce qu'il raconte ...
Django a écrit : ↑12 mai 2023, 00:22
Il prend l’exemple du premier theme de james bond qui n’est qu’un accord de Em. C’est donc harmoniquement assez simple mais à l’interieur il avance qu’il y a de nombreuses propositiions audiacieuses, ambitieuses.
la simplicité n'est pas obligatoirement un critère de jugement et il y a bien des facteurs qui vont modifier le cahier des charges d'une composition. En terme de simplicité, on peut jouer aussi sur les timbres, la tessiture etc.
Django a écrit : ↑12 mai 2023, 00:22
Je suis plutôt d’accord avec lui sur le constat que les compositions des james bond sont de moins en moins recherchées, de moins en moins ambitieuses. On propose au consommateur ce qu’il a l’habitude d’entendre. On n’est pas surpris en écoutant ça quoi. C’est facile à ecouter.
Oui mais c'est le style de réflexion que tu peux te faire un matin en écoutant la radio ou un CD ou en allant au cinéma : réflexion qui va te prendre 30 secondes de ta journée. là la démarche est tout autre, il fait acte de communication ; il passe donc pas mal de temps pour préparer la vidéo et son contenu dans un but bien précis.
C'est typiquement le style de réflexion que l'on garde pour soi dans 90% des cas ou que l'on fait remarqué à son entourage proche.
Et critiquer la musique de James Bond alors qu'on fait de la daube sur RTL ou en TV, c'est un peu étrange.
Ce genre de film reste du cinéma grand public et il n'aura pas échappé à ce Monsieur, que bon nombre de passage sont emprunté au classique tout comme les classiques faisaient des emprunts entre eux à leur époque.
Il ignore totalement les clauses du contrat liant le compositeur à ce qui est proposé pour le film ...
Django a écrit : ↑12 mai 2023, 00:22
Les goûts sont un moyen de nous distinguer socialement.
Je ne connais pas cet auteur, mais ce n'est pas forcément vrai, on ne cherche pas à se distinguer socialement au travers de nos goûts, mais bien à évoluer dans un langage. En l’occurrence la musique est un langage qui touche directement le cerveau et l’intestin. Une harmonie particulier ou un timbre, une fréquence peut te rendre heureux ou malade.
le classement sociale des choses, c'est autre chose, plus pour ceux qui souhaitent tout mettre dans des petites boîtes avec des étiquettes : "si tu ne penses pas comme moi tu es contre moi"
Django a écrit : ↑12 mai 2023, 00:22
Je crois que la pratique du jazz est une des pratiques socioculturelles les plus discriminantes socialement. Ça concerne très peu de gens. L’opposé du foot qui est pratiqué par le plus grand nombre.
Ça c'est une vision très Française ou européenne du Jazz, je vois souvent des musiciens avec un énorme égo jazzistique qui ne font que répéter ce qui a déjà été fait il y a 70 à 100 ans. Au USA, On joue le jazz, on vie jazz ; en Afrique on vie musique on fait corps avec la musique : le banal, le simple, c'est le complexe pour les Européen. idem pour la musique Cubaine ou Brésilienne ...
Le problème de ce genre de cliché, c'est que les gamins de conservatoire finissent pas prendre ces postures de snobisme et de prétention égocentrée avant d'avoir la moindre expérience musicale affirmée. On voit ça de plus en plus par rapport au niveau musicale en sortie de 3eme cycle et + avec des étudiants en cursus Jazz ayant quasiment aucune connaissance en Harmonie et jouant en groupe moins bien qu'un groupe amateur.
Idem lors de la fête de la musique, généralement les initiatives venant de musiciens de conservatoire sont des prestations sans conviction, sans motivation et ça se sens à l'écoute même pour une personne qui n'a aucune formation musicale. On considère certainement que "personne ne s'en rendra compte" pourtant l'intégrité du propos musicale c'est la première chose que l'on entend.
Fort heureusement, il y a probablement encore des puristes et des établissements ou l'on garde le cap visant la qualité d'une prestation plus que de la quantité.
Django a écrit : ↑12 mai 2023, 00:22
Bref ce que nous adorons et detestons en matiere d’art dit beaucoup d’où nous venons socialement, où nous sommes, où nous voulons être. Et souvent avec des contradictions sinon ce ne serait pas drôle.
Ma vie, mon expérience, mes voyages sont totalement à l'opposé de ce style de pensée :
il est question ici de définir "socialement" une personne par ses choix musicaux ou artistiques, sauf que ses choix ne sont pas lié uniquement par son statut sociale. Ce genre de réflexion va plus dans le sens d'un "rascisme sociale" visant à laisser à leur place les geux qui ne sont pas du même rang sociale.
En Europe, on fait "marcher sa tête" et bien souvent à l'envers ; alors que l'humain c'est avant tout un corps qui bouge, un intestin qui permettent au cerveau de penser ...