Le rapport entre le gain et le volume (ou master ) dépend du matériel qu’on a à sa disposition et de ce qu’on souhaite en faire :
- peu de gain , beaucoup de master = plus de dynamique (écart entre fort et pas fort ) , plus de transparence dans le son .
- plus de gain, moins de master : moins de dynamique mais un effet d’écrétage qui ressemblerait à de la compression mais avec de la distorsion harmonique. Le son est donc moins transparent mais aussi il reflète la couleur du preamp utilisé . C’est parfois artistiquement souhaitable et parfois plus facile à placer dans un mix ….
Les preamp et consoles analogiques haut de gamme sont faits pour qu’on puisse pousser le gain et en récolter un bénéfice…..
Donc la réponse habituelle à tout : ça dépend …. ;)
renorenoreno a écrit : ↑16 sept. 2023, 14:20
Les preamp et consoles analogiques haut de gamme sont faits pour qu’on puisse pousser le gain et en récolter un bénéfice…..
Oui et à l'inverse, sur un ampli c'est le préamp qui souffre le plus du manque de qualité.
Oui , je ne me sers quasiment jamais du preamp embarqué sur les amplis …. Quand j’ai une console sous la main je passe dedans avant de rentrer dans l’ampli …sauf exceptions comme certaines têtes Ampeg dans des contextes de musique amplifiées ….
Particulièrement lorsqu’on parle de micro aériens pour sonoriser ou capter une contrebasse, la qualité du preamp est à mes oreilles aussi importante que le choix du micro …
Le gain, c’est ce qui différencie le signal entrant du bruit de l’électronique de tous les bazars d’après.
Il faut donc qu’il soit au maximum possible sans saturer ; en théorie à 0dB (enfin… +10dB selon les échelles).
Le plus fort possible, c’est sans saturer :
- Si tu as un bargraph sur ton appareil de où que tu règles le gain, tu joues le plus fort possible, et tu n’allumes aucune LED rouge.
- Si c’est un appareil analogique, tu allumes les oranges mais pas les rouges. Si c’est numérique, tu n’allumes pas non plus les oranges.
- Si tu n’as qu’un voyant « Peak », tu règles le plus fort possible sans allumer le « peak ».
Moins de gain, ce sera plus de souffle. Plus de gain, c’est de l’écrêtage (donc de la saturation chaude en analogique, ça peut être voulu, ou brutale en numérique (des craquements).
PS : comme l’a dit renorenoreno… ça permet d’éviter d’ajouter du souffle, mais ça colore le son…
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« Si quelqu'un a compris quoi que ce soit à ce que je viens de dire, c'est que je me suis mal exprimé. » -- Alan Greenspan, économiste
Phil Jones Bass Owner's Club #102
asr a écrit : ↑19 sept. 2023, 11:47
Le gain, c’est ce qui différencie le signal entrant du bruit de l’électronique de tous les bazars d’après.
Il faut donc qu’il soit au maximum possible sans saturer ; en théorie à 0dB (enfin… +10dB selon les échelles).
Le plus fort possible, c’est sans saturer :
- Si tu as un bargraph sur ton appareil de où que tu règles le gain, tu joues le plus fort possible, et tu n’allumes aucune LED rouge.
- Si c’est un appareil analogique, tu allumes les oranges mais pas les rouges. Si c’est numérique, tu n’allumes pas non plus les oranges.
- Si tu n’as qu’un voyant « Peak », tu règles le plus fort possible sans allumer le « peak ».
c'est d'ailleurs comme ça qu'on travaille avec une console : envoyer le signal sur une tranche (muté / volume à 0) , réglage du gain au max avant écrêtage, puis on dé-mute et monte le volume au seuil désiré... enfin il me semble ... moi je fais comme ça...
"La musique, c'est du bruit qui pense."
Victor Hugo
Ça c'est ce que l'on pratiquait en enregistrement analogique pour diminuer le souffle.
En enregistrement numérique c'est différent. Comme rehausser le signal n'apporte plus de souffle, la norme est de -18dB afin de ne pas trop faire travailler les convertisseurs.
Explications ici :
Lors de l'amplification d'un instrument sur scène dans un ampli, il faut savoir que le pré-ampli est la partie la moins qualitative du combo.
Donc, on met peu de gain et davantage de master.
Merci pour l’info, qui du coup rejoint la mienne :
« en numérique, on ne met pas de “jaune” (-18dB et plus) » :)
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