Amplification et enregistrement live de la contrebasse au sein d'une petite formation jazz

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frazi
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Re: Amplification et enregistrement live de la contrebasse au sein d'une petite formation jazz

Message par frazi »

Mais pour l’heure, revenons à nos moutons. Je pense avoir atteint mon objectif pour ce qui est de l’enregistrement.

Reste la question de l’amplification contenu dans le sujet de ce fil qui était "Amplification et enregistrement live de la contrebasse au sein d'une petite formation jazz", étant entendu que, en ce qui me concerne, je ne peux pas me passer d'un minimum de soutien dans cette situation, probablement en raison de la faiblesse de mon instrument, mais aussi de mes propres faiblesses.

Cette question a elle aussi été battue et rebattue dans ce forum et bien d'autres, pour autant je n'ai toujours pas trouver de réponse satisfaisante à cette question, à savoir comment parvenir à amplifier fidèlement le son de la contrebasse dans ce contexte.

Pourtant il m'est arrivé à plusieurs reprises d'entendre des musiciens jouer exactement dans les mêmes conditions, au surcroit sur mon propre matériel et avec un son très correcte de mon point de vue de spectateur (d'auditeur). Ce n'est donc pas qu'une question de matériel ou de réglage mais aussi une question de position par rapport à la l'instrument et à son enceinte amplificatrice.

Une fois seul derrière ma contrebasse, après avoir peaufiné du mieux possible mon son amplifié en me plaçant à 3 mètres devant l'enceinte posée au sol, j'ai tester plusieurs positions, en m'éloignant plus ou moins de l'enceinte et même en tournant autour. Je n'apprendrai rien à personne en disant que le son change du tout au tout d'une position à l'autre. J'ajoute quand même que, tout comme pour le son hifi ou le home cinéma, on est aussi confronté aux différents phénomènes de résonance (points chauds, etc) dûs aux réverbérations produites dans la pièce. Alors que ma corde de ré à vide émettait un son proprement envahissant, j'ai eu à me baisser pour atteindre un objet posé par terre. Le son amplifié de la corde a aussi tôt disparu, puis aussitôt réapparu dès que je me suis redressé. C'est un phénomène dont il faut aussi tenir compte.

Par ailleurs il y a un seuil d'amplification au-delà duquel le son de notre instrument subit immanquablement des distorsions. Si, pour un point donné de la pièce (lieu de perception du spectateur ou de nos partenaires de jeu), on règle le volume de l'amplification de façon suffisante sans toutefois dépasser ce seuil, en nous reprochant de l'ampli pour des questions pratiques (configuration du lieu, etc.), immanquablement nous nous retrouvons avec un son déplaisant (pour ne pas dire pourri) dû à une amplification excessive en ce point. J'ai envie de dire que le seuil d'amplification à ne pas dépasser varie en fonction de l'éloignement de l'enceinte. Autrement dit, selon moi il est impossible de produire un son amplifié qui puisse être satisfaisant pour tout le monde dans ce contexte (répétition, petit lieux, en autonomie avec son propre système d'amplification). Soit il est correct pour nous et insuffisant pour les autres, soit il est correct pour les autres et trop amplifié pour nous.

Je pense avoir trouver une solution possible à se problème en me plaçant non plus à 1 ou 2 mètres devant l'enceinte comme nous sommes souvent conduits à le faire dans ce contexte, mais à coté de l'enceinte. Dans cette position nous ne subissons plus la concentration des fréquences les plus aiguës qui électrifient notre son en raison de leur directivité, et nous subissons beaucoup moins la présence envahissantes des plus grâves. Pour notre plus grand plaisir, et pour peu que le son ne soit pas exagérément amplifié, l'articulation et le timbre naturel de l'instrument acoustique peuvent alors à nouveau parvenir jusqu'à de nos oreilles. Pour autant nous bénéficions bien du soutien de l'amplification du fait de la proximité de l'enceinte et des réflexions de la pièce. là encore il faut bien évidemment que l'acoustique du lieu ne soit pas trop mauvaise.

En résumer, il faut amplifier juste ce qu'il faut pour les autres, spectateurs et compagnons de jeu, mais éviter de se trouver dans l'axe de l'enceinte si on veut bénéficier un tant soit peu d'un son acoustique. C'est finalement assez logique ...

à suivre ...
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Dje
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Re: Amplification et enregistrement live de la contrebasse au sein d'une petite formation jazz

Message par Dje »

Juste pour foutre le bordel sur le côté "s'entendre" en situation de jeu.
Un jour un prof ( de batterie) m'a dit , es ce que tu entends les notes que tu vas jouer ?
Ca peut paraitre un peu abrupte comme ça mais en fait entendre ce que tu veux jouer dans un walk notamment ou en solo , l'intention que tu y donnes ben ça aide à faire résonance avec le son qui va sortir de ta basse.
Du coup quand je m'entends pas bien, en acoustique ou même amplifié ben j'essaye de me concentrer la dessus et ça aide pas mal.
Autre chose aussi , c'est ne pas se mettre fort à l'ampli , se sous mixer et demander au batteur de jouer à ton niveau ou si il y a un piano acoustique au volume du piano.
Bon courage :lol:
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frazi
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Re: Amplification et enregistrement live de la contrebasse au sein d'une petite formation jazz

Message par frazi »

N'étant pas adepte de la méthode Coué en matière de son comme proposé dans le message précédent, je continue ma quête du graal pour l'obtention d'un son amplifié fidèle, confortable, donnant plaisir à jouer au coté d'un batteur compréhensif mais aussi d'un piano acoustique nécessitant que la basse soit amplifiée un minimum.

Pour en revenir au seuil d'amplification à ne pas dépasser et à la position optimale de l'auditeur par rapport aux enceintes pour ne pas trop percevoir le son du piezzo, étant entendu qu'on a renoncer au micro pour éviter l'effet larsen et l'amplification du repisse des autres instruments, il avait été évoqué la possibilité d'utiliser plusieurs enceintes à bas volume dans un sujet précédent à propos du matériel proposé par Guitar Sound System. L'idée étant de rapprocher les enceintes à bas volume de ceux qui en ont besoin. Une solution tout de même peu économique, encombrante, et possiblement génératrice d'autres difficultés. Des problèmes de phases par exemple ? par ailleurs le son du piezo est en partie masqué par le son de la contrebasse acoustique tant que l'enceinte reste à proximité de l'instrument. J'imagine le son du piezo réapparait dans l'enceinte sitôt qu'on l'éloigne de l'instrument, ce qui fait qu’à multiplier les enceintes on doit se retrouver avec un son piezo qu’en même …

Autre piste : trouver le PRÉAMPLI MIRACULEUX CAPABLE DE FAIRE PASSER UNE CELLULE PIEZO POUR UN MICRO STATIQUE.
C'est l'idée qui a présidé à la mise au point du Tone Dexter par le fabriquant américain Audio Sprockets.
Le sujet a été effleuré sur ce forum ici en 2020, et de manière beaucoup plus approfondie sur Talk Bass avec pas moins de 43 pages qui comportent notamment des échanges directs avec le fabriquant qui a fait évoluer son boitier pour répondre plus spécifiquement aux besoins des contrebassistes, ainsi que des échantillons audio quelques fois très impressionnants.

L'idée est de prendre pour référence le son acoustique de votre instrument au moyen d'un micro statique et d'appliquer au signal piezo une égalisation calculée de manière à rapprocher ce dernier au plus près de celui référencé via le micro statique. Ce sont les paramètres de cette égalisation très précise, basée sur la réponse impulsionnelle résultant de la différence entre les deux signaux, qui sont mémorisés pour constituer une "wave map". Il ne s'agit donc pas d'une vulgaire modélisation, mais d'une égalisation précise calculée et stockée dans le préampli pour rapprocher le signal du piezo de celui d'un micro statique. Au final vous vous retrouver sur scène avec le son de votre micro statique dans votre enceinte, mais à partir de votre seule cellule piezo, donc sans repisse et sans larsen (du moins dans la limite de ce que votre piezo est capable de filtrer pour ce qui est du larsen).

Il est très difficile de se faire une idée précise du résultat réellement obtenu au travers des échantillons audio donnés en exemple. Ce résultat dépend énormément du soin apporté lors de la phase "d'apprentissage" (élaboration de la Wave Map), des spécifités et du positionnement du micro statique de référence, mais aussi de la manière d'émettre les signaux de références (Pizz, Arco, dynamique, etc). Le résultat dépend aussi beaucoup de la manière dont le son résultant a été capturé (sortie direct du préampli ou repris devant le HP de l'enceinte et de quelle manière …). Bref je me garderai bien de crier victoire avant de l'avoir essayé moi-même ...

Mais une chose est certaine, si on peut encore douter qu'on puisse obtenir un son amplifié totalement fidèle, tous les témoignages s'accordent pour dire que ce préampli constitue une avancée majeur dans la bonne direction, un pas supplémentaire d’une importance au moins équivalente à celui effectué quand on passe d’une impédance d'entrée de 1 kOhm à 10 mOhm sur un préampli pour charger un piezo.

Par ailleurs il semble qu'un son totalement fidèle à l'instrument acoustique et fortement amplifié ne soit pas forcément souhaitable sur scène au sein d'un orchestre. Le son éthéré de la CB manquerait de précision au point que certains en viennent finalement à mélanger le son pur du piezo avec celui du piezo égalisé par calcul. C'est d'ailleurs maintenant une possibilité offerte par ce boitier qui permet de "focaliser" plus ou moins le son, y compris en ré-injectant le son du Piezo brut.

à suivre donc …
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Melena
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Re: Amplification et enregistrement live de la contrebasse au sein d'une petite formation jazz

Message par Melena »

Salut Frazi !

J'ai été témoin il y a un an d'un guitariste qui utilisait ce préamp sur une guitare classique et j'avais été bluffé par le résultat ! J'ai tout de suite été curieux de l'essayer sur contrebasse mais face au manque d'info trouvé dessus et à la difficulté de s'en procurer un je me suis finalement démotivé.
Enfin bon, tu m'as remotivé, je vais jeter un oeil aux avis Talk Bass car c'est vrai que l'idée générale de ce préamp est géniale !
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frazi
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Re: Amplification et enregistrement live de la contrebasse au sein d'une petite formation jazz

Message par frazi »

Il n'y a effectivement que 3 distributeurs officiels pour l'UE, tous basés en Allemagne, dont Thomann.
Une toute nouvelle version du boitier était attendue jusqu'il y a quelques jours encore en raison d'une rupture d'approvisionnement d'un composant électronique. Il semble aujourd'hui que la situation soit débloquée.

Les principales modifications semblent ne concerner que le passage d'un affichage digital a un écran graphique pour permettre de délivrer plus d'information sur l'état du boitier.

Attention : pour obtenir une entrée à 10 MΩ il faut utiliser un jack stéréo dont seul la base et la pointe sont connectés respectivement à la masse et au signal (c'est l'absence de masse au niveau de l'anneau qui donne une entrée à 10 MΩ). C'est quand même dommage qu'il faille bricoler un câble pour ça. Un simple switch ou une commande numérique eut été préférable ... Vu que c'est toujours la doc du premier boitier qui sert à cette seconde version (Tone Dexter II) je suppose que ce point n'est toujours pas amélioré.

Si vous achetez un boitier d'occasion vérifiez que son numéro de série est bien > 1000, car cette option d'impédance d'entrée ajustable n'est pas disponible sur les appareils antérieurs. Il faut également charger la dernière version du "firmware" pour pouvoir bénéficier de toutes les améliorations apportées en direction des contrebassistes.
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frazi
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Re: Amplification et enregistrement live de la contrebasse au sein d'une petite formation jazz

Message par frazi »

Plus j'enquête sur le sujet et plus je me dis que le point d'achoppement d'une chaine d'amplification à partir d'une cellule piezzo se situe au niveau du préampli et de l'égalisation. Peu importe ce qui se trouve derrière. Une bonne petite enceinte active devrait faire l'affaire pour vu qu'elle ne soit pas trop lourde.

Mais quand je regarde de près les spécifications des préamplis prétendument conçus pour les contrebassistes, aucun ne réunissent l'ensemble des outils dont j'ai réellement besoin.

À commencer par une impédance d'entrée au moins supérieure ou égale à 10 MΩ :
AER Basic Performer 1 MΩ, Schertler Lafaro (ohoh !!) delux (ahah !!) 820 kΩ (hihi !!), Clarus AI 600 Ω !! (au moins jusqu'en 2019)
A part le prix, je ne vois pas très bien ce qui a pu faire la réputation de ces appareils auprès des contrebassistes qui ont besoin d'une cellule piezo ...

Ensuite l'égalisation : pour moi l'essentiel de l'égalisation c'est toujours résumé à retirer les basses boueuses ou boomy et à donner de l'air dans l'aigue pour tenter de retrouver un peu de timbre. Ça peut paraitre un peu mieux en retouchant dans le médium mais je m'en méfie à présent. En situation réelle, à volume "élevé", on a vite fait de créer des creux et des bosses en divers point du manche. Quand à la situation ridicule où on fini par trouver ça mieux quand on a baissé tous les potards, je n'en parlerai pas...

Pour moi le boomy / boueux se trouve centré sur environ 80 Hz et se règle avec un creux de quelques dB (pas plus de 3 ou 6) entre 60 et 100 Hz. Bien sûr, j'imagine que ça peut dépendre de l'instrument. Alors que dire d'un préampli qui n'offre qu'un filtre "low cut" ou d'un "low shelf" à 60 Hz (Clarus ...) pour régler mon problème au dépend de mon joli 41 Hz qui me fait croire, une fois amplifié, que je joue sur un bon instrument ?

Pour donner de l'air j'aurais plutôt besoin "high Shelf" à partir de 400-500 Hz. À quoi peut bien me servir un tel filtre à 10 Khz ou même une simple cloche dans ces eaux là ? d'autant que même avec un micro de studio, dans un mixage, au-delà de 2 à 5 kHz on ne trouve plus grand chose qui concerne la contrebasse (bon, j'ai des oreilles de 63 ans ... mais quand même). Sur le Platinium Pro Eq de Fishman nouvelle version ils ont fait l'effort de descendre un réglage de l'aigu pour les basses à 3 kHz. C'est mieux, mais je doute que ça puisse réellement m'aider à faire mon son.

Quand au médium j'ai besoin d'un ou deux paramétrique avec un réglage efficace du facteur Q. En fait j'ai besoin de 3 paramétriques. Un pour mon creux à 80 Hz et 2 pour affiner les choses entre 200 et 600 Hz. Ça n'existe tout simplement nul part. Il n'y a vraiment rien d'étonnant à ce qu'on puisse être perpétuellement insatisfait de son son amplifié dans ces conditions.

Moi aussi j'ai tenté le coup avec un égaliseur graphique 31 bandes bon marché, le DBX pour ne pas le nommé ("professionnal product", attention), dès qu'on touche 3 potards dans l'aigu on génère un bruit blanc pas possible que même mes oreilles de 63 ans peuvent percevoir sans difficulté ..., inutilisable en fait.

Bien qu'ayant travaillé une trentaine d'années dans le milieu de la micro-électronique, je serai bien incapable de concevoir le pré-ampli analogique idoine. Et puis ça couterait probablement une fortune sans pour autant être garanti du résultat. Alors je me dis qu'une solution consisterait peut-être à réunir sur une même planche un ensemble de composants du commerce. Un adaptateur d'impédance, un simple pré-ampli avec juste un réglage du niveau d'entrée et du niveau de sortie, un ensemble de 2 ou 3 égualiseurs paramétriques couvrants une plage de 40 à 2 kHz, un low filtre sous 40 hz et un high shelf capable de démarrer à 300 Hz.

J'ai vu Renaud Garcia-Fons tout simplement utiliser les plugins d'un DAW sur une tablette reprise par 2 petites enceintes actives ... et pourquoi pas ? Bon j'imagine qu'il doit falloir une tablette performante, ça ne doit pas être donné non plus (tant que j'y suis, je vous conseille d'allez jeter une oreille sur la bande annonce de son nouveau disque, coté jazz ça me semble plus que sympathique ...)

A suivre donc.

En attendant je suis passé au boyau nu (D & G) et filé cuivre (E & A) de Gilles Naturel. Je ne regrette absolument pas ce choix et c'est un régal de découvrir un nouvel instrument. Pour ne mettre personne sur une mauvaise voie, je ne prétendrais pas que c'est mieux, ni que c'est moins bien. C'est différent et incomparable. Si vous n'êtes pas près à renoncer a tout ce que vous attendez de la corde idéale, n'y allez pas. Si vous n'êtes pas près à changer de paradigme pour pouvoir apprécier les beautés subtiles d'un monde qui vous est totalement étranger, n'y allez pas. En revanche je confirme que c'est aussi un bon moyen de progresser sur la question de l'amplification "naturel", car effectivement, mis à part la corde E, le volume est sensiblement plus élevé avec ce type de cordes, et permet donc de baisser celui de l'amplification. De plus le timbre du boyau nu n'a plus grand chose en commun avec les autres instruments du groupe, son coté percussif et sourd le place dans un domaine réservé du spectre et lui permette de "percer le mix" plus facilement. La basse ne s'impose pas, mais elle est pourtant là en toute circonstance. Et ça c'est proprement magique. Le coté électrique du piezo est beaucoup moins présent. Aussi j'ai pu jouer plus fort sans que cela me dérange et les autres me percevaient beaucoup mieux. Ils ont également trouver le son plus "rond" et "chaleureux". Donc en orchestre et amplifé c'est beaucoup mieux. Après seul à la maison et à l'archet c'est sûr que ça peut en dissuader plus d'un ... une fois de plus il faut faire un choix et savoir ce qu'on veut quand on ne possède hélas qu'une seule contrebasse ... Le mien est tout fait, ce sera la musique en groupe et le boyau nu, sans archet pour le moment (mais je compte bien travailler ça) et pour un bon bout de temps je pense.

Je vous ferai un petit retour là dessus avec 2 ou 3 trucs à écouter en démo. À suivre donc ...
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