conduction solidienne dans le bassin

[gromer]

" je pense que travailler sur la confiance dans ton son, pas seulement ce que tu entends, mais aussi la conduction solidienne du son qui passe par le corps (bassin)."
dit Maryse dans la question sur la position en orchestre.

je reprends les bases de la tenue de la basse. Cette idée me parle.
là, j'ai l'impression que si on joue sol, do, fa, sib en premiere position
le sol resonne dans le bas de l'arrondi de l'éclisse et vers l'aine, le do un peu plus haut sur la hanche, puis le fa, et le Bb part dans le haut de l'arrondi qui n'est pas en contact avec le corps.

est-ce que c'est ça dont tu parles?
je pense l'inclure de façon systématique dans la partie échauffement sur l'instrument ( sensation des pieds aux omoplates, poids du bras gauche pour presser les cordes, la sensation d'impact quand je tombe vraiment sur le metronome et pas à coté...)
Comment on bosse cette sensation de la transmission du son dans le bassin?
Merci

[Maryse]

là, j'ai l'impression que si on joue sol, do, fa, sib en premiere position
le sol resonne dans le bas de l'arrondi de l'éclisse et vers l'aine, le do un peu plus haut sur la hanche, puis le fa, et le Bb part dans le haut de l'arrondi qui n'est pas en contact avec le corps.

est-ce que c'est ça dont tu parles?

Euh ... je ne suis jamais allée aussi loin Mais ce que tu fais c'est forcément ça dont il est question.
De mon côté, quand je suis sur ce chapitre, c'est + une intention, une prise en considération et une perception globale dans le travail du son. De mon point de vue, et je suppose que je n'ai pas inventé la poudre de ce côté, le son pour nous instrumentistes, ne peut être limité à "ce qui sort de mon biniou / ce qui sort de mon ampli". Impliquer le corps de manière intentionnelle dans la gestuelle, c'est à dire intentionnaliser mes mouvements dans le contact avec l'instrument je pense que ça a deux conséquences immédiates : 1) ne pas se faire mal, 2) "à bon geste, bon son".
Et de fait, intentionnaliser les parties résonantes de son bassin, y mettre un focus (parce que ça résonne qu'on y fasse gaffe ou pas, hein...) c'est augmenter la surface de contact avec son instrument, et donc augmenter sa relation au son d'un point de vue qualitatif, et donc augmenter le champs/chant des possibles.

Et quand on travail le son, on travaille le time. A un moment, on se rend compte que les deux sont intimement liés.

Comment on bosse cette sensation de la transmission du son dans le bassin?

Je pense que comme tu le fais c'est très bien puisque t'as déjà des perceptions remarquables de finesse, bien + que moi !! C'est un taf assez méditatif et contemplatif. On joue, on écoute/ressent où ça se passe dans le corps.

Mais je pense qu'il ne faut pas trop non plus s'éloigner de la chose musicale que l'on veut réaliser. Ce genre de taf peut être un moment d'échauffement, avec des notes randomisées. On joue, on écoute/ressent.
Et après, zou. Un standard (ou autre, je dis standard car on est bcp à être dans une culture jazz), lent avec le métronome, et on met un focus sur la relation de précision du time-génération du son intentionnalisé-résonnances dans le bassin/corps.

Néanmoins je me répète, je n'ai pas cherché à affiner mes perceptions comme tu le fais.

[gromer]

Et après, zou. Un standard (ou autre, je dis standard car on est bcp à être dans une culture jazz), lent avec le métronome, et on met un focus sur la relation de précision du time-génération du son intentionnalisé-résonnances dans le bassin/corps.

Et après, zou. Un standard..
Vvvoui