frazi a écrit : ↑08 août 2024, 16:46
Pas sûr que l'huile minérale soit tellement recommandable pour la peau des doigts. Alors que dire du WD40 ?! pour la prochaine fois je me suis fourni en huile d'amande, ça me parait plus prudent ...
Pour le peu qu'on en met, et ce qu'il en reste après essuyage ça ne m'inquiète absolument pas.
Et les huiles végétales (lin, amande...) peuvent aussi coller en vieillissant, rancir... alors j'essaie même pas.
frazi a écrit : ↑08 août 2024, 16:46
Dites moi, vous avez quoi comme cordes pour les faire rouiller à ce point ? Perso je n'y suis jamais arrivé, pourtant en apprentissage de mécanique générale, même remisées dans un chiffon imbibé d'huile, j'étais le seul élève à rendre des pièces rouillées ...
les miennes ne rouillent pas du tout, mais comme chez tout le monde, elles s'encrassent, même qd ça se voit pas trop, ça s'entend!
Nouveau retour d'expérience pour ce qui est "d'améliorer la sensation sur les cordes, afin que ça glisse un peu mieux", puisque c'était bien l'objectif initial de ce sujet.
La sensation de glisse soyeuse après avoir nourri mes boyaux nus à l'huile fine a assez vite disparu. Il faut dire que je pratique beaucoup en ce moment.
Aussi j'ai souhaité retrouver cette sensation sans pour autant devoir à nouveau huiler mes cordes en si peu de temps, notamment par crainte de tomber dans l'excès en encrassant mes cordes.
Alors pourquoi ne pas plutôt lubrifier ses mains ?
j'avais déjà observé Henry Texier le faire. Un contrebassiste visiblement très soucieux de son confort. Il joue très près de la touche, les pattes toutes luisantes, ce qui ne le dérange pas puisqu'il ne joue pas à l'archet ... J'avais essayer un temps pour échapper aux ampoules . Mais c'est quand même un peu gênant de devoir accéder à tout ce qui nous entour avec des mains plus ou moins grasses ...
J'ai également eu la chance de pouvoir observer Renaud Garcia Fons avant qu'il entre en scène. Pour s'échauffer il se masse les mains avec un lubrifiant. Je n'ai malheureusement pas eu la présence d'esprit de lui demander de quel produit il se servait, quand bien même l'aurais-je oser ?
Alors dans cette idée, j'ai tester quelques huiles de massage, juste sur les mains pour voir, notamment l'huile d'amande douce.
Effectivement, elle, comme les autres, laisse une sensation plus ou moins collante et je ne l'utiliserai certainement pas sur mes cordes ...
Et puis, après un énième lavage de main, j'ai essayer l'huile de monoi pure. Bingo !! j'ai retrouver la même sensation qu'avec mes cordes fraîchement nourries à l'huile fine. Ça ne colle pas, après pénétration on conserve les mains suffisamment soyeuses sans pour autant tout pourrir autour de soi. Les démanchés en contact avec la corde fonctionnent comme sur roulement a billes (attention aux dérapages ...), en plus ça sent bon et en principe c'est bon pour la peau. Peut être même que cette seule pratique suffit à nourrir les cordes en boyau nu (à voir dans le temps)
L'autre aspect intéressant de cette pratique, de ce rituel devrai-je dire, c'est qu'il nous met dans l'ambiance. On se chauffe les mains, on se concentre, on se déconnecte du monde ordinaire, on entre dans sa peau du musicien. À suivre donc ...
De la musique avant toute chose, mais pas plus amplifiée que nécessaire
Mon expérience perso c'est l'uile de coco vierge, mais faut aimer l'odeur, le résultat est interessant; je m'en vais essayer l'huile de monoï à l'occasion.
truc perso: qd en live j'ai des soucis de doigts qui "collent" aux cordes, c'est de me frotter les doigts sur les ailettes du nez (oui je sais dégueu ) quand j'ai oublié mon vieux tampon de fast fret légèrement imbibé d'huile de coco.
à une époque ou j'étais sujet à des crampes, je me massais les avant bras avec une huile (arnica ? je ne sais plus vraiment) et du coup mes mains , et mes doigts donc, étant huilé, effectivement la sensation était plutot agréable pour jouer ... Je vais essayer le monoi avant les concerts, car avec la multiplication des dates en cette chaleur estivales , les cordes et les doigts ont tendance à bien péguer ... Bon, déjà bien se laver les mains avant de prendre la basse...
"La musique, c'est du bruit qui pense."
Victor Hugo
Ha, petit bémol, au sortir de la canicule je découvre, redécouvre en fait, qu'en dessous de 25°C le monoï fige ...
Un fois réchauffé je l'ai transféré dans un petit pot à la fermeture étanche qui permettra d'y accéder une fois figé en espérant qu'il restera exploitable de cette manière à la façon d'une crème qui se liquéfiera au contact des mains.
Le monoï est une huile de coco aromatisée avec des fleures mais son parfum reste relativement discret à l'usage.
Il en faut très peu, une ou 2 goutes grand maximum.
Si le monoï n'est pas exploitable une fois figé, la vaseline est peut-être une alternative ?
A suivre donc.
De la musique avant toute chose, mais pas plus amplifiée que nécessaire