,Patrick dit que le diapason allemand demande pas mal d'adaptation
Je me suis retrouvé un jour sur un gig sans ma basse, et celle qui était présente, une belle claudot, diapasonnée à l'allemande, m'a demandé pas mal de boulot d'adaptation, surtout à partir du talon, et au passage de celui ci vers la position du pouce : tu as tout tes repères physiques décalés d'un demi-ton, et la gymnastique mentale, intéressante par ailleurs, car le seul moyen que j'avais trouvé c'était justement d'en faire abstraction et de ne penser que la note, pour te recréer une échelle de jeu, et des chemins de déplacement au pied levé eh ben pas facile, car on inscrit quand on bosse tous les jours sur une forme donnée, des empreintes (sonore, digitales, mentales etc..) et c'est celles-ci que l'on va chercher en premier lieu quand on est au jus.
Ca ne veut pas dire que c'est impossible et qu'on entend pas, mais comme je crois que tout est lié dans les mécanismes d'apprentissages et de jeu, tu conduit à droite en quelque sorte et quand tu veux passer une vitesse et ben t'ouvres la fenêtre !!, t'as une phrase ou un walk à jouer dans l'instant, t'entends et tu vises le ré corde de sol, y'a des chances que tu joues un mib.
Ceci dit en ayant le temps de s'y faire, on arrive à tout.
à plus