"phénomène psychoacoustique qui fait qu'on entend trop grave les notes dans le suraigu"
si on considère la physique du son, le signal, le ondes, notre tempérament égal une particularité arithmétique. Comme expliqué par Maryse lorsqu'elle évoque les tempéraments inégaux, et ou le tempérament égal.
Pour un instrument comme la contre, le violon, l'alto, le cello, cela n'a pas beaucoup d'incidence puisque avec de l'entrainent peut jouer un tempérament (ancien) inégal, il suffit d'adapter le toucher du doigt sur le point de contact de la touche. Mais cela demande un sacré entrainement, et il est difficile de jouer le matin avec un tempérament Vallotti et l'après midi un tempérament égal ...
C'est surtout pour le clavecin, le piano et l'orgue qu'il faut accorder et choisir par avance un type de tempérament, avant que de jouer.
Enfin la phrase en question (que je ne suis pas certain de comprendre) exprime le fait que les notes aigues ne correspondent pas aux multiples mathématique X2 de la loi de la physique ...c'est ça ? si c'est ça, c'est bien normal et déjà expliqué . Il n'y a pas vraiment de raison psychoacoustique, il y a un canon culturel, et rien d'autre.
pour info voici quelques liens pédagogiques
https://youtu.be/cTYvCpLRwao?si=7COLIV8ixOFRdi4E
https://www.youtube.com/watch?v=J-dawnHeH5I
Pour la blague apprise ado cours d'histoire de la musique.
Dès les années 50 l'Unesco ( organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture) a mis en place un programme consistant à envoyer des profs de chant choral en Afrique de l'ouest, dans certaines régions les chanteurs étaient incapables de reproduire les intervalles des chansons de manière "juste". Le plus délicat était le demi ton, car il était pour nombres de chanteurs très difficile à reproduire. Il s'agissait de peuples qui avaient exclusivement des chants basés sur des échelles pentatoniques, alors donc les intervalles occidentaux étaient très difficiles à apprivoiser par les chanteurs de région d'Afrique en question.
