bromius a écrit :Moi j'ai été très déçu au début (Ischell repris directement dans la sono de la salle) mais l'ingé ça lui allait parce que le système est en effet relativement étanche aux effets larsen (il ajoutait cependant un micro dynamique et mixait le tout). N'ayant que ce micro sous la main, pas d'ampli potable à la maison et des dates qui se profilaient (au même endroit), je l'ai gardé
Bonjour cher Bromius,
Je ne sais pas si on a communiqué directement sur les problèmes que tu as rencontré mais je ne crois pas.
C'est marqué dans la notice : Surtout, n'hésitez pas à nous contacter pour toutes questions relatives à la pose ou si vous n'êtes pas complètement satisfaits du son.
Je le redis encore, n'hésitez pas !
Je sais que ce n'est pas bien mais je ne vois pas tous les posts de onf passer...
Dans quelles conditions as tu fais ta recherche ? Dans une sono directement ?
bromius a écrit :mais depuis que j'ai essayé le DPA 4099 et que j'ai acheté sa copie, le T-Bone Ovid System CC100, j'aurais tendance me dire que j'ai dépensé 250 € pour rien. J'ai aussi depuis peu un super combo, le SR Technology BB300, tellement cool qu'il parvient à lisser certains défauts de l'Ischell. En gros sur ce combo l'Ischell fait le boulot d'une cellule, et je me dis qu'il pourrait me servir dans des situations ou la repisse serait trop forte avec l'Ovid, ou alors pour ajouter des dynamiques éventuellement (quoique l'Ovid seul suffit largement pour ça).
Si le Ischell fait le boulot d'une cellule avec plus de rondeur et de réalisme que les autres, c'est déjà pas mal. Il ne repisse pas.
La pose est fondamentale et je pense pouvoir dire que tant qu'on a pas trouvé l'équilibre du son et une fidélité remarquable et donc la satisfaction, c'est qu'on est pas tout a fait là ou il faudrait. Je pars du principe que les essais se font sur un ampli le moins coloré possible et de qualité. Effectivement, comme le rappelle Dad, le micro contact Ischell est sensible à l'amplification qui le suit. Il faut avoir à l'esprit que ce n'est pas une cellule piezo mais un micro. je crois avoir vu que tu utilisais un ampli pas très adapté, essaie le Ovid dedans pour voir...
bromius a écrit :Maryse, effectivement certains emplacements sont pires que d'autres. Mais le point G un fois atteint ne délivre pas l'orgasme attendu, seulement un bon boost qui, envoyé vers un bon ampli, peut faire l'affaire dans certains cas. Sur le BB300, même bien étanche, Ischell finit par vrombir lorsque les potards dépassent 1h. Ce n'est donc pas un piezzo inerte. Il y a qqchose d'instable dans l'Ischell que je n'arrive pas à décrire, vraiment gênant pour l'instrumentiste (une sorte de manque de définition de la fréquence produite) mais que le public ou même certains collègues musiciens ne discernent pas forcément. Tout de même au crédit de l'Ischell de la rondeur et du réalisme qu'on ne trouve généralement pas dans les cellules.
Le placement sur une contrebasse est des plus sensible. L'affinage de la pose se fait sur 2 ou 3mm sur une zone qui couvre peut être 30cm en terme de fortes résonances. Pour mieux comprendre, sur un violon par exemple la pose est très facile parce que la zone est de 4cm carré peut être. Sur une contrebasse l'équivalent pour avoir cette facilité serait un micro Ischell de 20cm de diamètre

Certains placement sont donc très largement pire que d'autres. Lorsque c'est le musicien qui le pose comme dans la plupart des cas, si il n'a pas la chance de tomber sur la position standard dès les premiers coups, il doit faire un travail de recherche. Tous les micros ou cellules de contact qui n'ont pas de placement défini comme dans le chevalet nécessitent cette recherche. Il faut donc avoir cette notion à l'esprit lorsqu'on achète un micro de ce type. Ce qui suit est donc pour eux.
Il faut faire ce travail posément (pas sur une scène à la balance, il vaut mieux éviter

) avec un matériel adapté, il faut être cohérent dans la chaine d'amplification et penser que c'est un micro et non une cellule. Il faut avancer en prenant des photos ou en faisant des dessins et en notant le ressenti.. Il faut faire la technique décrite plus haut avec un appui léger pour commencer, écouter le timbre, ré-appuyer un peu, réessayer.
Il faut essayer de comprendre son instrument, (c'est intéressant!

) Et aussi ce nouveau mode de prise de son.
Tout se joue avec la position de l'âme. J'ai représenté la zone à couvrir avec une âme basse (rond blanc) sur la photo. Si elle est près du chevalet, cela réduit la zone et augmente la rapidité des changements.
La position du micro sur la photo représente la position par défaut avec une âme proche du pied de chevalet.
Il ne faut pas trop s'approcher de l'âme le son devient dur. (Trop de rigidité de la zone)
L'équilibre des dynamiques se trouve du haut (collé au pied) à aller vers le bas. (Des vibrations des cordes émises par le chevalet à l'âme qui les stabilise et en permet la diffusion à tout l'instrument)
L'équilibre du timbre se trouve du centre du chevalet à aller vers la gauche. (Des fréquences graves les plus fortes entre le pied et l'âme à un équilibre qui se fait avec l'élargissement de la zone vers le centre de la cb)
L'équilibre de compression se fait avec une pression sur le micro qui reste généralement très faible à faible. (Les fortes fréquences graves ont besoin d'espace, par comparaison, sur une lame de balafon il faut pratiquement toucher)
L'atténuateur de basses sur le pré-ampli a un grande importance également. Je préconise de faire la recherche en le positionnant sur 360Hz. Une fois le meilleur équilibre trouvé, si l'ampli semble bien encaisser les basses, on peut tenter 180Hz ou même Flat. D'après les retours que j'ai eu et ce que j'ai pratiqué et entendu, cela n'a été possible qu'avec des HP de 12. La position 360Hz n'enlève rien à la qualité dans les autres configurations.
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