Salut ! Ca fait un moment que je ne suis pas venu me balader par ici, alors j'en profite pour vous passer un p'tit bonjour !
J'ai parcouru ce sujet rapidement, et c'est une expérience qui me parle !
Django, comme toi je suis un musicien (pour ma part saxophoniste) qui s'est mis à la contre un peu sur le tard (ça va faire 4 ans bientôt) et de manière à la fois autodidacte et un peu empirique.
Et comme toi j'ai très vite eu envie de sauter pas mal d'étapes... et jouer !
Après tout, je connais les grilles, l'harmonie, le langage du jazz - vu que c'est mon métier - et je sais ce que je veux entendre sortir de ma basse.
...et bien sûr j'ai connu quelques galères dues à une mauvaise posture et pas mal de mauvaises habitudes
Alors j'en ai certainement encore mais maintenant je me sens confortable sur l'instrument (enfin derrière !) sans me faire mal.
Pour ma part, mon annulaire gauche avait tendance à s'écraser sur la corde, avec au bout d'un moment la dernière phalange qui pliait dans l'autre sens, le pouce trop écrasé sous le manche - donc démanchés "en force"- ainsi qu'un début de tendinite ...au coude droit ! Mon poignet droit était trop tourné vers la gauche, j'ai dû repositionner la main droite un peu plus parallèle aux cordes pour régler le problème. Et globalement une mauvaise position du corps par rapport à l'instrument.
Comme je n'ai pas de prof, j'ai glané quelques conseils auprès des différents contrebassistes que j'ai croisés, et j'y suis allé au feeling.
Feeling est le mot important : il est fondamental de se sentir vraiment confortable.
Comme toi j'ai énormément travaillé au début, et j'ai dû ralentir un peu (ou même beaucoup) ce qui a été tres profitable en fin de compte.
Déjà, ça laisse le temps de prendre du recul et assimiler plein de choses.
J'en ai profité pour travailler les gammes (et les schémas de Maryse) en mentalisation, c'est à dire en visualisant sans l'instrument les doigtés, positions et déplacements, en essayant de les entendre intérieurement bien sûr, et en tentant d'en avoir le ressenti physique.
Vraiment efficace, bien que pas facile, c'est aussi ce que je pratique pour le sax.
Du coup, petites sessions de travail, je me suis beaucoup concentré sur la respiration et la détente générale, souvent en impro libre ou juste dans une tonalité, histoire de ne pas avoir à penser à 50 trucs en même temps.
Et bien c'est infiniment mieux, je me sens beaucoup moins prisonnier de l'instrument, et en travaillant 3 fois moins je progresse beaucoup plus tout en étant confortable.
Tout ça pour dire que parfois c'est vachement bien de revoir les enjeux à la baisse ! Qui veut aller loin ...