Cette année, c'était Orphée aux enfers d'Offenbach avec l'orchestre symphonique du Conservatoire de musique et d'art dramatique d'Aix-les-Bains et l'Atelier d'art lyrique du Conservatoire de Chambéry, au Théâtre du Casino Grand Cercle. C'est un peu pompier mais pas si facile que ça en à l'air. Notamment pour suivre les chanteurs et coordonner les ralentis.
Encore un bien beau spectacle, et un vrai plaisir de jouer en orchestre symphonique.
Le "French Cancan", qui s'intitule en réalité Galop Infernal me rappelle une blague sur les contrebassistes.
"Un élève arrive à son premier cours de contrebasse, le professeur lui apprend le sol. Sol sol sol, sol sol sol...
Le deuxième cours le professeur lui apprend le ré. Ré ré ré ré, ré ré ré...
Le troisième cours le professeur lui apprend le la. La la la, la, la, la...
Le quatrième cours l'élève est absent, le professeur appelle ses parents pour savoir ce qu'il se passe. "ah oui, désolé, il ne sera pas présent aujourd'hui, il fait son premier cachet."
Orphée aux enfers
Orphée aux enfers
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
Tu vois Tuco, le monde se divise en deux catégories... Ceux qui ont un pistolet chargé, et ceux qui creusent. Toi, tu creuses...
Re: Orphée aux enfers
j'aurais parié qu'au 4° cours il aurait fait do do. 
ou bien "Mi heu" comme l'ami Bayerou
ou bien "Mi heu" comme l'ami Bayerou
De la musique avant toute chose, mais pas plus amplifiée que nécessaire
Re: Orphée aux enfers
Cette année je goûte à nouveau moi aussi au plaisir de l'orchestre.
J'ai eu la chance de participer au projet Viva l'Orchestra organisé par Marc-Olivier de Nattes à la Maison De La Radio (je recommande vivement cette expérience extraordinaire, les inscriptions pour 2025, tous âges tous niveaux, sont ouvertes dès à présent).
Chaque pupitre (pas loin d'une dizaine pour les contrebasses) est encadré par 2 ou 3 musiciens de l'ONF.
Quand nous avons joué le Galop Infernal, la contrebassiste de l'ONF placée juste devant moi, qui a dû le jouer 1500 fois au cours de sa carrière, s'est mise soudainement à décoller les pieds du sol assise sur sa chaise et à pédaler comme une folle au rythme du galop un pied de chaque coté de l'instrument. Chaque fois que j'entends ou qu'on évoque ce galop, cette image désopilante me revient.
J'ai eu la chance de participer au projet Viva l'Orchestra organisé par Marc-Olivier de Nattes à la Maison De La Radio (je recommande vivement cette expérience extraordinaire, les inscriptions pour 2025, tous âges tous niveaux, sont ouvertes dès à présent).
Chaque pupitre (pas loin d'une dizaine pour les contrebasses) est encadré par 2 ou 3 musiciens de l'ONF.
Quand nous avons joué le Galop Infernal, la contrebassiste de l'ONF placée juste devant moi, qui a dû le jouer 1500 fois au cours de sa carrière, s'est mise soudainement à décoller les pieds du sol assise sur sa chaise et à pédaler comme une folle au rythme du galop un pied de chaque coté de l'instrument. Chaque fois que j'entends ou qu'on évoque ce galop, cette image désopilante me revient.
De la musique avant toute chose, mais pas plus amplifiée que nécessaire
Re: Orphée aux enfers
Ca fait plaisir Frazi que tu aies pris goût à l'orchestre symphonique, pour moi ça a été 6 années de bonheur. Les toutes premières notes que j'y ai joué au sein de l'orchestre ont été déconcertantes autant par l'extraordinaire surprise que par l'intensité que ça m'a procuré. Gravé à jamais. Je n'attends aujourd'hui plus que le moment où je pourrai revivre ça. Pour l'instant je suis un peu perdu dans la Loire mais plus pour longtemps.
En tout cas ça à l'air génial cet événement que tu décris.
En tout cas ça à l'air génial cet événement que tu décris.
Mystère et boules de gamme !
Re: Orphée aux enfers
Oh je ne sais pas si on peut dire que j’ai pris goût à l’orchestre. Dès le départ j’ai aimé toutes les facettes de l’instrument.
Cette année je retrouve un orchestre que j’ai abandonnée il y a une dizaine d’année pour pouvoir consacrer plus de temps au jazz.
Entre temps j’ai eu la chance de participer une fois à Viva l’Orchestra.
Pour moi jazz et pizz ou orchestre et archo sont les 2 faces complémentaires d’une même pièce. L’une ne peut pas aller sans l’autre.
Le seul problème pour un type aussi besogneux que moi est de trouver le temps de faire les 2 simultanément …
Je ne désespère pas y arriver un jour.
Cette année je retrouve un orchestre que j’ai abandonnée il y a une dizaine d’année pour pouvoir consacrer plus de temps au jazz.
Entre temps j’ai eu la chance de participer une fois à Viva l’Orchestra.
Pour moi jazz et pizz ou orchestre et archo sont les 2 faces complémentaires d’une même pièce. L’une ne peut pas aller sans l’autre.
Le seul problème pour un type aussi besogneux que moi est de trouver le temps de faire les 2 simultanément …
Je ne désespère pas y arriver un jour.
De la musique avant toute chose, mais pas plus amplifiée que nécessaire
Re: Orphée aux enfers
Personnellement, je suis inscrit dans un conservatoire communal et je suis dans un ensemble jazz, genre petit combo, et à l'orchestre symphonique. 2 répétitions par semaine, des concerts réguliers, la contrebasse reste bien ouverte avec l'alternance des pratiques, l'une permet de progresser dans l'autre et vice-versa. Don Giovanni l'an dernier, Orphée cette année, des répertoires qui ne sont pas joués si souvent pour des orchestres amateurs.
J'ai été drafté dans un groupe de jazz. Ça a duré deux mois. Entre les caprices des uns et des autres, des arrangements et un répertoire valorisant peu la contrebasse. Du genre : "On a fait tous les arrangements, voilà ta partition". OK, euh, c'est une partition pour piano..."."oui, bah tu joue les basses du piano..."
Tant pis pour les cachetons à 300 €. Pas besoin de ça en ce qui me concerne. Et vive le plaisir.
J'ai été drafté dans un groupe de jazz. Ça a duré deux mois. Entre les caprices des uns et des autres, des arrangements et un répertoire valorisant peu la contrebasse. Du genre : "On a fait tous les arrangements, voilà ta partition". OK, euh, c'est une partition pour piano..."."oui, bah tu joue les basses du piano..."
Tant pis pour les cachetons à 300 €. Pas besoin de ça en ce qui me concerne. Et vive le plaisir.
Tu vois Tuco, le monde se divise en deux catégories... Ceux qui ont un pistolet chargé, et ceux qui creusent. Toi, tu creuses...
Re: Orphée aux enfers
Qu'est ce que je te comprends.Sly a écrit : ↑06 févr. 2025, 19:02 Ça a duré deux mois. Entre les caprices des uns et des autres, des arrangements et un répertoire valorisant peu la contrebasse. Du genre : "On a fait tous les arrangements, voilà ta partition". OK, euh, c'est une partition pour piano..."."oui, bah tu joue les basses du piano..."
Tant pis pour les cachetons à 300 €. Pas besoin de ça en ce qui me concerne. Et vive le plaisir.
Mystère et boules de gamme !