c'est tout à fait possible et réalisable ... cela se fait à l'école : on code un rythme une mélodie ou autre sur une pseudo-portée très simple et très lisible avec un code crée pour l'occasion et sa fonctionne. Cela permet de rejouer une mélodie à loisir en groupe ou autre. C'est une démarche intéressante puisqu'on justifie le solfège par une mise en situation. Le fait de créer ce code en groupe est une mise en situation de recherche tout à fait pertinente.Patrick MANET a écrit : on trouve une utilité à connaitre une notation possible et l'intérêt du solfège s'impose et donc s'apprend bien plus facilement vu qu'il y a motivation.
J'ai souvenir de cours de solfège lorsque je faisait du violon : aucune clarté (cognitive ou autre), ni projet ... rien ... bref j'étais enfant et ne comprenait pas très bien ce que je faisais ... si, je savais qu'il fallait faire du solfège ... mais pourquoi ?... je devais dire les noms des notes que la prof jouait au piano (les connaissais-je seulement ?) ... c'était séparé des cours de violon ... qui n'était pas forcément mieux ... une fois en rentrant la prof m'avait dit qu'un violon ça s'accordait (savais-je le faire ?) Bref ... j'ai abandonné ...
Il est vrai que la représentation ou le schéma corporel est a prendre en compte. De même que la représentation de l'espace. Plus les enfants sont jeunes plus cette représentation est élémentaire et accentue les difficultés de mouvement et d'appropriation de l'instrument.Maryse a écrit :le rapport au corps devient plus conscientisé et volontaire
Maintenant , le fait qu'un instrument 1/16 sonne moins bien ou qu'un enfant joue sur un violoncelle ne me semble pas problématique. J'ai souvenir d'avoir pris des cours de tennis a 6 ans avec des raquettes sans tamis (du bois) et des balles en mousse (on adapte l'équipement au gabarit). Il faut également adapter la technique instrumentale aux possibilités physique d'un gosse : la tenue de l'instrument, l'empreinte, etc., doivent être reconsidérées et évoluer au fil de l'âge (avec la durée des morceaux ...) ... c'est normal ... il ne s'agit pas d'imiter un adulte en plus petit.
En toutcas, j'imagine que la tâche doit être rude car tu dois, comme cela a été évoqué, y ajouté une différentiation permet de palier aux difficultés de chacun, les savoirs et savoir-faire des enfants d'une même tranche d'âge sont évidemment différents.
Néanmoins la mise en place d'atelier ou de cours est un challenge qui semble passionnant et si cela ne te dérange pas essaies de nous tenir au courant !