vavou a écrit :
Je me souviens avoir assité à un cours autour de la musique médiévale et chant grégorien; où on nous parlait d'ouvrage de théorie musicale rédigé par des savants ecclésiastiques qui indiquaient que chaque notes faisait vibrer une partie de la boite crânienne. Ainsi le notes avait chacune une zone géographique définie sur notre tête.
on a du essayer de ressentir ça...je me souviens surtout d'une franche rigolade....
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Ben... ça me semble pas délirant. C'est peut-être juste une question de vocabulaire. A la fin d'une sesssion de zazen, on chante un texte en sanskrit. Et on peut ressentir les vibrations à differents endroits, poitrine, gorge, nez, un coté de la tete, vers le front ou l'arriere de la tete...
Vous connaissez la blague:
le maitre demande " qu'est-ce que le zen?" Le disciple part sept ans mediter en montagne, revient et dit " maitre, le zen c'est le zen". " Bavard!".
Je n'ai jamais eu d'explications sur ce chant. Ce qu'il y a de sûr c'est qu'il se passe des choses dans le corps et dans les emotions, que les vibrations, dans ce cas à la fois celles que tu produis et celles emises par les autres ( et ça depote!).
Le chant dans ce contexte vise à equilibrer la circulation de l'energie. Ca ne se codifie pas necessairement en notes " objectives" comme le fa diese sur ton piano mais il y a surement moyen d'observer ça en termes d'hertz, de
variations d'une vibration.
Et, oui, les vibrations impactent le corps et les emotions. Qu'est-ce que ça vous fait quand vous vous trouvez devant une grosse enceinte qui pulse des graves à donf? Ou quand un ensemble de ukes vous fait " mal aux dents"?
je crois que le travail de Patrick est fondé la dessus. Comme une sorte d'acupuncture sonore. Et que tu joues peut-être Gm, un accord et pas une note, pcq intuitivement "c'est là que ça coince", sans doute à travers l'experience des resonnances de gm dans ton propre corps. Par rapport à ce que tu as perçu du petit, au niveau visuel, tactile, auditif,kinesthesique, peut être olfactif. Ca va vite dans le cerveau et on n'en est pas consient. Il pourrait y avoir les neurones miroirs impliquées dans l'affaire, l'empathie...une perception multimodale.
On est aussi dans un contexte therapeutique. Bienveillant. On peut filer la métaphore, un acte d'amour, la CHARITE, au sens fort. De la même chair, de la même glaise ou poisson chat dont on est tous issus. Ce qui expliquerait que ces recherches/ pratiques, se soient developpées dans le contexte de monastères de tous ordres. Ou dans le chamanisme. Pratiques de l'ascèse qui ouvrent la sensiblilité.