méthode Rollez

[olive]

Salut Woody,

Le vol 1 de chez Rollez n'est pas lié au deux autres (tout comme le 4 moins connu), je veux dire par là qu'il n'y a pas de chronologie à respecter.
Les vol 2/3 fonctionnent ensemble juste dans dans le sens ou ils proposent les même exercices, avec une octave supplémentaire pour le 3.
Les doigtés te sont donnés en haut de chaque page, le N°1 est le plus usuel, et il n'est pas besoin d'avoir une connaissance plus avancée que ça pour s'y atteler, les chemins proposés par Rollez fonctionnent différemment de Nanny par ex, ça c'est sûr, et sont accessibles aux débutants dès un an de basse, voire moins car on peut l'adapter sans le passage du pouce.

Ce sont vraiment des cahiers d'exercices, ils ne proposent pas d'études dans "le style de", c'est une autre approche, la musique il faut aller la chercher "ailleurs", dans le répertoire pour contrebasse, ou adapté pour.

Me concernant, et venant de cette école, je trouve ça très efficace, à coupler plus tard avec certains exercices développés par Petracchi,(chromatique et semi-chromatique en position du pouce).

à plus

[olive]

Je ne pourrais te répondre concernant le vol 1 je n'ai gardé que le 3.

Rollez dans mon cas ne fût associé à aucune autre "méthode" (Papier/édité) que celle mise en place par mon prof durant ses cours.
C'est quelqu'un qui vient de l'école Rollez/Pasquier etc.., et quand il a affaire à des élèves adultes, on attaque Rollez quasi immédiatement, (dans mon cas comme dans beaucoup d'autres ayant une histoire auto-didacte (en jazz) avec la contrebasse), je suis resté 4 mois sur la gamme de Do majeur, avec toute les déclinaison possible des exos, ça a commencé à me mettre sérieusement la main en place.
En parallèle, j’eus à jouer une petite pièce de de Haendel (souvenirs, souvenirs, ).
Quand il enseigne aux enfants, il bosse avec des bouquins de JL Dehan et d'autres dont je ne me souviens plus.

Donc Rollez n'est pas une méthode de "contrebasse" au sens didactique du terme, mais plutôt une forme de pensée pratique dans la construction de chemins mélodiques et harmoniques associée fortement à la méthode de celui qui enseigne.
Dans notre classe de contrebasse, par ex, nous n'avons jamais eu à se poser la question des positions, comme tu l'évoques, pour moi c'est assez étranger à mon apprentissage, on parlait plutôt en terme de forme de main et de chemin sur la basse.
Très rapidement l'aigu est abordé, puis se fait un retour sur le grave qui est bien plus dur à maîtriser d'un point de vue de la justesse.
Et surtout une très grande place à la compréhension de ce foutu bazar en bois ou carbone qui déstabilise sérieusement l'ensemble du bonhomme !!, mais qui est tellement essentiel dans la compréhension de notre biniou (ça c'est vraiment une conviction perso) et qui au bout d'un moment, quand il commence à être un peu maîtrisé demande vraiment à la main gauche de fonctionner correctement.

Bien sûr tout se fait en fonction de chaque individu et bizarrement sont sortis de là peu de professionnel du classique,
mais des gens comme Thomas Bramerie ou bien Rémi Vignolo..

à plus

[Maryse]

Dans notre classe de contrebasse, par ex, nous n'avons jamais eu à se poser la question des positions, comme tu l'évoques, pour moi c'est assez étranger à mon apprentissage, on parlait plutôt en terme de forme de main et de chemin sur la basse.

Même prof, idem. Les positions souvent invoquées est un truc que je n'ai jamais appris. Je trouve que le Rollez fait bien ouvrir le manche dans sa dimension mélodique, on suit un chemin (ici des gammes ou arpèges ou tout autres exos issus de ) qui va d'un point A à un point B, peu importe une "position" qui sectionne beaucoup le manche en tronçons, avec la difficulté ensuite de relier les tronçons. Cela dit, dans le vol2, les gammes sont sur 2 octaves, rien n'empêche de les faire sur 1 octave.

[olive]

ben alors c'est pt'être que pour nous zôtres zumains contrebassnoïde à 5 doigts il n'y a pas 12 millions de placement sur une planche d'ébène
à plus