Souhaitant m'y remettre et après une période de prospection sur LBC, chez le Luthier du coin (Le Gouic pour ne pas le nommer), ainsi que quelques heures passées à tripoter à titre de comparaison les grands mères d'anciennes connaissances ayant bien voulu se prêter au jeu, j'ai donc jeté mon dévolu sur une contrebasse que j'imagine chinoise, tout en CP, dénichée sur le bon coin pour un prix plus que correct.
Ayant un gros penchant pour la lutherie et quelques familiarités avec le travail du bois (voir ma présentation), j'aimais bien l'idée de trouver un instrument à "bricoler".
J'avais donc dès le départ dans l'idée de ne pas la laisser dans l'état, ne serait-ce qu'en raison du fait que son chevalet allait visiblement avoir besoin d'un remplaçant (raboté et rapiécé de toutes parts, et malgré tout trop bas).
Au début j'envisageais juste de lui rajouter des molettes, mais de fil en aiguille j'ai commandé chez Thomann (oui je sais, ça ne fait pas très luthier) une ébauche qui en étant déjà équipée afin d'y aller par étapes et d'avoir un second chevalet au cas ou ça se passe mal.
En attendant ma commande je n'ai pas pu m'empêcher de reprendre un peu l'épaisseur et la largeur du manche, beaucoup plus ergonomique désormais (en tout cas plus à mon goût), et dans la foulée de décaper la touche.
En effet, en rabotant les côté pour lui donner une largeur plus raisonnable (le manche était très large) j'ai bien vu qu'elle n'était pas noire, et j'ai eu l'agréable surprise de trouver ce que je pense être du palissandre sous la vilaine couche de quasi peinture sensée faire croire à de l'ébène (je trouve cette manie ridicule, c'est pourtant beau du bois naturel
...).Fil et aiguille s'en mêlant à nouveau, j'en suis venu à faire des essais de retouche du chevalet en prévision de la préparation du remplaçant, et là je me suis rendu compte que le creux de touche était vraiment trop marqué sur les cordes D & G (presque 4 mm).
J'ai donc ressorti rabot et racloir, et diminué un peu l'épaisseur du bas de touche afin de rendre cela plus raisonnable.
Dans la foulée, ayant également commandé (ben oui, c'était Noël
!) un cordier en poirier pour remplacer la vilaine pièce de métal anguleuse montée d'origine, j'ai dons aussi procédé au remplacement de ce dernier.Tout cela par étape, afin d'isoler les paramètres et ainsi mieux me rendre compte des changements apportés.
Voilà où j'en suis, la suite va constituer à mettre en forme le nouveau chevalet, et j'avoue à la fois me languir de tester le résultat final et appréhender le moment où la messe sera dite et ou je saurais donc enfin si cette basse aura ou non gagné au change !
...à suivre donc
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