Je me fais coacher par chat gpt

[Django]

Bonjour,

J’ai testé Chat GPT en lui demandant des conseils generaux concernant la musique, concernant des choses plus précises aussi.

Bon, autant chat gpt et l’IA en general va changer beaucoup de choses dans le monde du travail, autant je ne suis pas très convaincu concernant l’enseignement de la musique.

En fait l’IA est excellente pour faire les devoirs d’un enfant en 3e autant à partir du moment où il faut raisonner, il est vraiment pas bon du tout.

Et puis même quand tu lui demandes un truc relativement simple comme « quel doigté pour jouer au clair se la lune » il est capable de te répondre « sur la corde la plus aigu, la corde de Ré, il faut jouer la 8e case »… enfin bon complètement à coté de la plaque.

Quand on enseigne, il est très important de connaître ses limites et de savoir le dire à l’apprenant, ce qu’une IA est incapable de faire.

Une IA conversationnelle comme Chat gpt est un outil qui peut faire gagner du temps à un expert.

En aucune cas, une IA ne peut remplacer un expert. Elle va remplacer des débutants.

Par exemple les developpeurs ont du souci à se faire... Mais il faudra toujours un bon developpeur qui passe derriere pour débuguer.

Les profs de contrebasse, eux, peuvent etre sereins !

[Django]

C'est drôle que tu mentionnes l'archet pour Scott lafaro. Je ne me rappelle pas l'avoir entendu jouer avec l'archet.



Je m'excuse pour la confusion, vous avez tout à fait raison. J'ai mal compris et confondu Scott LaFaro avec un autre contrebassiste, Dave Holland

Cela illustre parfaitement ce que j ai dit précédemment. Pour quelqu’un qui sait déjà et qui n’aura plus qu’à corriger quelques points à la marge, c’est un outil génial.

Mais pour quelqu’un qui ne connait pas le sujet, l’IA peut l’envoyer sur des pistes toutes pourries, voir faire des contresens.

Je pense qu’à l’école ça peut faire des dégâts.

[asr]

Par exemple les developpeurs ont du souci à se faire... Mais il faudra toujours un bon developpeur qui passe derriere pour débuguer.

Bof. C’est pareil avec une équipe de développeurs et un chef de projet, le résultat est tout autant aléatoire…

Ne sous-estimez pas la 3e révolution industrielle, celle en cours, la révolution du tertiaire. l’IA, pardon, l’aggrégateur statistique de données, est bien plus qualifié qu’une équipe offshore pour produire des documents et des textes à la con par paquet de 2GiB. Il _va_ y avoir un krach lié à cette robotisation.

En revanche, les métiers à haute valeur manuelle, tactile ou empathique ne sont pas impactés : l’IA n’est pas faite pour avoir de l’empathie ; les développeurs (et autres bureaucrates) non plus.

Hors-sujet

Plus que jamais il est important de prévoir des plans B, hors industrie du numérique, pour palier à la dégradation et l’enfermement à prévoir de nos comportements et de nos possibles numériques (le fameux « je comprend, mais je ne peux pas, c’est l’ordinateur » des années 80 porté à la puissance ordinateur quantique).
Ce n’est pas du pessimisme ou un quelconque « ça va pêter » de bord de zinc ; c’est une certitude d’un professionnel du numérique, qui doit gérer ce type de problèmes au quotidien ; aussi sûrement que la température va grimper, l’eau se raréfier, et les dictatures se multiplier.
N’oubliez pas que l’« intelligence » artificielle n’est que le produit de la bêtise ordinaire d’humains développeurs, chefs de projets et commerciaux, transformés en algorithmes, et alimentés par les discours de café du commerce de la totalité de l’œuvre de Twitter et Facebook…

Les propos, juste à côté, de Renorenoreno vont dans ce sens : il y a de l’extra-verbal dans la musique (spoiler alert !) et dans sa relation à l’instrument, et bizarrement l’« IA » n’y connait rien, car elle n’a pas été fabriquée pour.

/NTK « Si votre ordinateur vous bat constamment aux échecs, essayez à la boxe. »

[olive]

@ ASR
passionnant de te lire
Kubrick était un sacré visionnaire..
Ce sont des réflexions qui se posent car notre quotidien est sensiblement impacté par, je n'ai pas de mot précis, disons "évolutions techno/numériques"
De mon cote j'entame une sorte de virage lié au boulot (contrebasse), à l'état de mon corps physique après 20 piges sur les routes, à l’age qui pour l'instant ne recule pas.
Alors les projets se modifient, la contrebasse suit, et la numérisation du monde abat sans cesse ses cartes,
Créer un site aujourd'hui pour bosser (vitrine) has been total, dans les réseaux une hiérarchie s'est également installée, il est nécessaire de communiquer sur le présent, parai t’il juste ça, la question du sens ? on s'en fout ça n'a pas de sens que d'en avoir
Ex : on continue depuis plus de quinze ans un trio, (souvent à 4 ou à 2 ça c'est dur pour une IA ! ) qui joue du Brassens,
depuis l'an passé on a fouillé et mis en lien, la relation qu'avait Georges avec ses pairs, avant et après, du coup on se retrouve à chanter des textes écrit sur des compositions de Django, pas pas par Brassens, lui avait l'oreille sur le jazz, des textes de Perret, qui a commencé en faisant les premières parties de Brassens, Higelin, Vian, etc
Tout cela fait sens et s'explique aisément dans l'histoire et dans nos choix pour créer un tour de chant.
Un groupe
Un premier opus
Un second
15 ans de vie
Jusque là tout va bien
Le jeune homme qui se propose d'entreprendre notre communication, zappe le groupe et son histoire, le premier opus et ne considère que le second car il est actuel
Y parait que c'est comme ça que ça marche
L’existant commence ou s’arrête ce qui l'a crée
Assez incroyable non
Son boulot est complètement déconnecté du réel, celui qui nous compose, celui des éléments, et là je rejoins ASR à xmille %, continuons à utiliser nos mains (ailleurs que sur un clavier) pour mettre de la vie autour de nous, et surtout pour appuyer sur off.

A plus

[Leptimo]

[Django]

Je pense que chaque innovation majeure est à la fois une merveille et une horreur.

La machine à vapeur.

Le moteur thermique.

L’informatique.

Et maintenant : L’IA.


Oui. Je suis d’accord, nous allons nous heurter (ou nous nous heurtons déjà) à des limites physiques. Mais je ne crois pas du tout que cela va arrêter le cours de l’Histoire.

Sans vouloir lancer un debat politique car ce n’est pas le lieu, il me paraît clair que, même si les résultats fantastiques ne seront que pour une poignée de « happy few » et que les dommages irreversibles seront pour tous les autres, « on » va vers une société numerique et algorithmique.

Economiquement ceux qui ne se convertiront pas, mourront (économiquement).

Après, c’est un choix individuel. Est-ce que vous préfèrez travailler avec des IA ou réparer des vélos ?

[olive]

L'Evolutionisme,
Et sa pensée linéaire

Darwin c'est quand même planté sur pas mal de chose..

A plus

PS : j'aime bien réparer des vélos et faire pousser des tomates et autres

[asr]

« on » va vers une société numérique et algorithmique.

Économiquement ceux qui ne se convertiront pas, mourront (économiquement).

Après, c’est un choix individuel. Est-ce que vous préférez travailler avec des IA ou réparer des vélos ?

Le propos n’est effectivement pas d’accepter ou non l’inéluctable, le propos est de s’y préparer sans tomber dedans.
Ce n’est pas parce que « tout le monde est sur facebook » que tu ne peux plus vivre sans.
Ce n’est pas parce que « tout le monde a un téléphone portable » qu’il ne faut pas imaginez comment vivre sans.

Dans le premier cas, facebook (et myspace avant lui) est has been. il est déjà mort. Et pourtant, on continue à vivre avec ou sans.

Dans le second cas, qui est celui que je prône, il est nécessaire de sortir de la règle markettoïde dite des 80/20 : 80% de l’énergie dépensée sur un projet sert à réaliser les 20% de fonctionnalités « à la marge ».
Le calcul purement économique est vite fait.

Et les 20% de gens qui ne sont pas dans la « most valuable part » se retrouvent exclues.

Hors-sujet

Un exemple ?
Vous faites partie des heureux utilisateurs d’un ordipoche, ou d’une IA personnelle. Dans le jargon quotidien, cet ordinateur-assistant-compagnon s’appelle un smartphone. Il pense pour vous, vous rappelle quand prendre votre médicament anti-diabète, et fait du bruit si vous dépassez la limitation de vitesse autorisée en voiture.

Un jour, il cesse de fonctionner.

Ayant perdu l’habitude de vous en passer, vous allez sur internet… pour en commander un autre.

Impossible de valider votre compte amazon, il faut votre téléphone.
Vous passez par BackMarket.
Impossible de valider votre paiement en ligne, il faut l’application.
Vous avez un ordinateur, vous l’utilisez pour vous connecter sur le site de votre banque, désactiver la double authentification.
Impossible. Il vous faut pour cela recevoir un SMS.
Vous appelez votre banque, qui vous explique que vous demandez à un tiers de payer pour vous.
Impossible de faire de virement à ce tiers de confiance, il doit vous faire un crédit.
(et je ne parle pas du cas de la carte bleue sur apple pay, pour laquelle vous avez oublié le code physique à force de passer par l’empreinte digitale de votre index droit… )
Vous avez un porte-monnaie leboncoin parce que vous avez revendu quelques pédales et préamplis ?
Impossible de s’y connecter, il faut s’authentifier sur l’application mobile.

Sans téléphone, vous recevez tout de même un courriel des impôts, ou de l’assurance maladie, il faut aller sur leur site.
Impossible, là encore il faut passer par le téléphone.
Ils ne recoivent pas sur site, et leur standard téléphonique est débordé.

Apprêtez-vous à passer un sale moment, simplement parce que votre téléphone n’est plus fonctionnel.
Vous n’existez-plus.

Imaginez-vous vivre sans internet ? A-t-on le droit d’être citoyen sans internet ? En pratique, non. La réponse sera « allez chez quelqu’un qui a accès à internet, il y en a plein.

#résilience : zéro. En cas de panne de courant prolongée, plus rien ne fonctionnera. Nous construisons nous même, en refusant d’admettre les situations alternatives, la faillite de notre société.

Et dans cette société qui refuse l’accès au personnes « déconnectées », il n’y a pas encore l’IA, qui sera implémentée de la même manière : la règle des 80/20. Pas de chance si vous faites partie des 20% qui ne rentre pas dans les cases, il risque forte de ne pas y avoir de plan B, cela coûterait trop cher à mettre en place.

Le problème de base, n’est pas celui de l’innovation technologique, c’est celui du coût nécessaire à mettre en place des solutions alternatives. C’est celui de l’hégémonie d’une technologie sur les autres. Il n’y a pas eu de monopole des transports au profit du train à vapeur, il y a eu d’autres alternatives.

Ce n’est pas le cas d’Internet, ce ne sera pas le cas avec l’AI (qui n’est qu’un robot de statistiques appliquées), qui est vouée à remplacer les humains robotisés aux commandes des diverses administrations.

[asr]

« on » va vers une société numérique et algorithmique.

Économiquement ceux qui ne se convertiront pas, mourront (économiquement).

Après, c’est un choix individuel. Est-ce que vous préférez travailler avec des IA ou réparer des vélos ?

Le propos n’est effectivement pas d’accepter ou non l’inéluctable, le propos est de s’y préparer sans tomber dedans.
Ce n’est pas parce que « tout le monde est sur facebook » que tu ne peux plus vivre sans.
Ce n’est pas parce que « tout le monde a un téléphone portable » qu’il ne faut pas imaginez comment vivre sans.

Dans le premier cas, facebook (et myspace avant lui) est has been. il est déjà mort. Et pourtant, on continue à vivre avec ou sans.

Dans le second cas, qui est celui que je prône, il est nécessaire de sortir de la règle markettoïde dite des 80/20 : 80% de l’énergie dépensée sur un projet sert à réaliser les 20% de fonctionnalités « à la marge ».
Le calcul purement économique est vite fait.

Et les 20% de gens qui ne sont pas dans la « most valuable part » se retrouvent exclues.

Hors-sujet

Un exemple ?
Vous faites partie des heureux utilisateurs d’un ordipoche, ou d’une IA personnelle. Dans le jargon quotidien, cet ordinateur-assistant-compagnon s’appelle un smartphone. Il pense pour vous, vous rappelle quand prendre votre médicament anti-diabète, et fait du bruit si vous dépassez la limitation de vitesse autorisée en voiture.

Un jour, il cesse de fonctionner.

Ayant perdu l’habitude de vous en passer, vous allez sur internet… pour en commander un autre.

Impossible de valider votre compte amazon, il faut votre téléphone.
Vous passez par BackMarket.
Impossible de valider votre paiement en ligne, il faut l’application.
Vous avez un ordinateur, vous l’utilisez pour vous connecter sur le site de votre banque, désactiver la double authentification.
Impossible. Il vous faut pour cela recevoir un SMS.
Vous appelez votre banque, qui vous explique que vous demandez à un tiers de payer pour vous.
Impossible de faire de virement à ce tiers de confiance, il doit vous faire un crédit.
(et je ne parle pas du cas de la carte bleue sur apple pay, pour laquelle vous avez oublié le code physique à force de passer par l’empreinte digitale de votre index droit… )
Vous avez un porte-monnaie leboncoin parce que vous avez revendu quelques pédales et préamplis ?
Impossible de s’y connecter, il faut s’authentifier sur l’application mobile.

Sans téléphone, vous recevez tout de même un courriel des impôts, ou de l’assurance maladie, il faut aller sur leur site.
Impossible, là encore il faut passer par le téléphone.
Ils ne recoivent pas sur site, et leur standard téléphonique est débordé.

Apprêtez-vous à passer un sale moment, simplement parce que votre téléphone n’est plus fonctionnel.
Vous n’existez-plus.

Imaginez-vous vivre sans internet ? A-t-on le droit d’être citoyen sans internet ? En pratique, non. La réponse sera « allez chez quelqu’un qui a accès à internet, il y en a plein.

#résilience : zéro. En cas de panne de courant prolongée, plus rien ne fonctionnera. Nous construisons nous même, en refusant d’admettre les situations alternatives, la faillite de notre société.

Et dans cette société qui refuse l’accès au personnes « déconnectées », il n’y a pas encore l’IA, qui sera implémentée de la même manière : la règle des 80/20. Pas de chance si vous faites partie des 20% qui ne rentre pas dans les cases, il risque forte de ne pas y avoir de plan B, cela coûterait trop cher à mettre en place.

Le problème de base, n’est pas celui de l’innovation technologique, c’est celui du coût nécessaire à mettre en place des solutions alternatives. C’est celui de l’hégémonie d’une technologie sur les autres. Il n’y a pas eu de monopole des transports au profit du train à vapeur, il y a eu d’autres alternatives.

Ce n’est pas le cas d’Internet, ce ne sera pas le cas avec l’AI (qui n’est qu’un robot de statistiques appliquées), qui est vouée à remplacer les humains robotisés aux commandes des diverses administrations.

[katomeria]

Un autre éclairage

[levon]

Bonjour,

J'ai voulu tester Chat gpt et j'ai repris un exemple cité un peu plus haut. J'ai demandé les notes de solfège pour la contrebasse de la chanson "Autumn Leaves" et voilà le résultat :

"Sol - La - Ré - Mi - Sol - La - Si - Do# - Ré - Do# - Si - La - Sol - La - Sol - Fa# - Sol - La - Si - Do# - Ré - Mi - Ré - Do# - Si - La - Sol

Ces notes correspondent à la ligne de basse de la chanson et peuvent être jouées en boucle pour accompagner les autres instruments. Bien entendu, cela peut varier en fonction de l'interprétation et de l'arrangement de la chanson. J'espère que cela vous aidera !"

[asr]

ChatGPT est un logiciel à base de probabilités et d’un échantillon de la production « littéraire » qu’on peut trouver ou lui donner à manger.

Il se contente donc de répondre à la question implicite « À partir de ta base de données de questions/réponses, si je te donne ce texte [question posée à ChatGPT + Historique des questions précédentes de la même session], trouve moi le texte qui aurait la probabilité la plus forte d’être répondu ? »

Il n’y a pas de « filtre de véracité », c’est essentiellement une prédiction grammaticale et syntaxique.
Si tu poses la question « quand est mort Maurice Ravel ? », il te fournira ce qu’il pense le plus probable.
Pareil si tu poses la question « Quand est mort Cthuhu ? » ou « Qaand est mort Emmanuel Macron » ?
Tu auras probablement une date, qu’il aura calculé comme la plus probablement répondue à cette question.

EDIT : Au temps pour moi (enfin, surtout à l’anacrouse) ; avec le nouveau ChatGPT ils ont ajouté des garde-fous pour éviter ce genre de paradxes.

[Raphaël H]

https://chat-jai-pete.fr/

[doremifasol]

incroyable les IA, ça va vraiment révolutionner le monde. il faut juste savoir l'utiliser et on peut faire des merveilles avec

[Django]

C’est une avancée technologique majeure.

Mais est ce sue ça va changer le monde « en mieux », je suis pas persuadé.

C’est comme nos telephones portables, les réseaux sociaux et les groupes watsapp. Outils géniaux -> consequences quand même assez catastrophiques, sur les relations entre êtres humains, non ?