beu a écrit :toutes les lignes de basse sont plutôt répétitives, et ça dans des styles qui différent presque à chaque fois
c'est plutôt intéressant
C'est un peu ça l'idée: des tournes repetitives qui sonnent differement selon la partie percu et le jeu du sax. mais je me suis rapidement rendu compte que ce qui me parlait dans ces diffrents styles etait la même chose, à savoir des lignes simples (quand tu les joue seul chez toi, c'est limite chiant et très très simple, mais à faire tourner et tenir avec des percu qui s'amuse dessus, et bien faut etre vraiment en place. ne pas taper du pied pour faire metronome, mais etre tout entier dans le son, le groove, avec les autres pour faire monter la sauce en se lachant, alors que tu fais toujours la même chose, mais en fait non, les subtilités se sentent de façon physique et pas du tout cerebrales. c'est une approche tres primaire dans le bon sens du terme.) Après nous sommes beaucoup dans l'impro, et de plus en trio, il est évident qu'une interaction amene les lignes à évoluer. On ne prend pas chacun notre tour un chorus, mais nous "chorussons" en même temps, en se laissant la place d'amener des intensité differentes selon le role de chacun à un moment precis. Laisser faire les chose, et s'adapter autant au chemein emprunté qu'à la destination.... bref, dificile à expliquer avec des mots tout ça..
Ce qui est rigolo, c'est que toute c'est lignes, selon ce que tu mets autours, ça peut etre de l'afro, du latino, du funk new orleans, mais aussi du ("punk") rock (je pense à des lignes de burnel avec les stranglers par exemple) ou tout autre chose, selon les subtilités d'interpretation qui sont impossible à ecrire ou décrire. Tu peux y ajouter des album de Lee Morgan ou JJ Jonhson, Grant Green et même Coltrane plays the blues... pour moi, la démarche et le role du bassiste est la même. C'est pas une histoire de style, mais de comment se situer dans une formation.