Maintenant qu'une rubrique est dédié et que j'ai un peu de recul, je me permet de vous présenter Micheline.
C'est ma première contrebasse acoustique, je n'ai donc pas le passif "d'un ancien" contrebassistes.
Donc, pour résumer, c'est une 3/4 chinoise aux formes généreuse (j'aurais pu l'appeler grosse Bertha mais z'avez d'jà vu une chinoise obèse avec des couettes blonde vous?

Elle à subit les affres et caprices hydrométrique du temps dans sa prime jeunesse conduisant à une fracture en bas du dos (mais pas dans le Bas-Rhin), et deux autres respectivement aux éclisses gauche haut et droite bas. "Petits dégâts mineurs" (mais pas de fond) dument réparés par le luthier du 2ème proprio; Mr Christophe Verron (Chambery). Ce dernier en à profité également pour améliorer le renversement en ajoutant une pièce d'érable entre le plat du manche et la touche.
Bref, l'as du vécu Micheline! Et c'est ce que je voulais ; un instrument avec une histoire (somme toute courte), des marques, de l'usure, qu'a joué, avec du vécu quoi...
Depuis qu'elle est mienne (bientôt un an), plus rien ne bouge (blanc sur rouge), les bois sont méga stables malgré les écarts de dingue (en T°C et humidité) qu'on peut avoir par chez moi. Je suis même très surpris de sa tenue....
Quand je l'ai eu, elle était monté en Spiro R/R, cordes que je trouve trop raides en l'état.
Après divers réglages chez mon luthier (Mr Jacques Toussaint) dont une révision des mécaniques (qui se coinçaient) le changement de l'attache cordier (tresse métal => gaine kevlar), une rectification du chevalet et une quête effrénée de la corde parfaite, j'ai enfin trouver un compromis parfait combinant confort de jeux et son :
E et A Evah Pirazzi light et D et G Oliv.
Et depuis, tout roule!!!! Allez, j'arrête de vous saouler et vous épargne une énième parenthèse vaseuse.
Place aux tofs : Désoler pour le paver. Enjoy quand même!