asr a écrit : ↑20 juin 2017, 10:56
Dans ma grande mansuétude (et ma part quotidienne de procrastination, aka « pourquoi faire son taf lorsqu'on peut s'amuser à faire celui des autres »)
Ce n'est pas exactement ça.
Lorsque tu signes un contrat avec la SACEM, c'est avec ton sang. Tu t'engages à lui céder _tous_ tes droits d'auteur.
De l'autre côté, la SACEM collecte une rétribution sur la diffusion de tous les morceaux − de son catalogue uniquement (ce qu'elle fait semblant d'oublier trop souvent).
Enfin, à la fin de l'année, la SACEM fait un calcul sur le nombre de déclarations de diffusions de tes morceaux, et elle t'envoie un chèque.
Cela ne laisse aucune marge ni à l'auteur ou autrice pour savoir ce qu'il ou elle cède à la société (tout… c'est contractuel…), ni aux diffuseur/producteur/autres pour diffuser de la musique libre de droits, de base, soit il ou elle paie la SACEM, soit il ou elle est coupable. La preuve de son innoncence est à sa charge.
Enfin, nombre de questions sont posées très régulièrements à la société, hors déontologie comme on vient de le voir, sur la qualité de la rétribution, et l'équité de la redistribution des fonds perçus.
En gros, tes morceaux servent à financer les héritier·es de Johnny.
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« Si quelqu'un a compris quoi que ce soit à ce que je viens de dire, c'est que je me suis mal exprimé. » -- Alan Greenspan, économiste
Phil Jones Bass Owner's Club #102
woody_haleine a écrit : ↑24 mars 2018, 14:08
Je fais un parallèle avec les arts graphiques, et le circuit des galeries. Adagp ça doit représenter 10 à 20% et une galerie prendra 50 à 60% il reste 20 à 40% pour l'auteur. Mais rien n’empêche de produire libre de droit, sauf si on a signé un contrat d'exclusivité avec une galerie.
C'est là que le bat blesse, justement. Ce n'est pas possible en tant que sociétaire de la SACEM.
asr a écrit : ↑24 mars 2018, 12:11
En gros, tes morceaux servent à financer les héritier·es de Johnny.
plaisanterie mise à part comment tu expliques ça ?
La susmentionnée répartition des droits, qui se fait selon un logiciel discutable, et discuté :)
Poses la question aux syndicats d'auteurs compositeurs, tu pourrais bien avoir une réponse construite et argumentée − dont j'ai oublié l'argumentaire − mais qui m'a plus d'une fois convaincu.
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