Perso, j’ai un peu de mal avec la sur-identification de ce type. Pas trop ma tasse de thé de me sentir à part, privilégié, particulier.
En préambule, le texte de Patrick Süskin est très beau. J’avais beaucoup aimé ce livre. Mais c’est un roman (j’adore la littérature) : je Ne sais pas Sil est ou non contrebassiste, ça n’a d’ailleurs aucune importance en soi.
Ensuite, si tu remplaces le mot contrebasse par cornemuse, vibraphone, triangle ou euphonium, à peu de choses près, ça le fait.
Je ne le sens ni élu, ni paria d’ailleurs, ni le goût à une quelconque pseudo psychanalyse pseudo-romantique pour cet instrument, cet que j’adore.
Le « succès d’estime », les réflexions bienveillantes de la part de personnes très sympas, liés au volume de l’instrument que l’on installe lors des concerts, ne m’inspirent rien d’autre qu’un échange sympa. Mes plumes de paon restent malheureusement au repos, et j’ai juste envie de jouer de la flûte ou de l’harmonica, si le choix ne concerne que la facilité de transport de l’instrument.
Après, chacun met ce qu’il veut en termes de fantasmes, ça ne mange pas de pain.
