Je comprends Leptimo. Après c'est pas trop l'idée de selfies, plutôt juste un petit moment de poésie à partager, une méditation instantanée. Le besoin de faire.
L'impro libre, Django, c'est hyper important. Déjà c'est un moment pour toi face à ta musique. Ce n'est pas un exercice, pas un spectacle. Tu peux le structurer comme tu veux, totalement libre, avec une pulsation, avec un centre tonal, avec des harmonies, en bloc, etc...
La contrainte de la première pause café était juste un standard joué traditionnellement, en essayant de le faire tenir de bric et de broc d'un tenant. La deuxième pause, des mouvements de quintes, en deux parties. Des idées peuvent t'accompagner pendant des jours, des semaines, puis y a truc qui sort.
Le fait d'enregistrer m'apprend à me plonger dans un état où je devrais toujours me trouver : une concentration et un respect de l'instant. Comprendre que la musique est immédiate et irréversible. Rien de grave là-dedans, faut pas dramatiser, mais irréversible, ce qui est fait est fait...
Merci tout le monde pour vos retours!
