FORUM DE LA CONTREBASSE

D'accord avec tout ce que dit Michif aussi.
Je me permets d'ajouter qu'un apprentissage réussi passe nécessairement par une certaine prise de plaisir et un regard positif sur soi en train d'apprendre. On trouvera toujours des gens qui vont plus vite, font mieux etc. Ca ne doit pas empêcher d'avancer
Beaucoup de personnes se découragent à cause d'objectifs qui ne respectent pas "l'écologie" de celui qui apprend (exemple de la personne ayant de grosses difficultés en orthographe et qui ne sera satisfaite que lorsqu'elle ne fera plus du tout d'erreur).
Il faut donc que son objectif soit atteignable...
Quand c'est fait, on se félicite et on passe au suivant !

Dans le voyage, ce n'est pas le but qui est important, c'est le chemin...

Patrick MANET a écrit : ↑01 déc. 2021, 18:52 Dans le voyage, ce n'est pas le but qui est important, c'est le chemin...

Tout dépend comment aussi. Paris-Tokyo en avion, t'es content d'arriver. À vélo, une chouette aventure, mais faut pas être pressé

Merci pour la pertinence et la bienveillance de vos remarques.

J ai dû mal m exprimer, quand même, car je n ai pas d aigreur par rapport à ces "sales jeunes". Je ne suis qu'amour !

Si je me sens frustré en ce moment, c'est à cause de l'imminence de mon retour au salariat. Ça m'a toujours pesé : Le sentiment de perdre ma vie à la gagner.

Mais je suis conscient que c'est la vie et qu'elle est bien plus confortable aujourd hui que quand les humains passaient leurs journées à se péter le dos dans les champs avec une espérance de vie de 40 ans.

Les 9 derniers mois à "penser contrebasse" toute la journée, subventionné par les assedic, c'était juste un rêve éveillé en fait. Forcément éphémère.

Bref, il va falloir adapter le travail aux nouvelles contraintes. Accepter de progresser moins vite.

Métro boulot contrebasse dodo


Edit :

Patrick MANET a écrit : ↑01 déc. 2021, 18:52 Dans le voyage, ce n'est pas le but qui est important, c'est le chemin...

Sage parole.

Bonjour,

Quelqu'un saurait-il me dire, s'il vous plaît, pourquoi il y a un becarre devant le sol à la première mesure ?

C'est le fa qui est dièse à la clé... Y a pas de sol dièse ou bémol avant... Je comprends pas l'astuce.

Merci !

Et sur la même partition, on est en 4/4 et on a ce "3", là...

Je comprends pas trop. Si c était des triolets, ça compterait pour un temps, trois triolets.

1 soupir + deux croches + 3 triolets = 3 temps.

Du coup, il me manque un temps pour arriver à mes 4 temps par mesure...

Merci d'avance pour votre aide !

Django a écrit : ↑03 déc. 2021, 13:52 Je comprends pas trop. Si c était des triolets, ça compterait pour un temps, trois triolets.

Pour des triolets de croches oui mais là ce sont des triolets de noires, c'est la blanche qui est divisée en 3 et non la noire.

Aaaaaaah!

Yes, merci Patrick!

J'aime, donc, je partage :

Par contre, le sol bécarre de l'anacrouse, mystère pour moi. Peut être est-ce tout simplement parce que les partitions sont écrites par de vraies personnes, pas par des machines et qu'elles font parfois des erreurs ?????

benoit a écrit : ↑03 déc. 2021, 15:44 Par contre, le sol bécarre de l'anacrouse, mystère pour moi. Peut être est-ce tout simplement parce que les partitions sont écrites par de vraies personnes, pas par des machines et qu'elles font parfois des erreurs ?????

Autre explication, plus plausible qu'une erreur me semble-t-il, la volonté de marquer qu'il y a là une simple descente chromatique, sans note modulante.

Kézako ces petits traits au-dessus des notes SVP ?

A priori ça indique de jouer staccato.
En cherchant sur le wiki de base j'en ai trouvé 3 formes... staccato (.) piqué(') louré(-)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Staccato
Et l'index général te servira peut-être, mais y'a mieux...
https://fr.wikipedia.org/wiki/Index_des ... _musicales

Ah ouais super. Ce sont donc des notes portées. C est encore plus court que des notes piquées.

Merci !

"1. Le point indique une note piquée,
2. Le point allongé ou Keil, un détaché vif,
3. Un trait qui se nomme louré, une note appuyée..."
(Claude Abromont & Eugène de Montalembert, Guide de la théorie de la musique, Fayard éd., p.233.)

Lourer une note, c'est la jouer en l'appuyant comme l'un des temps d'une danse paysanne du genre bourrée.
Le mot vient de loure, qui désigne à la fois un instrument de la famille de la cornemuse, aujourd'hui disparu, originaire de Normandie, et la danse paysanne qui se dansait au son de cet instrument.

Louré ne veut donc pas dire "plus court que piqué", bien au contraire.