Re: Jouer à plusieurs quand on débute
Publié : 05 déc. 2009, 12:21
Bonjour Kamomyl,
Merci d’avoir donné de tes nouvelles, ton plaisir de jouer fait plaisir à voir (mais je me doutais que ce serait comme ça).
Pour ce qui concerne la meilleure manière de te sentir dans le coup quand tu es à l’orchestre, je crois en effet qu’il faut du temps et que ça ne vient pas au bout de deux répètes.
Mais il me semble que ça va plus vite si tu règles :
– Tous les problèmes de lecture à la maison.
Il y a toujours dans une partition quelques passages plus difficiles que le reste (lignes supplémentaires nombreuses au-dessus ou au-dessous de la portée, rythmes doublement pointés, succession de doubles croches ou de doubles croches pointées-triples croches, liaisons, syncopes, et autres sournoisités). Quand tu arrives à la répète, il faut que ces difficultés de lecture n’en soient plus (pour autant que tu en aies la possibilité, ce qui n’est pas toujours le cas quand on travaille : il faut beaucoup de temps pour tout régler sur une partition difficile).
– Tous les problèmes de doigtés et de coups d’archet au cours d’instrument, avec ton prof.
Ça t’évitera de te demander au beau milieu d’un passage presto « Et là, je tire ou je pousse ? », « Et là, je mets un 2 ou un 4 ? ».
Une fois que tu as réglé tout ça, tu fais plusieurs lectures à tempo modéré à la maison (mais pas trop lent, pour ne pas perdre la vue d’ensemble du phrasé), puis tu montes progressivement le tempo au métronome, graduation par graduation, jusqu’à arriver au tempo demandé par le chef (demande-lui à la répète le tempo qu’il prend, note le au crayon sur ta partoche, ça facilite le travail à la maison).
Et tu verras, à un moment, le miracle se produit. Sans avoir besoin de faire un effort pour écouter l'orchestre, tu l'entends : les harmonies et les rythmes tombent pile poil en place et ton oreille te dit "tu es avec les autres, t'as tout bon".
Autre chose : use du métronome, mais n’en abuse pas. Le métronome doit être un auxiliaire pour t’aider à acquérir le tempo intérieur, il ne doit pas devenir une béquille qui te permettrait de t’en dispenser.
Bon travail.
Merci d’avoir donné de tes nouvelles, ton plaisir de jouer fait plaisir à voir (mais je me doutais que ce serait comme ça).
Pour ce qui concerne la meilleure manière de te sentir dans le coup quand tu es à l’orchestre, je crois en effet qu’il faut du temps et que ça ne vient pas au bout de deux répètes.
Mais il me semble que ça va plus vite si tu règles :
– Tous les problèmes de lecture à la maison.
Il y a toujours dans une partition quelques passages plus difficiles que le reste (lignes supplémentaires nombreuses au-dessus ou au-dessous de la portée, rythmes doublement pointés, succession de doubles croches ou de doubles croches pointées-triples croches, liaisons, syncopes, et autres sournoisités). Quand tu arrives à la répète, il faut que ces difficultés de lecture n’en soient plus (pour autant que tu en aies la possibilité, ce qui n’est pas toujours le cas quand on travaille : il faut beaucoup de temps pour tout régler sur une partition difficile).
– Tous les problèmes de doigtés et de coups d’archet au cours d’instrument, avec ton prof.
Ça t’évitera de te demander au beau milieu d’un passage presto « Et là, je tire ou je pousse ? », « Et là, je mets un 2 ou un 4 ? ».
Une fois que tu as réglé tout ça, tu fais plusieurs lectures à tempo modéré à la maison (mais pas trop lent, pour ne pas perdre la vue d’ensemble du phrasé), puis tu montes progressivement le tempo au métronome, graduation par graduation, jusqu’à arriver au tempo demandé par le chef (demande-lui à la répète le tempo qu’il prend, note le au crayon sur ta partoche, ça facilite le travail à la maison).
Et tu verras, à un moment, le miracle se produit. Sans avoir besoin de faire un effort pour écouter l'orchestre, tu l'entends : les harmonies et les rythmes tombent pile poil en place et ton oreille te dit "tu es avec les autres, t'as tout bon".
Autre chose : use du métronome, mais n’en abuse pas. Le métronome doit être un auxiliaire pour t’aider à acquérir le tempo intérieur, il ne doit pas devenir une béquille qui te permettrait de t’en dispenser.
Bon travail.