La conception d'un instrument est, à mon sens, un travail plus que pointu.
J'en suis parfaitement conscient, c'est surement une connerie de s'improviser luthier, j'aurais dû peut-être rester à la contrebasse purement électrique (un manche quoi), comme ça, pas trop de surprise.
Les logiciels informatiques donnent l'impression que c'est facile, mais
ou alors tu fais ça en imprimante 3D ou découpe laser
Les 2 seuls intérêts pour moi de l'informatique sont de pouvoir:
- imprimer des coupes en grandeur nature pour faire mes gabarits, comme je l'ai eu fait pour la basse électrique et, non, faire un gabarit, ce n'est vraiment pas facile du tout, surtout quand tu as un "superviseur" qui te reprend (et je l'en remercie) à chaque micro-défaut qu'il touche
- rattraper les défauts et mal-conceptions comme je l'ai eu fait plein de fois grâce à vos idées et conseils sans avoir besoin de tout recommencer.
Je trouve dommage de passer du temps et de l'argent et de la matière (bois) sans tout faire pour obtenir le meilleur résultat possible.
Même avec une Contrebasse électrique en CTP et touche en palissandre, tu peux avoir un son "correct" si tout est bien dimensionné. En tout cas meilleur qu'une basse mal conçue en bois rare

Grâce au travail de nuit et à mon statut avec des vacations longues, j'ai la chance d'avoir beaucoup de temps libre et j'aime apprendre. Pendant longtemps, comme on en a discuté dans ma présentation, ça se basait surtout sur de la programmation informatique, puis je me suis mis à la musique (cours de piano, puis chant, puis guitare/basse, au moins 3 ans à chaque fois), puis un peu d'électronique (je reconnais que là, je n'ai vraiment pas appris grand chose, je n'ai pas pris le temps de bien rentrer dans la théorie), puis la fabrication de ma borne et de mon flipper virtuel m'a donné envie de me mettre au travail manuel et comme la musique est devenu une partie importante de ma vie, je ne me voyais pas fabriquer la table de chevet ou l'armoire, bref je me suis lancé dans du difficile, alors j'apprends à peaufiner tout doucement.
Sincèrement, dans tout ce que vous m'avez conseillé pour l'instant les 2 seules choses pour lesquelles je ne me sens pas capable, c'est à manier le ciseau à bois pour voûter une table et un fond et cintrer des éclisses, car ça demande une finesse que je ne suis pas prêt d'atteindre.
Pour l'argent et le bois, je vais sans doute m'arrêter à de l'érable qui est un bois dur mais pas rare non plus, j'en aurai surement pour entre 300€ et 400€ de ce que j'ai compris, mais l'idée d'avoir fait de bout en bout (conception + réalisation) ma contrebasse.
Par contre, utiliser du contreplaqué comme je l'avais vu dans la vidéo, là, je n'y arrive pas. Je me dis que si, par miracle, la contrebasse sonnait à peu près bien et qu'elle puisse être utilisée au delà des répètes, je me vois mal arriver à un concert avec une CB en CTP...
Sinon en dehors de Gaël qui est luthier
Je suis assez d'accord avec la remarque de Leptimo
Oui j'ai tenu compte de ses conseils.
Je viens juste de finir de rajouter le contre-sillet (qui comme je l'ai vu sur certaines basses, peut permettre de ne pas utiliser de cordier s'il contient un système de fixation de l'embout des cordes).
Ça fait un gros "menton", mais il y a moins de 2° de différence entre la corde arrivant au chevalet (11° avec la verticale) et la corde en repartant (12,8°).
Gaël, si tu pouvais juste m'expliquer pourquoi tu as l'air de ne pas être pour l'utilisation d'une âme, j'aimerais beaucoup le savoir, STP? Pour moi, ça n'a que du positif, car il s'agit de faire résonner aussi le fond et ça apporte de la résistance.