Re: Chromatismes from hell...
Publié : 25 oct. 2011, 17:38
Salut,
Pour revenir sur ce que j'ai écrit concernant la 3ece sur un 1er temps, je me plaçait en fonction d'un contexte que j'ai omis de préciser suffisamment : disons un jazz standards des premières (pour faire vite) walk type WPage (chez Basie 30') aux années 50', les marches harmoniques étaient bien balisées, surtout dans les standards (chansons), on s'en rend bien compte quand on relève les Grands Monsieur de l'époque (R Brown, Chambers, par ex..).
Les articulations Harmo/Rythmique sont très précises, c'est une musique assez "verticale". (je n'ai surtout pas dit qu'elle n'était pas mélodique).
En relevant, j'ai trouvé peu de mouvement avec des tierces à la basse sur un 1er temps, sur le blues et l'anatole on rencontre plus de liberté, écouter P Heath avec miles sur Oléo, c'est hyper clair et celui de Chambers quelques années plus tard, le discours se complexifie sur les passages d'accords, en même temps que celui des solistes qui commencent sérieusement à faire entendre ce que sera l'émancipation des années 60'.
Du coup je suis d'accord avec les réflexions de Maryse, mais il me semble qu'elles s'appliquent à quelque-chose à peut-être aborder ultérieurement. (la globalité harmonique d'un morceau)
Pour cela, Miles second quintet c'est monstrueux. (et pourtant R Carter tient souvent les clefs de la maison).
Pour moi une référence absolue dans la façon de faire entendre une grille le plus mélodiquement possible reste....
les suites pour violoncelles de Bach.
à plus
Pour revenir sur ce que j'ai écrit concernant la 3ece sur un 1er temps, je me plaçait en fonction d'un contexte que j'ai omis de préciser suffisamment : disons un jazz standards des premières (pour faire vite) walk type WPage (chez Basie 30') aux années 50', les marches harmoniques étaient bien balisées, surtout dans les standards (chansons), on s'en rend bien compte quand on relève les Grands Monsieur de l'époque (R Brown, Chambers, par ex..).
Les articulations Harmo/Rythmique sont très précises, c'est une musique assez "verticale". (je n'ai surtout pas dit qu'elle n'était pas mélodique).
En relevant, j'ai trouvé peu de mouvement avec des tierces à la basse sur un 1er temps, sur le blues et l'anatole on rencontre plus de liberté, écouter P Heath avec miles sur Oléo, c'est hyper clair et celui de Chambers quelques années plus tard, le discours se complexifie sur les passages d'accords, en même temps que celui des solistes qui commencent sérieusement à faire entendre ce que sera l'émancipation des années 60'.
Du coup je suis d'accord avec les réflexions de Maryse, mais il me semble qu'elles s'appliquent à quelque-chose à peut-être aborder ultérieurement. (la globalité harmonique d'un morceau)
Pour cela, Miles second quintet c'est monstrueux. (et pourtant R Carter tient souvent les clefs de la maison).
Pour moi une référence absolue dans la façon de faire entendre une grille le plus mélodiquement possible reste....
les suites pour violoncelles de Bach.
à plus