Re: Solfège
Publié : 25 févr. 2018, 22:16
				
				La différence entre les intervalles et pulsations écrit·es et la musique, c'est à dire ce qui la fait vivre… bah… c'est tout ce qui n'est pas écrit, justement…
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asr a écrit : 25 févr. 2018, 22:16 La différence entre les intervalles et pulsations écrit·es et la musique, c'est à dire ce qui la fait vivre… bah… c'est tout ce qui n'est pas écrit, justement…
 
   
   
 D'un côté, oui, bien sûr.woody_haleine a écrit : 25 févr. 2018, 22:19 Pour moi faire du solfège c'est avant tout chanter un son, des intervalles et pas apprendre la théorie musicale.
Raison de plus pour ne pas s'en priver !woody_haleine a écrit : 25 févr. 2018, 23:03 Oui mais j'aurais tendance à dire la "théorie" c'est facile

Dans un travail de composition papier/crayon (que j'ai à peine pratiqué) toutes ces choses se passent dans la tête du compositeur.Dan a écrit : 25 févr. 2018, 21:02 C'est quand on donne vie aux notes (par le phrasé, l'agogique, les accents, les respirations, les cresc. et decresc. pas notés, le vibrato, etc.) que la musique commence.
Abzolument Herr Dokteür!! Ecrire de la musique (et savoir la lire) c'est essentiellement pour transmettre une idée musicale, une information. C'est un moyen de communication. D'autant qu'avec le temps, la musique, en tout cas en occident, s'est vachement complexifiée, il fallait trouver un moyen pour que plein de gens (un orchestre) puissent jouer quelque chose de complexe. D'où tout une élaboration en amont papier/crayon. D'où le fait de savoir lire.Woody a écrit :Il n'a jamais été dit que faire du solfège c'était faire de la musique, la dérive est là.
Huhu...Michif a écrit :Putingue Maryse, tu aurais pu intervenir plus rapidement !?!?!
 J'aime bien faire mariner la bidoche avant de la faire cuire
 J'aime bien faire mariner la bidoche avant de la faire cuire  
Mais le compositeur n'écrit pas tout, car il ne peut pas tout écrire.Maryse a écrit : 25 févr. 2018, 23:26Dans un travail de composition papier/crayon (que j'ai à peine pratiqué) toutes ces choses se passent dans la tête du compositeur.Dan a écrit : 25 févr. 2018, 21:02 C'est quand on donne vie aux notes (par le phrasé, l'agogique, les accents, les respirations, les cresc. et decresc. pas notés, le vibrato, etc.) que la musique commence.

Pas du tout.
Ben… j'abondais dans ton sens : là on est dans la théorie, pour faire de la musique, il faut la vie. Et la vie, c'est la feuille… :)
Marrant que tu le dises en ces mots.Dan a écrit :D'abord, il y a une large part de transmission orale, de professeur à élève(s) et de musicien à musicien, ce que pas mal de gens paraissent ignorer, ou du moins négliger.
Ça y est. Capté !asr a écrit : 26 févr. 2018, 08:52 ...pour faire de la musique, il faut la vie. Et la vie, c'est la feuille… :)

L'extrait que tu cites est tout à fait intéressant en effet, et suggère des pistes qui, comme c'est bizarre, semblent aller dans le même direction que le rapport Lockwood.benoit a écrit : 27 févr. 2018, 11:04 Dans un numéro de la Revue Française de Pédagogie, j'ai lu un article qui me semble intéressant et dont voici un extrait (désolé pour le pavé, j'ai juste fait copier/coller) :

c'est une question de culture, qui se construit surtout par le partage et l’échangegromer a écrit : 27 févr. 2018, 21:12 La question c'est " comment on sait/sent que ça sonne?". Et on est rarement formés à ça.
benoit a écrit : 27 févr. 2018, 11:04 Dans un numéro de la Revue française de pédagogie, j'ai lu un article qui me semble intéressant et dont voici un extrait...
Bon, ça y est.J'irai voir l'article in extenso dès que j'aurai une minute...