Re: Nos livres à partager!
Publié : 05 janv. 2020, 02:54
Les polars, 95 fois sur 100 (!) la femme... euh, je m'emmerde ou je galère, alors j'ai arrêté!
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Oui, il faut lire Vargas ! J'ai aussi tout lu d'elle et la plupart sont excellents. Commencer par "Quand sort la recluse", ça ne doit pas être simple car il vaut mieux connaître ses personnages sinon on doit vite être un peu perdu. Ceux avec "les universitaires" sont vraiment savoureux. Je trouve que ses derniers policiers sont parfois un peu trop complexes et perdent une certaine légèreté que j'apprécie dans son oeuvre. Les points forts de Vargas, ce sont ses personnages très forts, originaux et attachants ainsi que son humour. Elle pourrait écrire d'excellent romans qui ne soient pas des policiers je pense (elle l'a fait mais pas des romans).
C'est vrai, mais on peut quand même dire des choses, même si c'est du ressenti, j'apprécie personnellement les avis, tout en sachant que je peux éprouver le contraire
Rhalala. Tu l'as super bien vendu!benoit a écrit : ↑05 mars 2020, 14:28 Oui c'est vrai !
J'essaie :
Dans un grand vaisseau qui parcourt l'espace pour y creuser des trous de vers, on suit la vie d'une petite dizaine de personnes venant de planètes et de civilisations différentes. Tous ces personnages essaient de se comprendre, de communiquer et de vivre ensemble. L'autrice aime ses personnages et nous les fait aimer. C'est une ode à l'ouverture vers l'autre, l'enrichissement pas les différences, la relativité des valeurs et en même temps, un formidable bouquin de science fiction avec des extraterrestre partout, des galaxies, des vaisseaux spatiaux, des planètes etc.
Waazzzaaaaa, je plussoie chère Maryse...Maryse a écrit : ↑05 mars 2020, 15:48Rhalala. Tu l'as super bien vendu!benoit a écrit : ↑05 mars 2020, 14:28 Oui c'est vrai !
J'essaie :
Dans un grand vaisseau qui parcourt l'espace pour y creuser des trous de vers, on suit la vie d'une petite dizaine de personnes venant de planètes et de civilisations différentes. Tous ces personnages essaient de se comprendre, de communiquer et de vivre ensemble. L'autrice aime ses personnages et nous les fait aimer. C'est une ode à l'ouverture vers l'autre, l'enrichissement pas les différences, la relativité des valeurs et en même temps, un formidable bouquin de science fiction avec des extraterrestre partout, des galaxies, des vaisseaux spatiaux, des planètes etc.
Vers 1933, dans une petite ville d'Europe centrale, un professeur de violon assiste de sa fenêtre aux premiers événements de ce qui pourrait bien être la fin du monde : à l'issue d'un concert, un fléau meurtrier et invisible, qui entretient un rapport de forces mystérieux avec la musique, foudroie plusieurs victimes en pleine rue. La résistance de la population est d'abord conduite par les autorités et prend successivement des formes contradictoires. Arrive le moment où l'organisation secrète d'un vieil érudit, Chamansky, ancien ingénieur en optique devenu luthier, pourrait parvenir à imposer la musique comme arme suprême pour vaincre l'ennemi. Mais on voit aussi se dessiner l'absurdité d'une prise de pouvoir politique par les musiciens. La situation de crise et de drame collectif révèle au narrateur certaines aberrations dans l'ordre apparemment réglé de sa vie privée, que hante une jeune femme prénommée Esther, présence à la fois obsédante et insaisissable. Toujours vu de sa fenêtre, le début de la fin se répète sous les yeux du narrateur à d'autres époques (en 1944 puis dans les première années du vingt-et-unième siècle), et dans d'autres lieux, alors que la fiction est rattrapée par l'Histoire avant de prendre à nouveau les devants, en direction de l'utopie, lorsque le pire n'a d'autre issue que dans le rire.
Ah oué... quand même! ça envoie!Bdumbdum a écrit : ↑15 mars 2020, 11:54 LA HACHE ET LE VIOLON de Alain Fleischer est totalement adapter à cette situation de confinement et d'absurdité et de folie des hommes......
Vers 1933, dans une petite ville d'Europe centrale, un professeur de violon assiste de sa fenêtre aux premiers événements de ce qui pourrait bien être la fin du monde : à l'issue d'un concert, un fléau meurtrier et invisible, qui entretient un rapport de forces mystérieux avec la musique, foudroie plusieurs victimes en pleine rue. La résistance de la population est d'abord conduite par les autorités et prend successivement des formes contradictoires. Arrive le moment où l'organisation secrète d'un vieil érudit, Chamansky, ancien ingénieur en optique devenu luthier, pourrait parvenir à imposer la musique comme arme suprême pour vaincre l'ennemi. Mais on voit aussi se dessiner l'absurdité d'une prise de pouvoir politique par les musiciens. La situation de crise et de drame collectif révèle au narrateur certaines aberrations dans l'ordre apparemment réglé de sa vie privée, que hante une jeune femme prénommée Esther, présence à la fois obsédante et insaisissable. Toujours vu de sa fenêtre, le début de la fin se répète sous les yeux du narrateur à d'autres époques (en 1944 puis dans les première années du vingt-et-unième siècle), et dans d'autres lieux, alors que la fiction est rattrapée par l'Histoire avant de prendre à nouveau les devants, en direction de l'utopie, lorsque le pire n'a d'autre issue que dans le rire.