FORUM DE LA CONTREBASSE

ma contrebasse est tombée. l'impact sur une des cordes en haut du manche a creusé la touche = un sillon de 2cm pas très profond, mais qui fait que la note jouée à cet endroit "frise". Comment combler ce sillon ? avec quoi ? Faut-il l'agrandir pour mieux faire adhérer le produit de rebouchage ? merci de vos réponses.

Sauf si tu es léger d'argent, luthier et rabotage de touche, à mon avis.

Sinon, tu risques de faire pire.

T'aurais pas une photo, pour voir exactement les degats ?

A mon avis, tu devrais aller voir un luthier si possible : il jugera du plus efficace en fonction de ton budget... Je ne suis pas sur qu'un produit de rebouchage pour bois soit adapté pour une touche, d'ailleurs...

jihem a écrit :Je ne suis pas sur qu'un produit de rebouchage pour bois soit adapté pour une touche, d'ailleurs...

C'est même sûr que non. Sinon, on ferait des touches en produit de rebouchage : c'est bien moins cher que l'ébène.

WAOW elle est tombée et seul ta touche a été endommagé!!!on en apprend tout les jours;moi qui pensais qu'une contrebasse ne tombait qu'une fois...(en tout cas pour moi qui n'est pas souvent le mojo c'est dernier temps )
bref,je pense aussi que çà sent le rabotage de touche chez ton luthier préféré...

en fait, il y avait des travaux à la maison et les vibrations provoquées par les ouvriers qui faisaient des trous à l'extérieur pour fixer un échafaudage l'ont délogé du coin où elle était entreposée ; en fait, elle a ripé le long d'un des murs et est aller heuter une cheminée, puis elle a fini par terre. la corde a eu un petit méplat à l'impact. J'ai aussi une mécanique légèrement tordue... pas génant. Prenez garde à vos travaux chez vous ! ... j'aurai dû au moins la coucher...

J'avais eu un truc similaire sur une basse, eu niveau du fa de la corde de ré, a priori son ancien proprio ne jouait QUE cette note et la touche (ébène) était légèrement creusée. Auray m'avait concocté un enduit de rebouchage à base de ... poudre d'ébène et un autre truc. Me souvient pu, mais ça avait tenu. Tu peux aussi appeler un luthier compétent et leur expliquer le truc pour qu'ils puissent te donner une recette genre plan D.

Pour illustrer les conseils de Maryse

La recette c'est la même que celle ci :
http://www.grellier.fr/shop-show.php?page=13&lang=fr

On peut mettre d'autres colles mais c'est moins dure.

Si vous ne connaissez pas ce luthier ... visitez son site ... j'ai vu son travail ... c' est top ...

Pour ce type de manip cheap Le mieux c'est de se renseigner auprès d'un luthier, pas forcément de contrebasse...

Maryse a écrit : à base de ... poudre d'ébène

...c'est du café grand-mère, la poudre d'ébène?
W.

Pour faire "remonter" les pocs sur les bois blancs, il y a une technique qui fonctionne très bien, prendre un linge humide, le poser à l'endroit du poc et chauffer à l'aide d'un fer à repasser ou mieux avec la pointe d'un fer à souder, le bois regonfle et reprend sa forme. Ca fonctionne plutôt bien pour les bois tendre, voire un peu plus durs, par contre je ne sais pas ce que ça peut donner pour l'ébène...

vraiment, merci à tous de vos propositions. Il se passe un truc bizarre. En fait, cette corde/note s'est mise à friser après avoir mis des cordes neuves. Et depuis ce matin, le son est à nouveau correct. Cela est sans doute dû aux premiers jours où on utilise des cordes neuves, avec ce son métallisé caractéristique. en tous cas, merci encore vraiment sympa. ma touche n'est pas en ébène. (Bois brun/orangé)

bernardoz a écrit :ma touche n'est pas en ébène. (Bois brun/orangé)

Bois de rose, alors, peut-être ? C'est très joli, les touches en bois de rose. Pour peu que le cordier et le corps de l'instrument soient assortis en termes de veinage et de nuance, ça donne souvent de magnifiques résultats. Visuellement, j'entends.

Dan a écrit :Visuellement, j'entends.

T'entends quelque chose par là, toi?

Maryse, mon enfant, vous me faites beaucoup de peine.

Toutes les tentatives pour vous amener par la douceur vers les chemins de la rédemption n'auront donc servi de rien, et voilà que vous retombez dans vos anciens errements : les ricanements, la dérision, le rictus voltairien.

Tâchez donc d'élever votre âme qui doit, telle que je vous vois là, être dans un bien cruel état de déréliction.

Croyez-m'en, et méditez cela entre oraison vespérale et repos nocturne. Cela vous fera le plus grand bien.