Salutations!
Publié : 08 juin 2011, 12:36
Ola companieros !
Je me présente , 32 ans, intermittent, musicien touche-à-tout, c'est à pattes de velours que je m’immisce dans ce forum, étant contrebassiste depuis relativement peu de temps, je me sens tout chose ici à côté de "vrai contrebassistes", j'entend par là des gens qui ont évolué depuis toujours avec cet instrument.
C'est tout mon contraire, j'ai commencé la musique à 11 ans par le piano, à l'époque fasciné par le boogie et le blues, pour tomber vers 13 dans la guitare, 15 dans la basse, 17 dans le saxo.
Depuis le temps je me suis concrètement spécifié à la basse éléctrique, instrument ou je me suis trouvé, surement un peu parce que les guitaristes, comme les saxophonistes ne manquent pas, inutile de gonfler les rangs. J'entretiens toujours des rapports cordiaux avec le piano de temps en temps, on s'écrit, on se boit un petit canon, on se fait un petit Monk.
La basse, oui c'est bien là que je sens ma place ; à cheval entre la rythmique et l'harmonie, cette place dans l'ombre me sied parfaitement, et évidemment je me suis tourné vers les musiques mettant en valeur cet place de choix : Reggae, puis funk, afrobeat, bref depuis 10 ans a peu pres je monte et démonte des groupe ou je fais jouer mes compos ou je suis simple accompagnateur, un peu partout en France.
C'est il y a 6 ans que je me suis dit "pourquoi pas" pour la CB... ET une occasion s'est profilée, on m'en a prété une chinoise contreplaquée assez mal réglée, que j'ai repris à la location.
Qu'on se le dise, le réglage y est pour beaucoup dans le désamour de certains pour cet instrument... Pour ma part, malgré un prof plus que respectable, au bout de même pas un an je fini par la rendre .
En effet, le peu de rendu malgré les efforts fourni (et j'estime être un bosseur, un peu quand même...), comparé à tous les autres instruments que j'ai pu tester et dont j'ai pu entretenir un minimum de technique, m'ont donné de cet instrument l'image d'une lourde croix, trop lourde pour moi.
Bref, je la rend au luthier et reprend ma basse élèctrique, instrument auquel je me consacre corps et ame pendant les années suivantes. Les cachets aidant, les projets s'élargissants, la conjoncture changeant, 6 ans plus tard je me refait un avis...
Un peu marre de la scène de ses cables, de son stress, de son nombrilisme et soif d'art de rue et de contact, c'est naturellement que je me retourne vers la contre cette fois-ci décidé à en venir à bout.Un groupe de Salsa que je prend en vole sera la premiere impulsion...
Voilà comment je m'achete compulsivement ma contre chinoise en tilleul, qui me ruine malgré son prix qui vous ferai bien sourire...Je la rembourse en jouant du boléro et du son cubain.
tonk tonk
Je me présente , 32 ans, intermittent, musicien touche-à-tout, c'est à pattes de velours que je m’immisce dans ce forum, étant contrebassiste depuis relativement peu de temps, je me sens tout chose ici à côté de "vrai contrebassistes", j'entend par là des gens qui ont évolué depuis toujours avec cet instrument.
C'est tout mon contraire, j'ai commencé la musique à 11 ans par le piano, à l'époque fasciné par le boogie et le blues, pour tomber vers 13 dans la guitare, 15 dans la basse, 17 dans le saxo.
Depuis le temps je me suis concrètement spécifié à la basse éléctrique, instrument ou je me suis trouvé, surement un peu parce que les guitaristes, comme les saxophonistes ne manquent pas, inutile de gonfler les rangs. J'entretiens toujours des rapports cordiaux avec le piano de temps en temps, on s'écrit, on se boit un petit canon, on se fait un petit Monk.
La basse, oui c'est bien là que je sens ma place ; à cheval entre la rythmique et l'harmonie, cette place dans l'ombre me sied parfaitement, et évidemment je me suis tourné vers les musiques mettant en valeur cet place de choix : Reggae, puis funk, afrobeat, bref depuis 10 ans a peu pres je monte et démonte des groupe ou je fais jouer mes compos ou je suis simple accompagnateur, un peu partout en France.
C'est il y a 6 ans que je me suis dit "pourquoi pas" pour la CB... ET une occasion s'est profilée, on m'en a prété une chinoise contreplaquée assez mal réglée, que j'ai repris à la location.
Qu'on se le dise, le réglage y est pour beaucoup dans le désamour de certains pour cet instrument... Pour ma part, malgré un prof plus que respectable, au bout de même pas un an je fini par la rendre .
En effet, le peu de rendu malgré les efforts fourni (et j'estime être un bosseur, un peu quand même...), comparé à tous les autres instruments que j'ai pu tester et dont j'ai pu entretenir un minimum de technique, m'ont donné de cet instrument l'image d'une lourde croix, trop lourde pour moi.
Bref, je la rend au luthier et reprend ma basse élèctrique, instrument auquel je me consacre corps et ame pendant les années suivantes. Les cachets aidant, les projets s'élargissants, la conjoncture changeant, 6 ans plus tard je me refait un avis...
Un peu marre de la scène de ses cables, de son stress, de son nombrilisme et soif d'art de rue et de contact, c'est naturellement que je me retourne vers la contre cette fois-ci décidé à en venir à bout.Un groupe de Salsa que je prend en vole sera la premiere impulsion...
Voilà comment je m'achete compulsivement ma contre chinoise en tilleul, qui me ruine malgré son prix qui vous ferai bien sourire...Je la rembourse en jouant du boléro et du son cubain.
tonk tonk