Bdumbdum a écrit : ↑13 févr. 2022, 13:43 effectivement, au plus le
"gain" est fort, au plus on perd en fidélité acoustique.
Popopopo… mais qu’entend-je… que lis-je !
Cette assertion n’est valable QUE avec des lampes ou des transistors, qui tu utiliserais pour faire _saturer_ ton son.
Dans le cas général, le gain, s’il est linéaire et sans compression, _doit_ être au niveau le plus élevé possible, en laissant les pics de dynamique en deça de la plage de saturation.

En gros, en analogique, ton aiguille ne va pratiquement pas dans la zone rouge, et _jamais_ n’allume le « peak ».
En numérique, c’est pire : elle ne va pas _du tout_ dans la zone rouge au risque de générer une saturation numérique (un craquement/crachement aigu).
Pourquoi ? Et pourquoi on laisse saturer un peu, même des instruments acoustiques ?
Parce que plus tu as de gain en entrée, moins tu ajouteras de souffle avec les filtres divers.
Pourquoi tu vas quand même dans le rouge ? Pour avoir de la dynamique autour du « 0dB » qui est le niveau normalisé auquel opère l’équipement qui possède le vu-mètre.
Quel est le rapport apparent entre le gain et la neutralité de l’équipement ? Plus le son sera amplifié, moins il sera naturel… effectivement, à cause de la dynamique. Le Vu-mètre, sur la contrebasse, est trop lent pour afficher les pics de dynamique en basses/infrabasses, et donne l’impression d’être au 0, alors que les pics montent au niveau de saturation, et sont donc écrêtés. Donc le son, moins dynamique, est moins naturel.
basse -> micro -» préamp -> ampli -> HP
Il faut que sur tes 4 équipements, le
volume de crête maximal n’excède pas les +3 dB par rapport à ton volume normalisé (+12dB sur une console de mix, qui encaisse donc plus de dynamique).
Pour être sûr que tu n’excède pas ce niveau… il faut connaître tes outils, et savoir quels sont leur points faibles.
Fig3-Notes-fréquences.jpg
EDIT (d’importance)
Les anglo-saxons et les francophones n’utilisent pas la même notation numérique pour les octaves.
Côté français, la référence 440Hz est un
LA 3 ; côté anglo-saxon, c’est un
A 4. En outre, les francophones passent du Do¹ au Si⁻¹
sans passer par le 0.
Hélas, tout ce qui touche à la contrebasse doit être de grande qualité, pour avoir un rendu fidèle, linéaire, sans distortion, dès
20Hz… le mi⁰ 41Hz, le mi⁻¹ (E¹)
Pour que le son soit donc naturel, il faut disposer d’une grande réserve de dynamique (et donc, de puissance) à chaque étage, sur les fréquences graves qui font le registre de notre instrument… et les faire travailler le plus proche possible de leur 0dB.