Milonga Del Angel (Astor Piazzolla)
Publié : 08 oct. 2025, 12:09
C’est un grand plaisir pour moi de pouvoir publier cette vidéo avec l’aimable autorisation des musiciens du trio Nada Mas que je remercie tout particulièrement.
Faute de partenaires de jeu, je me suis résolu une nouvelle fois à m’incruster dans la production antérieur d’autres musiciens.
J’ai récemment entendu dire que J-S Bach comptait parmi les meilleurs bassistes que le monde ait connu. Selon moi, cette affirmation vaut aussi pour Astor Piazzolla, lui même grand admirateur de Bach. Alors quand je suis tombé sur ce Milonga Del Angel sans bassiste, je n’ai pas résisté à l’envie de prendre la place inoccupée. L’occasion était trop belle de pouvoir jouer cette musique.
Mon objectif était aussi de donner à entendre le son de ma contrebasse qui sonne magnifiquement avec la nouvelle version Stark du jeu de cordes Pirastro Perpetual au complet. Mais je devais également m’intégrer à l’enregistrement existant de façon cohérente. Aussi pour entendre au mieux le son de mon instrument après la première partie de l’intro jouer volontairement piano, vous devez vous munir d’un bon casque. Alors, avec un volume suffisant, vous entendrez peut-être “ce que l’Homme a cru voir” …
Pour ce qui est de la vidéo, j’ai fait là aussi en sorte de respecter au mieux les images initiales, apparaissant de-ci de-là de façon fantomatique. Il faut dire que le montage de cette vidéo relève pour moi d’une troublante coïncidence.
En avril 2019, nous avions eu l’immense bonheur de recevoir le quartette Rio Sena pour un Concert À La Maison entièrement voué à la musique d’Astor Piazzola. Manque de chance, mon appareil de prise de vue n’a pas fonctionné et c’est à peine si j’ai pu récupérer quelques furtives images prises par notre fils. Pour pouvoir malgré tout produire un petit souvenir de ce concert comme j’ai l’habitude de le faire, j’ai, je l’avoue honteusement, effectuer un montage à l’aide de quelques images volées, dont celles d’un couple de danseurs professionnels sublimissimes que je n’ai jusque là jamais osé contacter, raison pour laquelle je n’ai jamais osé non plus publier ouvertement ces images.
Ce qui est étrange, c’est que les deux vidéos procèdent d’un assortiment d’images hétéroclites, comme si le vidéaste qui a réalisé le clip de Nada Mas avait lui aussi dû composer avec un manque d’images. De plus les images sont relativement semblables entre les 2 clips par certains aspects. Par exemple, dans le clip de Nada Mas apparait un portrait noir et blanc en gros plan, et je me suis demandé s’il s’agissait comme chez moi d’Astor Piazzolla, mais enfant. J’ai bien retrouvé l’image sur Internet mais je ne peux pas affirmer qu’il s’agisse de Piazzolla. Je pense que cette image se veut plutôt être l’évocation allégorique d’un ange.
Notez que l’enfant en question porte un écouteur à l’oreille gauche, ce qui n’est pas sans lien non plus avec ma passion pour la reproduction des sons enregistrés.
Et puisque j’en suis à évoquer la gauche et la droite, vous aurez peut-être aussi remarqué que mon image incrustée dans le clip de Nada Mas est inversée (je tiens mon instrument comme le ferait un gaucher). L’image a été prise en mode selfie, et j’ai oublié de la retourner. Mais comme elle est située à droite de l’écran pour valoriser au mieux celles du clip initial et que je ne voulais pas tourner le dos aux autres musiciens, j’ai laissé mon image à l’envers.
Autre coïncidence, il semble que le trio Nada Mas ait collaboré avec la troupe de danseurs à qui j’ai volé les images insérées dans la vidéo de Rio Sena.
Tout cela ma incité à prendre contact avec la troupe en question, ce que j’ai fait il y a peu, et j’espère bien pouvoir poster prochainement le clip du concert en question. La beauté de cette vidéo et toute l’émotion qu’elle charrie avec elle, associée à celle qui réside dans la musique d’Astor Piazzolla me bouleverse à chaque fois que je tombe dessus. Je dois absolument la partager avec vous, encore un peu de patience.
Du point de vue technique d'enregistrement, toujours très peu de choses au mixage. Par bonheur le son de l'instrument, l'acoustique de la pièce et la chaine de capture se suffisent à eux mêmes. Léger shelf de +3 dB à partir de 300 Hz au mixage pour assurer le timbre, légère compression pour la présence dans les fortes, très légère reverb parallèle pour la cohérence avec l'enregistrement initial.
Je réitère tous mes remerciements aux musiciens du trio Nada Mas, Marisa Mercade, Diego Aubia et Nicolas Peyrat pour m'avoir autorisé à partager cette publication qui me tient tant à cœur.
Bonne dégustation.
Faute de partenaires de jeu, je me suis résolu une nouvelle fois à m’incruster dans la production antérieur d’autres musiciens.
J’ai récemment entendu dire que J-S Bach comptait parmi les meilleurs bassistes que le monde ait connu. Selon moi, cette affirmation vaut aussi pour Astor Piazzolla, lui même grand admirateur de Bach. Alors quand je suis tombé sur ce Milonga Del Angel sans bassiste, je n’ai pas résisté à l’envie de prendre la place inoccupée. L’occasion était trop belle de pouvoir jouer cette musique.
Mon objectif était aussi de donner à entendre le son de ma contrebasse qui sonne magnifiquement avec la nouvelle version Stark du jeu de cordes Pirastro Perpetual au complet. Mais je devais également m’intégrer à l’enregistrement existant de façon cohérente. Aussi pour entendre au mieux le son de mon instrument après la première partie de l’intro jouer volontairement piano, vous devez vous munir d’un bon casque. Alors, avec un volume suffisant, vous entendrez peut-être “ce que l’Homme a cru voir” …
Pour ce qui est de la vidéo, j’ai fait là aussi en sorte de respecter au mieux les images initiales, apparaissant de-ci de-là de façon fantomatique. Il faut dire que le montage de cette vidéo relève pour moi d’une troublante coïncidence.
En avril 2019, nous avions eu l’immense bonheur de recevoir le quartette Rio Sena pour un Concert À La Maison entièrement voué à la musique d’Astor Piazzola. Manque de chance, mon appareil de prise de vue n’a pas fonctionné et c’est à peine si j’ai pu récupérer quelques furtives images prises par notre fils. Pour pouvoir malgré tout produire un petit souvenir de ce concert comme j’ai l’habitude de le faire, j’ai, je l’avoue honteusement, effectuer un montage à l’aide de quelques images volées, dont celles d’un couple de danseurs professionnels sublimissimes que je n’ai jusque là jamais osé contacter, raison pour laquelle je n’ai jamais osé non plus publier ouvertement ces images.
Ce qui est étrange, c’est que les deux vidéos procèdent d’un assortiment d’images hétéroclites, comme si le vidéaste qui a réalisé le clip de Nada Mas avait lui aussi dû composer avec un manque d’images. De plus les images sont relativement semblables entre les 2 clips par certains aspects. Par exemple, dans le clip de Nada Mas apparait un portrait noir et blanc en gros plan, et je me suis demandé s’il s’agissait comme chez moi d’Astor Piazzolla, mais enfant. J’ai bien retrouvé l’image sur Internet mais je ne peux pas affirmer qu’il s’agisse de Piazzolla. Je pense que cette image se veut plutôt être l’évocation allégorique d’un ange.
Notez que l’enfant en question porte un écouteur à l’oreille gauche, ce qui n’est pas sans lien non plus avec ma passion pour la reproduction des sons enregistrés.
Et puisque j’en suis à évoquer la gauche et la droite, vous aurez peut-être aussi remarqué que mon image incrustée dans le clip de Nada Mas est inversée (je tiens mon instrument comme le ferait un gaucher). L’image a été prise en mode selfie, et j’ai oublié de la retourner. Mais comme elle est située à droite de l’écran pour valoriser au mieux celles du clip initial et que je ne voulais pas tourner le dos aux autres musiciens, j’ai laissé mon image à l’envers.
Autre coïncidence, il semble que le trio Nada Mas ait collaboré avec la troupe de danseurs à qui j’ai volé les images insérées dans la vidéo de Rio Sena.
Tout cela ma incité à prendre contact avec la troupe en question, ce que j’ai fait il y a peu, et j’espère bien pouvoir poster prochainement le clip du concert en question. La beauté de cette vidéo et toute l’émotion qu’elle charrie avec elle, associée à celle qui réside dans la musique d’Astor Piazzolla me bouleverse à chaque fois que je tombe dessus. Je dois absolument la partager avec vous, encore un peu de patience.
Du point de vue technique d'enregistrement, toujours très peu de choses au mixage. Par bonheur le son de l'instrument, l'acoustique de la pièce et la chaine de capture se suffisent à eux mêmes. Léger shelf de +3 dB à partir de 300 Hz au mixage pour assurer le timbre, légère compression pour la présence dans les fortes, très légère reverb parallèle pour la cohérence avec l'enregistrement initial.
Je réitère tous mes remerciements aux musiciens du trio Nada Mas, Marisa Mercade, Diego Aubia et Nicolas Peyrat pour m'avoir autorisé à partager cette publication qui me tient tant à cœur.
Bonne dégustation.
