Page 1 sur 1

Les hébrides

Publié : 22 avr. 2013, 13:08
par Matthbass
Bonjour,

Est-ce que quelqu'un a déjà joué les Hébrides de Mendelssohn?

Je crois que ce morceau est une blague pour les contrebasses, la partition est commune pour les basses et les violoncelles, les traits sont impossibles (déjà ultra chaud pour les violoncelles).

Donc je voulais savoir, qui sait jouer ce morceau? Est-ce réellement jouable sans bluffer? Y a un enregistrement?

Merci.

Matth

Re: Les hébrides

Publié : 22 avr. 2013, 13:25
par Maryse
Matthbass a écrit :Est-ce réellement jouable sans bluffer?
Je ne sais pas, mais à la contrebasse, tout est pratiquement bluffable sans jouer. Et ça, c'est quand même un gros avantage :mrgreen:

Re: Les hébrides

Publié : 22 avr. 2013, 14:06
par Dan
D'une manière générale les parties de contrebasse de Mendelssohn sont d'une difficulté telle qu'elles donnent du fil à retordre même aux pros.
En tant qu'amateur, il faut avoir déjà un sacré niveau avant de penser pouvoir les aborder.
Et encore.

Re: Les hébrides

Publié : 22 avr. 2013, 14:54
par Matthbass
Mon prof de contrebasse m'a dit que beaucoup de gens le bluffaient.

Maintenant, si y a un maitre qui sait jouer toutes les notes distinctement sans balayer le manche, je suis curieux.

Impossible de trouver quoi que ce soit sur youtube et on n'en parle jamais dans les "traits d'orchestres" requis pour passer une audition.

J'ai l'impression que c'est un tabou de contrebassiste! ;)

Re: Les hébrides

Publié : 22 avr. 2013, 15:05
par EricChe
Lorsque j'entends parler des Hébrides, je ne peux m'empêcher de penser à Feydeau ! Déformation professionnelle, sans doute.

Et sans doute aussi difficile à jouer pour un acteur que les Hébrides de Mendelssohn pour un contrebassiste.

Même si c'est un peu (totalement, même) hors sujet, et même si c'est daté (forcément) pour ceux que cela intéresse, en pièce jointe... A lire en gardant le tempo, en respectant la mécanique aussi précise que celle d'une symphonie...

Re: Les hébrides

Publié : 22 avr. 2013, 16:41
par Dan
Matthbass a écrit :Impossible de trouver quoi que ce soit sur youtube et on n'en parle jamais dans les "traits d'orchestres" requis pour passer une audition.
Je ne fréquente pas assez la littérature des concours d'orchestre (plût à Dieu que je le pusse :lang: ) pour avoir une idée bien fondée sur la question.

En revanche, la collection des Traits d'orchestre de Zimmermann chez IMC (1) comprend pas mal d'extraits de Mendelssohn. Entre autre les volumes I (Symphonie n° 3, "Écossaise"), III (Symphonie n° 4, "Italienne") et IV (ouverture des Hébrides, le Songe d'une nuit d'été).

Si ça peut t'aider...

@ Eric Che
Succulent, le Feydeau. Mais réellement, c'est si difficile que ça à jouer ? Pour le profane, l'impression est qu'il n'y a qu'à se laisser porter par le texte pour que ça fonctionne, tant c'est soigneusement écrit.
__________________________
(1) Fred Zimmermann, Stuart Sankey, Orchestral Excerpts from the Symphonic Repertoire for String Bass, coll. "Classical & Modern Works", New York, International Music Company.
Numéros de catalogue 2432 à 2436, 3065, 2577, 238.

Re: Les hébrides

Publié : 22 avr. 2013, 23:14
par EricChe
@ Dan : Jouer Feydeau, c'est comme la jouer de la musique classique. il y a toujours une marge d'interprétation, mais il faut rester au plus près de la partition. Parce que, justement, c'est écrit au cordeau. Et c'est aussi pour cela que, selon moi, c'est difficile. On ne baguenaude pas en route, pas d'écart, de fantaisie personnelle. De rigueur, de la justesse, du tempo...

Mais bon, tout est difficile aussi !

Re: Les hébrides

Publié : 01 mai 2013, 03:17
par Ronan
Les Hébrides est vraiment difficile à la contrebasse, mais c'est jouable quand on a de l'expérience et de la technique, disons qu'on peut en donner un rendu sonore acceptable... surtout rester dans le tempo, quitte à sacrifier des notes, après tout, ce sont surtout les violoncelles qui sont exposés, les contrebasses servent à donner du punch à l'ensemble. Ça me donne envie de retrouver cette partition pour voir dans quelle mesure j'ai progressé depuis que je l'ai jouée en orchestre (c'était chaud !)