Diapason et tempérament
Publié : 14 nov. 2016, 11:07
Maryse a écrit :juste chanter deux/trois intervalles, en imaginant que la première note est une note donnée (on s'en fout de la concordance avec un quelconque diapason) et essayer de les écrire.
Le diapason indien est donné par le premier instrument qui joue une note.laurent84 a écrit :je n'ai pas eu la chance d'arriver à la musique étant enfant, du coup je n'ai pas développé une oreille absolue... je n'ai qu'une vague oreille relative je dirais, comme la plupart des musiciens.
Les autres s'accordent dessus (avec des limites, bien sûr). En fait, le diapason, on s'en fout à peu près, quand même… ce sont les intervalles qui comptent.
Je dirai même que l'oreille absolue est plutôt un handicap…
Après, que par facilité (pour tous) on s'établisse sur une note de référence pour simplifier et écourter les temps d'accordage, c'est un moyen. Mais ce n'est pas une fin en soi.
Le la3 440 (qui n'est établi à cette fréquence que depuis 1953) n'est pas une fin en soi. C'est un moyen.
Pire, certains instruments ne respectent pas la gamme tempérée égale que tous utilisent, et instinctivement, l'instrumentiste (qui se sert des ses Dumbo) se cale sur la fondamentale du morceau, ou de l'accord (de mémoire, ou d'oreille s'il y a un bourdon). La viole, la musette, ne sont tempérées que dans la douleur. Les instruments à manche peuvent tout autant l'être… pas de case, pas d'absolu.
Alors, oreille absolue, diapason… bien se rappeler que, comme les partoches, ça ne reste qu'un moyen. La fin en soi, c'est la musique. L'émotion.
(Oups, sur le http://www.onf-contrebasse.com/forum/to ... tml#p59074 fil d'origine, j'étais total HS, et risquait fort de me faire gronder dès mon 3ème post…)