Je me permet d'apporter ma modeste contribution a toutes ces reflexions aussi inutiles qu'interessantes, sur un nouvel exemple : les musiques des pays de l'est. J'ai eu le plaisir de découvrir ces musiques la dans un groupe il y a deux ans.
Au début quand j'écoutais et repiquais mes lignes de basse. J'écrivais par exemple pour un 7 temps :
Blanche + Noire pointée ou Noire + Noire + Noire pointée (nous avons donc bien nos sept croches).
Après écoute des premières répètes avec la violoniste... merde ca groove pas un caramel qu'est ce qu'il se passe. Et c'est la qu'elle commence à m'expliquer que eux ne pensent pas du tout les choses de la même façon. Ils pensent temps court, temps long ce qui rend la chose insolfiable pour nous !!
Si on voulait un truc fidèle on aurait un truc du genre 6,87 croches et non sept ! c'est ce qui donne ce coté bancal pour nous mais tout a fait naturel pour eux.
La partition n'est qu'un outil, tout comme l'oralité, la grille d'accords. Attention tout de même a ne pas oublier la durée total d'une note

le point écrit sur la partition n'est que l'impacte de celle ci et non sa valeur global. sur l'exemple des deux mesures. Si on s'écrit la chose sur partition, on trace une ligne vertical a gauche de notre première noire, nous en traçons également une a gauche la 1ere noire de la deuxieme mesure de de la troisière mesure.
Nous avons donc trois traits ! chaque espace est équivalent donc la noire de la deuxieme mesure représente bien le milieu de ces deux mesures, à cheval visuellement sur trois mesures.(Celui qui arrive a comprendre ce que je viens de dire est un(e) génie)
Conclusion 1 : Les logiciels d'écriture de musique devraient coller les premieres notes aux barres de mesure. celles ci feraient office de point d'impact en lieu et place d'une séparation visuel et délimiteraient ainsi un espace temps précis.
Conclusion 2 : Pensez bien à jouer vos silences lydien bémol sept
Conclusion 3 : Fallait pas me lancer sur un sujet comme ça
